Les revendeurs des produits chinois à Dakar
Ce marché est une véritable foire pour ces personnes qui quittent tous les jours les «entrailles» banlieue à la recherche de marchandises à bon prix. Si certaines personnes viennent acheter pour revendre en détail à Pikine, Thiaroye, Yeumbeul … bref la banlieue, d’autres s’installent tout bonnement sur les trottoirs ou les abords des magasins.
C’est dans une ambiance de tohu-bohu, causée par les discussions entre les vendeurs et les clients. La musique, qui de temps en temps fait écho dans une boutique, mais aussi le bruit causé par les moteurs des voitures qui passent sur cette route. Comme l’a expliqué Abdou Diop, qui faisait ses achats dans une des boutiques situées en face de l’arrêt bus DEM DIKK sis à la Gibraltar. Habillé d’un jeans qui est marqué 96 et d’un tee-shirt bleu clair. Abdou Diop avec ses 1m75, a mis au dos son sac.
Un emploi pour les jeunes de la banlieue
«Je viens presque chaque semaine s’enquérir des nouveautés sur le marché où j’achète des articles pour aller les revendre au marché Thiaroye où j’ai une étale», a confié le petit commerçant. Très affable, il ouvre son sac pour nous montrer les chaussures de tout genres (rasées, des ballerines, des escarpins) dont les marques vont du «D.P», de «DOLCE GABBANA», à la «Mao Tao» marque chinoise qu’il a pu acquérir. «En ces périodes de fête, les chaussures sont très prisées par les jeunes filles. Elles sont en train de préparer les soirées qui auront lieu en cette fin d’année notamment à partir de Noël jusqu’à la saint sylvestre (31 décembre). En plus les prix sont abordables, ils varient entre 1000f et 10000f au maximum. Même si elles ne sont pas de bonnes qualités comme certains l’affirment, c’est ce qui est à leur portée», a ajouté Abdou Diop.
L’aubaine des mères de famille
A coté de cette même boutique se trouve une dame assise sur un banc à gauche d’un grand magasin, marchandises sur un plateau, composés entre autres de bijoux fantaisistes (bracelets, boucles d’oreilles, chaînes).
Notre interlocutrice, Fatou Ndoye de taille moyenne, vêtue d’un grand boubou wax orangé, et originaire de Pikine, a fait savoir : «je viens tous les jours à centenaire, faire ce petit commerce pour subvenir à mes charges. Les jeunes filles aiment ces bijoux qui ne coûtent pas chers et qui sont à la mode .J’achète la douzaine de bracelets à 1000f, à 1500f pour les boucles d’oreilles ainsi que les chaînes, que je détaille à 300 ou 400 francs CFA l’unité. Le profit n’est pas aussi énorme mais c’est acceptable pour moi».
Une mère de famille venue faire des achats de venter les mérites de ce marché que d’aucuns considèrent «très bénéfique pour les moins nantis». En effet, a souligné Gnagna Fall: « avec 10000f tu peux acheter beaucoup de choses, des chaussures, des sacs, des bijoux et j’en passe. Même si la qualité laisse à désirer, on peut s’habiller dignement».
C’est dans une ambiance de tohu-bohu, causée par les discussions entre les vendeurs et les clients. La musique, qui de temps en temps fait écho dans une boutique, mais aussi le bruit causé par les moteurs des voitures qui passent sur cette route. Comme l’a expliqué Abdou Diop, qui faisait ses achats dans une des boutiques situées en face de l’arrêt bus DEM DIKK sis à la Gibraltar. Habillé d’un jeans qui est marqué 96 et d’un tee-shirt bleu clair. Abdou Diop avec ses 1m75, a mis au dos son sac.
Un emploi pour les jeunes de la banlieue
«Je viens presque chaque semaine s’enquérir des nouveautés sur le marché où j’achète des articles pour aller les revendre au marché Thiaroye où j’ai une étale», a confié le petit commerçant. Très affable, il ouvre son sac pour nous montrer les chaussures de tout genres (rasées, des ballerines, des escarpins) dont les marques vont du «D.P», de «DOLCE GABBANA», à la «Mao Tao» marque chinoise qu’il a pu acquérir. «En ces périodes de fête, les chaussures sont très prisées par les jeunes filles. Elles sont en train de préparer les soirées qui auront lieu en cette fin d’année notamment à partir de Noël jusqu’à la saint sylvestre (31 décembre). En plus les prix sont abordables, ils varient entre 1000f et 10000f au maximum. Même si elles ne sont pas de bonnes qualités comme certains l’affirment, c’est ce qui est à leur portée», a ajouté Abdou Diop.
L’aubaine des mères de famille
A coté de cette même boutique se trouve une dame assise sur un banc à gauche d’un grand magasin, marchandises sur un plateau, composés entre autres de bijoux fantaisistes (bracelets, boucles d’oreilles, chaînes).
Notre interlocutrice, Fatou Ndoye de taille moyenne, vêtue d’un grand boubou wax orangé, et originaire de Pikine, a fait savoir : «je viens tous les jours à centenaire, faire ce petit commerce pour subvenir à mes charges. Les jeunes filles aiment ces bijoux qui ne coûtent pas chers et qui sont à la mode .J’achète la douzaine de bracelets à 1000f, à 1500f pour les boucles d’oreilles ainsi que les chaînes, que je détaille à 300 ou 400 francs CFA l’unité. Le profit n’est pas aussi énorme mais c’est acceptable pour moi».
Une mère de famille venue faire des achats de venter les mérites de ce marché que d’aucuns considèrent «très bénéfique pour les moins nantis». En effet, a souligné Gnagna Fall: « avec 10000f tu peux acheter beaucoup de choses, des chaussures, des sacs, des bijoux et j’en passe. Même si la qualité laisse à désirer, on peut s’habiller dignement».