Des éléments de la police prennent d’assaut Guédiawaye
Du lieu où devait se tenir l’assemblée générale aux abords des marchés, les éléments de la police étaient visibles avec leur tenue qui ne passe pas inaperçue. Cette situation renseigne sur la peur qu’inspire la banlieue en cette période de crise et de révolte. C’est dire que les menaces brandies par les membres du Collectif des résidents des quartiers de Guédiawaye ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Les autorités prennent très au sérieux les imams de Guédiawaye qui, il faut le dire, ont réussi leur coup.
L’Etat s’est presque mis à genou face à ces révolutionnaires religieux d’un nouvel ordre. Leur révolte a emporté le directeur de la Senelec, Lat Soukabé Fall et fait prendre à l’Etat une série de mesures visant à redorer le blason de la Société Nationale d’Electricité. Ils ont également tour à tour rencontré une délégation de députés, le ministre de l’Energie et le gouverneur de Dakar. C’est ce dernier qui leur a interdit de tenir leur assemblée générale ce dimanche. Motif : risque de trouble à l’ordre public.
Les imams n’ont pourtant pas été ébranlés par cette interdiction, ils continuent de dérouler leur plan de lutte tout en misant sur la généralisation de la contestation dans d’autres localités car, selon eux, la question de l’électricité et de la cherté de la vie ne sont pas circonscrites à Guédiawaye.
Cet appel a été entendu par d’autres villes et quartiers de Dakar où la rue va bientôt accueillir un flot humain. C’est le cas aux Parcelles Assainies, à Rufisque, à Pikine, et même à Mbacké. C’est dire que les imams de Guédiawaye font des émules partout où les difficultés de la vie se font sentir. Avec leur marche qui aura lieu à Dakar, les autorités auront du pain sur la planche.
L’Etat s’est presque mis à genou face à ces révolutionnaires religieux d’un nouvel ordre. Leur révolte a emporté le directeur de la Senelec, Lat Soukabé Fall et fait prendre à l’Etat une série de mesures visant à redorer le blason de la Société Nationale d’Electricité. Ils ont également tour à tour rencontré une délégation de députés, le ministre de l’Energie et le gouverneur de Dakar. C’est ce dernier qui leur a interdit de tenir leur assemblée générale ce dimanche. Motif : risque de trouble à l’ordre public.
Les imams n’ont pourtant pas été ébranlés par cette interdiction, ils continuent de dérouler leur plan de lutte tout en misant sur la généralisation de la contestation dans d’autres localités car, selon eux, la question de l’électricité et de la cherté de la vie ne sont pas circonscrites à Guédiawaye.
Cet appel a été entendu par d’autres villes et quartiers de Dakar où la rue va bientôt accueillir un flot humain. C’est le cas aux Parcelles Assainies, à Rufisque, à Pikine, et même à Mbacké. C’est dire que les imams de Guédiawaye font des émules partout où les difficultés de la vie se font sentir. Avec leur marche qui aura lieu à Dakar, les autorités auront du pain sur la planche.