Université Cheikh Anta Diop de Dakar lieu de manifestations des étudians kédovins
Le sit-in prévu par les étudiants ressortissants de Kédougou en collaboration avec leurs camarades de l’Association des Etudiants et Elèves Musulmans du Sénégal (AEEMS) n’a pas finalement eu lieu. Ils ont été des centaines et des centaines à se masser devant les locaux du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) pour protester comme les lourdes peines écopées par leurs camarades dans le cadre des émeutes de Kédougou du mardi 23 décembre dernier. Cependant les autorités des œuvres sociales de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) leur ont refusé l’autorisation.
C’est ainsi qu’un important dispositif de sécurité qui a quadrillé tout le bâtiment a été mis en place. Cette impressionnant dispositif de sécurité n’a pas pour autant dissuader les jeunes qui étaient déterminés à manifester. Au moment où les responsables des deux structures sont entrés à l’intérieur pour négocier avec les autorités du COUD, les autres ont fait le pied de grue devant les locaux attendant impatiemment leur sortie.
Après une vingtaine de minutes d’attente, les responsables de l’AEEMS et des étudiants ressortissants de Kédougou sont sorties de leur rencontre pour partager l’information avec la masse.
«Les autorités du COUD nous ont interdit la manifestation. Nous avons, cependant, introduit une demande et nous comptons manifester dès mardi prochain avec ou sans l’aval des autorités du Coud», a déclaré l’un des responsables des étudiants kédovins, Séga Keïta.
Dans le même sillage, le vice président de la section universitaire de l’Aeems, Doudou Diedhiou lui emboîte le pas. «L’interdiction de ce Sit-in in est un fait inédit au sein de ce campus. Personne n’a jamais formulé de demandes auprès du COUD pour tenir une manifestation. Cette décision n’émane pas des autorités du COUD», a-t-il martelé. Le responsable des étudiants musulmans de faire comprendre à ses camarades : «on essaie de politiser l’affaire et on ne laissera pas faire». Doudou Diédhiou a averti que «mardi prochain Incha Allah on va tenir une manifestation générale avec tous les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop pour exiger la libération de nos camarades et concitoyens arrêtés arbitrairement».
Ces étudiants ressortissants de Kédougou aidés par les camarades de l’AEEMS sont plus que déterminés à lutter pour la libération de leurs camarades et des jeunes de leur région qui ont été emprisonnés avec de lourdes peines. Ils se battent, aussi, pour la levée de l’état de siège qui prévaut à Kédougou.
C’est ainsi qu’un important dispositif de sécurité qui a quadrillé tout le bâtiment a été mis en place. Cette impressionnant dispositif de sécurité n’a pas pour autant dissuader les jeunes qui étaient déterminés à manifester. Au moment où les responsables des deux structures sont entrés à l’intérieur pour négocier avec les autorités du COUD, les autres ont fait le pied de grue devant les locaux attendant impatiemment leur sortie.
Après une vingtaine de minutes d’attente, les responsables de l’AEEMS et des étudiants ressortissants de Kédougou sont sorties de leur rencontre pour partager l’information avec la masse.
«Les autorités du COUD nous ont interdit la manifestation. Nous avons, cependant, introduit une demande et nous comptons manifester dès mardi prochain avec ou sans l’aval des autorités du Coud», a déclaré l’un des responsables des étudiants kédovins, Séga Keïta.
Dans le même sillage, le vice président de la section universitaire de l’Aeems, Doudou Diedhiou lui emboîte le pas. «L’interdiction de ce Sit-in in est un fait inédit au sein de ce campus. Personne n’a jamais formulé de demandes auprès du COUD pour tenir une manifestation. Cette décision n’émane pas des autorités du COUD», a-t-il martelé. Le responsable des étudiants musulmans de faire comprendre à ses camarades : «on essaie de politiser l’affaire et on ne laissera pas faire». Doudou Diédhiou a averti que «mardi prochain Incha Allah on va tenir une manifestation générale avec tous les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop pour exiger la libération de nos camarades et concitoyens arrêtés arbitrairement».
Ces étudiants ressortissants de Kédougou aidés par les camarades de l’AEEMS sont plus que déterminés à lutter pour la libération de leurs camarades et des jeunes de leur région qui ont été emprisonnés avec de lourdes peines. Ils se battent, aussi, pour la levée de l’état de siège qui prévaut à Kédougou.