La campagne arachidière en très mauvaise passe malgré le bon hivernage
«La filière arachidière va mal. Encouragés par la GOANA, les producteurs et productrices d’arachide ont récolté quelque 700 000 tonnes d’arachide en 2008. Mais voilà qu’aujourd’hui, qu’ils ne trouvent pas de preneurs pour leurs arachides parce la campagne de commercialisation stagne à cause du prix dérisoire pour le kilo d’arachide d’huilerie, du financement déficient et des subventions dues par l’État qui tardent toujours à être versées», a noté le communiqué du CCPA dirigé par Ibrahima Niasse.
La structure paysanne basée à Kaolack (200km au centre) a décortiqué point par point ce qui handicape la campagne de commercialisation de l’arachide. Elle a commencé par rappeler qu’en novembre dernier, «le CNIA (Comité National Interprofessionnel de l’Arachide) a fixé le prix du kilo d’arachide d’huilerie à 165 FCFA pour la présente campagne. Or une étude indépendante récente de l’ENSA (Ecole Nationale Supérieure de l’Agriculture) établit le coût moyen de production d’un kilo d’arachide à 191 FCFA. Et ce prix ne prend pas en compte le bénéfice des producteurs».
Ibrahima Niasse et ses pairs paysans relévent qu’il est, par ailleurs, impossible de se tourner vers les marchés parallèles qui sont tout simplement «incapables d’absorber ces quelque 700 000 tonnes d’arachides».
Le CCPA a tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir que «l’ensemble de la filière est au bord de l’asphyxie, faute de financement. Tous les acteurs de la filière arachidière, des producteurs aux huiliers en passant par les institutions prêteuses avec en tête la CNCAS, ne disposent pas de fonds suffisants pour mettre en marche la campagne de commercialisation». Et de révéler qu’à «l’heure actuelle, les arachides ne bougent tout simplement pas. Lentement, les plus pauvres parmi les producteurs doivent brader leurs productions vivrières pour satisfaire leurs besoins de base».
Le communiqué a souligné que «l’État doit près de 29 milliards de FCFA en subventions impayées aux opérateurs privés, dont plus de 8 milliards de FCFA à ceux de la filière arachidière». Avant d’ajouter : «Il ne faut pas chercher bien loin la cause du sous-financement qui étouffe présentement la filière».
Le Président Ibrahima Niasse du CCPA a adressé un mémorandum au Président Wade à l’issue de leur assemblée générale. «Nous ne demandons pas de nouvelles sommes d’argent à l’Etat. Nous demandons simplement le versement des 28,5 milliards de FCFA dus en subventions par l’État. Ce geste permettra de débloquer la présente campagne de commercialisation actuellement paralysée par le manque de financement», a-t-il indiqué.
La structure paysanne basée à Kaolack (200km au centre) a décortiqué point par point ce qui handicape la campagne de commercialisation de l’arachide. Elle a commencé par rappeler qu’en novembre dernier, «le CNIA (Comité National Interprofessionnel de l’Arachide) a fixé le prix du kilo d’arachide d’huilerie à 165 FCFA pour la présente campagne. Or une étude indépendante récente de l’ENSA (Ecole Nationale Supérieure de l’Agriculture) établit le coût moyen de production d’un kilo d’arachide à 191 FCFA. Et ce prix ne prend pas en compte le bénéfice des producteurs».
Ibrahima Niasse et ses pairs paysans relévent qu’il est, par ailleurs, impossible de se tourner vers les marchés parallèles qui sont tout simplement «incapables d’absorber ces quelque 700 000 tonnes d’arachides».
Le CCPA a tiré la sonnette d’alarme en faisant savoir que «l’ensemble de la filière est au bord de l’asphyxie, faute de financement. Tous les acteurs de la filière arachidière, des producteurs aux huiliers en passant par les institutions prêteuses avec en tête la CNCAS, ne disposent pas de fonds suffisants pour mettre en marche la campagne de commercialisation». Et de révéler qu’à «l’heure actuelle, les arachides ne bougent tout simplement pas. Lentement, les plus pauvres parmi les producteurs doivent brader leurs productions vivrières pour satisfaire leurs besoins de base».
Le communiqué a souligné que «l’État doit près de 29 milliards de FCFA en subventions impayées aux opérateurs privés, dont plus de 8 milliards de FCFA à ceux de la filière arachidière». Avant d’ajouter : «Il ne faut pas chercher bien loin la cause du sous-financement qui étouffe présentement la filière».
Le Président Ibrahima Niasse du CCPA a adressé un mémorandum au Président Wade à l’issue de leur assemblée générale. «Nous ne demandons pas de nouvelles sommes d’argent à l’Etat. Nous demandons simplement le versement des 28,5 milliards de FCFA dus en subventions par l’État. Ce geste permettra de débloquer la présente campagne de commercialisation actuellement paralysée par le manque de financement», a-t-il indiqué.