Les sénégalais pourraient s'abstenir de téléphoner le vendredi pour protester contre RUTEL
Le mot d’ordre des organisations de consommateurs comme l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS), l’ADETELS pourrait être largement suivi. Les sénégalais qui n’étaient pas au courant d’une telle redevance et qui ont été alertés par ces structures ont décidé de faire face. Ils ont décidé de boycotter les agences de télécommunications, des boutiques et d’observer un arrêt de toutes opérations de paiement de facture de télécommunications, d’abonnement, d’achat de crédit et de partage de crédit de 08heures à 15heures le vendredi 06 février et surtout d’éteindre les portables de 13h à 15h conformément au mot d’ordre
Les consommateurs ne sont pas prêts à payer cette redevance. «Oui, je vais suivre ce plan d’action», a martelé Momar Gueye. Très outré par cette mesure des opérateurs des télécommunications, il a vivement souhaité le suivi du mouvement de grève au niveau des entreprises pour plus d’impact. «Il faut que les entreprises s’y impliquent pour que cela puisse avoir un impact sur le chiffre d’affaires de ces opérateurs», a-t-il ajouté. Momar Gueye d’enfoncer le clou : «si l’Etat ne réagit pas, je pense que nous devrions nous même organiser une marche pacifique pour dénoncer ces hausses abusives sur les produits de consommation».
Egalement, ce commerçant ayant certainement dépassé la cinquantaine est pour une large vulgarisation de ce mot d’ordre. Pour Birame Diouf, «si on le vulgarise, il y aura un manque à gagner certain donc, je vais suivre car c’est le moins que l’on puisse faire». Le quinquagénaire a tout de même plaidé pour une négociation afin de ramener l’Etat à la raison. «Sinon je pense qu’ils doivent essayer de négocier avec l’Etat car ces gens là s’en moquent éperdument».
Ce citadin rencontré à Liberté 5 ne fait pas dans la dentelle. «C’est bien, mais il faut aller plus loin et ne pas en rester là», a déclaré Samba Lo. «Je vais éteindre mon portable de 13heures à 15heures. C’est une bonne méthode. Ils vont au moins perdre de l’argent pour une journée. Et peut être que cela leur fera réfléchir. Mais je dis aux gens de l’ASCOSEN de ne pas en rester là», a-t-il poursuivi.
En revanche, nombre d’usagers des télécommunications sont pris de court par cette information. Ils ont, à cet effet, fustigé le manque de communication de l’Etat autour de cette Redevance d’Utilisation des Télécommunications (RUTEL). «Je n’étais pas au courant mais je dis que cela prouve une fois de plus que l’Etat ne considère pas la population. Car une telle décision mérite d’être médiatisée afin que l’on ne soit pas surpris par les tarifs», a indiqué le commerçant, Birame Diouf.
Avec cette décision des opérateurs des télécommunications, le rêve de beaucoup de sénégalais de voir les prix de téléphone et de connexion à Internet chuter, surtout avec l’arrivée du nouvel opérateur, s’estompe. «Je trouve paradoxale que juste après l’arrivée de Expresso sur le marché des télécoms qu’on assiste à une hausse des prix des produits de télécommunications», a souligné Momar Gueye. Il est d’avis que «cette loi qui vient d’être ratifiée n’a pas de raison d’être vu le contexte actuel».
Cette levée de bouclier fait suite à une conférence de presse des organisations consuméristes pour dénoncer la loi 2008-46 portant création de la redevance d’utilisation des télécommunications (RUTEL) qui a occasionné une hausse de plus de 2% sur les coûts d’utilisation des télécommunications.
Les consommateurs ne sont pas prêts à payer cette redevance. «Oui, je vais suivre ce plan d’action», a martelé Momar Gueye. Très outré par cette mesure des opérateurs des télécommunications, il a vivement souhaité le suivi du mouvement de grève au niveau des entreprises pour plus d’impact. «Il faut que les entreprises s’y impliquent pour que cela puisse avoir un impact sur le chiffre d’affaires de ces opérateurs», a-t-il ajouté. Momar Gueye d’enfoncer le clou : «si l’Etat ne réagit pas, je pense que nous devrions nous même organiser une marche pacifique pour dénoncer ces hausses abusives sur les produits de consommation».
Egalement, ce commerçant ayant certainement dépassé la cinquantaine est pour une large vulgarisation de ce mot d’ordre. Pour Birame Diouf, «si on le vulgarise, il y aura un manque à gagner certain donc, je vais suivre car c’est le moins que l’on puisse faire». Le quinquagénaire a tout de même plaidé pour une négociation afin de ramener l’Etat à la raison. «Sinon je pense qu’ils doivent essayer de négocier avec l’Etat car ces gens là s’en moquent éperdument».
Ce citadin rencontré à Liberté 5 ne fait pas dans la dentelle. «C’est bien, mais il faut aller plus loin et ne pas en rester là», a déclaré Samba Lo. «Je vais éteindre mon portable de 13heures à 15heures. C’est une bonne méthode. Ils vont au moins perdre de l’argent pour une journée. Et peut être que cela leur fera réfléchir. Mais je dis aux gens de l’ASCOSEN de ne pas en rester là», a-t-il poursuivi.
En revanche, nombre d’usagers des télécommunications sont pris de court par cette information. Ils ont, à cet effet, fustigé le manque de communication de l’Etat autour de cette Redevance d’Utilisation des Télécommunications (RUTEL). «Je n’étais pas au courant mais je dis que cela prouve une fois de plus que l’Etat ne considère pas la population. Car une telle décision mérite d’être médiatisée afin que l’on ne soit pas surpris par les tarifs», a indiqué le commerçant, Birame Diouf.
Avec cette décision des opérateurs des télécommunications, le rêve de beaucoup de sénégalais de voir les prix de téléphone et de connexion à Internet chuter, surtout avec l’arrivée du nouvel opérateur, s’estompe. «Je trouve paradoxale que juste après l’arrivée de Expresso sur le marché des télécoms qu’on assiste à une hausse des prix des produits de télécommunications», a souligné Momar Gueye. Il est d’avis que «cette loi qui vient d’être ratifiée n’a pas de raison d’être vu le contexte actuel».
Cette levée de bouclier fait suite à une conférence de presse des organisations consuméristes pour dénoncer la loi 2008-46 portant création de la redevance d’utilisation des télécommunications (RUTEL) qui a occasionné une hausse de plus de 2% sur les coûts d’utilisation des télécommunications.