Karim Wade lors de sa première sortie politique à Dakar
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal de Dakar n’y est vraiment pas allée du dos de la cuillère pour dresser le bilan du candidat supposé de la coalition Sopi 2009 à Dakar et troisième sur la liste proportionnelle à la tête de l’ANOCI. Au chapitre des «gamineries», les camarades de Khalifa Ababacar Sall tête de liste de l’opposition, ont dénoncé les travaux jugés «farfelus» de Karim Wade. Ils ont ainsi souligné le coût des cocotiers et des dattiers de la Corniche estimé à 1,405 milliards de francs CFA, celui des lampadaires à 1,753 milliard. L’opposition a fait remarquer que l’installation des lampadaires sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) et sur la route du Méridien est chiffrée 1,339 milliard Cfa. Elle n’a pas manqué de relever les Statues, Dessins et Graffitis qui ornent les chantiers du président de l’ANOCI, par ailleurs, fils-aîné du président Abdoulaye Wade qui sont estimés à 841 millions francs CFA. Ainsi, cette partie de la rubrique «gamineries» de Karim Wade a coûté au contribuable sénégalais 5,34 milliards de francs CFA.
Khalifa Ababacar Sall et ses camarades ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Ils se sont aussi attaqués aux dépenses de l’ANOCI pour son siège situé sur la rue Mohamed V, précisément à l’immeuble Tamaro. Les travaux d’aménagement et de réaménagement du 10e étage qui correspond aux bureaux du leader de la Génération du concret sont aussi classés dans la rubrique «Gamineries». Ces travaux ont coûté, selon les outils de communication de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal Dakar, plus de 400 millions CFA. Alors que le matériel de sonorisation a été facturé à 84,9 millions Cfa. Pour ce qui est du mobilier, il a été estimé à 178,9 millions. Soit un total de 670 millions CFA.
Ce ne sont pas simplement les dépenses du fils du chef de l’Etat qui ont intéressé la Coalition Bennoo Siggil Senegaal Dakar. Elle a fait un montage sur sa photo pour indiquer aux citoyens que ce n’est pas l’homme qu’il faut pour la capitale. C’est une photo de Karim Wade en noir et blanc sur laquelle ont peut lire un grand «Non» au front. Toujours sur un fond noir, les populations de Dakar sont invitées à voter contre le fils du président de la République. Le message est, ainsi, décliné : « je vote, tu votes, il vole, nous votons, vous votez, ils vous volent». Et enfin, Khalifa Ababacar Sall et compagnie de lancer: « votez Bennoo Siggil Senegaal».
Egalement sur leur site Internet, divers slogans y sont mentionnés : «Non à la monarchisation de nos institutions, halte au pillage de notre patrimoine foncier, pour un partenariat citoyen-élu, une gouvernance urbaine de qualité». Le message phare de l’opposition lors des élections locales du 22 mars prochain constitue : «un scrutin test-un enjeu historique, avec Bennoo Siggil Senegaal pour un nouveau pacte urbain, voter Bennoo Siggil Senegaal est un acte patriotique».
Cette campagne contre le président de l’ANOCI a été lancée après sa rentrée politique. Pour rappel, ce premier jour de campagne de Karim Wade a été rythmé de huées et brassards rouges un peu partout à travers le centre ville et ses environs. Les citoyens, marchands ambulants et militants de l’opposition l’ont traité de tous les noms d’oiseau avant de brandir partout sur son passage sauf à Niary Tally des brassards, des foulards, des chaussures, des sacs, des caleçons, slips, divers objets de couleur rouge. Pour sa première sortie politique ce vendredi 13 mars, Karim Wade n’a pipé mot. En aucun moment, il ne s’est adressé aux gens. Ce sont ses accompagnants tels que le président du groupe parlementaire de la majorité à l’Assemblée nationale, Doudou Wade et l’ancien ministre de la culture, Amadou Tidiane Wane qui ont parlé à sa place.
Khalifa Ababacar Sall et ses camarades ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Ils se sont aussi attaqués aux dépenses de l’ANOCI pour son siège situé sur la rue Mohamed V, précisément à l’immeuble Tamaro. Les travaux d’aménagement et de réaménagement du 10e étage qui correspond aux bureaux du leader de la Génération du concret sont aussi classés dans la rubrique «Gamineries». Ces travaux ont coûté, selon les outils de communication de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal Dakar, plus de 400 millions CFA. Alors que le matériel de sonorisation a été facturé à 84,9 millions Cfa. Pour ce qui est du mobilier, il a été estimé à 178,9 millions. Soit un total de 670 millions CFA.
Ce ne sont pas simplement les dépenses du fils du chef de l’Etat qui ont intéressé la Coalition Bennoo Siggil Senegaal Dakar. Elle a fait un montage sur sa photo pour indiquer aux citoyens que ce n’est pas l’homme qu’il faut pour la capitale. C’est une photo de Karim Wade en noir et blanc sur laquelle ont peut lire un grand «Non» au front. Toujours sur un fond noir, les populations de Dakar sont invitées à voter contre le fils du président de la République. Le message est, ainsi, décliné : « je vote, tu votes, il vole, nous votons, vous votez, ils vous volent». Et enfin, Khalifa Ababacar Sall et compagnie de lancer: « votez Bennoo Siggil Senegaal».
Egalement sur leur site Internet, divers slogans y sont mentionnés : «Non à la monarchisation de nos institutions, halte au pillage de notre patrimoine foncier, pour un partenariat citoyen-élu, une gouvernance urbaine de qualité». Le message phare de l’opposition lors des élections locales du 22 mars prochain constitue : «un scrutin test-un enjeu historique, avec Bennoo Siggil Senegaal pour un nouveau pacte urbain, voter Bennoo Siggil Senegaal est un acte patriotique».
Cette campagne contre le président de l’ANOCI a été lancée après sa rentrée politique. Pour rappel, ce premier jour de campagne de Karim Wade a été rythmé de huées et brassards rouges un peu partout à travers le centre ville et ses environs. Les citoyens, marchands ambulants et militants de l’opposition l’ont traité de tous les noms d’oiseau avant de brandir partout sur son passage sauf à Niary Tally des brassards, des foulards, des chaussures, des sacs, des caleçons, slips, divers objets de couleur rouge. Pour sa première sortie politique ce vendredi 13 mars, Karim Wade n’a pipé mot. En aucun moment, il ne s’est adressé aux gens. Ce sont ses accompagnants tels que le président du groupe parlementaire de la majorité à l’Assemblée nationale, Doudou Wade et l’ancien ministre de la culture, Amadou Tidiane Wane qui ont parlé à sa place.