Les éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal se sont indignés de la censure du magazine «Essentiel». Cette publication n’est pas sortie ce jeudi à cause d’une interdiction du commissaire de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Selon le communiqué du Comité des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), «M. Moustapha Sow, éditeur du magazine ainsi que le responsable de l’imprimerie La Rochette , ont été saisis par téléphone le mercredi 27 Mai 2009 par le commissaire Sambou de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) leur intimant l’ordre de suspendre le tirage du magazine. En attendant qu’une notification leur soit adressée au plus tard le jeudi 28 Mai 2009 à 10 heures du matin».
Le patronat de presse a tenu à signaler que «depuis ce coup de téléphone du commissaire Sambou, aucune notification n’est parvenue ni à M. Moustapha Sow encore moins aux responsables de l’imprimerie La Rochette».
A cet effet, le président Madiambal Diagne et ses collègues ont indiqué que «conformément à la loi une décision de censure d’un journal ne peut être valable que lorsqu’elle est écrite et elle ne prend effet qu’après sa notification».
Le communiqué de souligner : «nous éditeurs de presse, membres du Collectif des éditeurs de presse au Sénégal (CDEPS), condamnons la manière autoritaire et sans fondement légal empruntée par la police sénégalaise pour interdire la parution du magazine L’ESSENTIEL». Le CDEPS a, par ailleurs, demandé à l’éditeur «Ardo Communication» de mettre en demeure l’imprimeur la Rochette à produire le journal et procéder à la livraison du tirage car une censure ne saurait être verbale».
Le patronat de presse a tenu à signaler que «depuis ce coup de téléphone du commissaire Sambou, aucune notification n’est parvenue ni à M. Moustapha Sow encore moins aux responsables de l’imprimerie La Rochette».
A cet effet, le président Madiambal Diagne et ses collègues ont indiqué que «conformément à la loi une décision de censure d’un journal ne peut être valable que lorsqu’elle est écrite et elle ne prend effet qu’après sa notification».
Le communiqué de souligner : «nous éditeurs de presse, membres du Collectif des éditeurs de presse au Sénégal (CDEPS), condamnons la manière autoritaire et sans fondement légal empruntée par la police sénégalaise pour interdire la parution du magazine L’ESSENTIEL». Le CDEPS a, par ailleurs, demandé à l’éditeur «Ardo Communication» de mettre en demeure l’imprimeur la Rochette à produire le journal et procéder à la livraison du tirage car une censure ne saurait être verbale».
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