Des forces de l'ordre en action
Les arrestations répétitives et les perquisitions qui ont cours présentement à Kédougou ont suscité l’indignation des responsables de Amnesty International Sénégal (AIS). Ils ont écrit une lettre ouverte au président de la République, Abdoulaye Wade qui vient juste de rentrer d’un long voyage en France. Selon les termes de cette lettre dont pressafrik.com a reçu copie, ils ont fait savoir au chef de l’Etat : «nous voudrions appeler à votre sens de la responsabilité pour que cessent immédiatement ces violations inacceptables des droits humains qui n’ont d’autre effet que d’exacerber la tension et dont les conséquences peuvent être graves pour la paix et la stabilité de notre pays».
Les représentants de Amnesty International au Sénégal ont indiqué que «le malaise qui règne depuis quelque temps à Kédougou rappelle fort celui qui prévalait en Casamance au début des années 1980». Et d’ajouter : «comme l’a si bien montré l’exemple casamançais, le laxisme et la répression brutale n’en constituent pas les remèdes. Seul un dialogue franc et sincère, ayant pour but de satisfaire les revendications légitimes des habitants de la région, peut épargner notre pays d’une nouvelle instabilité à l’est».
Ils se disent vivement préoccupés par la «violation des droits humains» qui prévaut à Kédougou depuis la manifestation violente et violemment réprimée par l’armée et la gendarmerie.
En effet votre gouvernement, a souligné la missive du mouvement de défense des droits de l’homme, «faute d’avoir pris les mesures idoines pour prévenir cette manifestation violente que tout laissait entrevoir, a été obligé de faire appel à l’armée pour rétablir l’ordre». Et de noter : «notre pays aurait pu faire l’économie de pertes en vies humaines, de blessés graves et de destruction d’édifices publiques si des forces de police et de gendarmerie avaient été déployées en nombre suffisant dans la ville pour prévenir ces manifestations».
Ce qui a le plus soulevé l’ire de cette organisation, c’est le fait que le calme commence à revenir à Kédougou suite à la médiation des notables, les forces de sécurité continuent à «pourchasser les meneurs de la manifestation et à fouiller des maisons, sans aucun mandat de la justice en violation flagrante de la loi et des engagements internationaux de notre pays en matière de droits humains».
Amnesty International Sénégal exige du président de la République «la renonciation aux poursuites judiciaires contre les jeunes gens arrêtés ou recherchés, l’arrêt immédiat des violations de domicile par les forces de sécurité ainsi que l’ouverture d’une enquête indépendante sur les circonstances de la mort du jeune Mamadou Sina SIDIBE constituent les préalables à ce dialogue».
Avant de faire savoir que le mouvement national et international des droits humains suit de près la situation à Kédougou et ne laissera en aucun cas l’état de terreur s’y installer.
Le président de la République qui est arrivé il y a quelques minutes à l’aéroport Léopold Sédar Senghor à la suite d’un long périple en France n’a rien dit sur la situation. Il n’a même pas fait de déclaration comme il a l’habitude de le faire à son retour de voyage. Après les salutations d’usage avec les autorités et élus de la mouvance présidentielle, il a, aussitôt pris le chemin du palais présidentiel.
Les représentants de Amnesty International au Sénégal ont indiqué que «le malaise qui règne depuis quelque temps à Kédougou rappelle fort celui qui prévalait en Casamance au début des années 1980». Et d’ajouter : «comme l’a si bien montré l’exemple casamançais, le laxisme et la répression brutale n’en constituent pas les remèdes. Seul un dialogue franc et sincère, ayant pour but de satisfaire les revendications légitimes des habitants de la région, peut épargner notre pays d’une nouvelle instabilité à l’est».
Ils se disent vivement préoccupés par la «violation des droits humains» qui prévaut à Kédougou depuis la manifestation violente et violemment réprimée par l’armée et la gendarmerie.
En effet votre gouvernement, a souligné la missive du mouvement de défense des droits de l’homme, «faute d’avoir pris les mesures idoines pour prévenir cette manifestation violente que tout laissait entrevoir, a été obligé de faire appel à l’armée pour rétablir l’ordre». Et de noter : «notre pays aurait pu faire l’économie de pertes en vies humaines, de blessés graves et de destruction d’édifices publiques si des forces de police et de gendarmerie avaient été déployées en nombre suffisant dans la ville pour prévenir ces manifestations».
Ce qui a le plus soulevé l’ire de cette organisation, c’est le fait que le calme commence à revenir à Kédougou suite à la médiation des notables, les forces de sécurité continuent à «pourchasser les meneurs de la manifestation et à fouiller des maisons, sans aucun mandat de la justice en violation flagrante de la loi et des engagements internationaux de notre pays en matière de droits humains».
Amnesty International Sénégal exige du président de la République «la renonciation aux poursuites judiciaires contre les jeunes gens arrêtés ou recherchés, l’arrêt immédiat des violations de domicile par les forces de sécurité ainsi que l’ouverture d’une enquête indépendante sur les circonstances de la mort du jeune Mamadou Sina SIDIBE constituent les préalables à ce dialogue».
Avant de faire savoir que le mouvement national et international des droits humains suit de près la situation à Kédougou et ne laissera en aucun cas l’état de terreur s’y installer.
Le président de la République qui est arrivé il y a quelques minutes à l’aéroport Léopold Sédar Senghor à la suite d’un long périple en France n’a rien dit sur la situation. Il n’a même pas fait de déclaration comme il a l’habitude de le faire à son retour de voyage. Après les salutations d’usage avec les autorités et élus de la mouvance présidentielle, il a, aussitôt pris le chemin du palais présidentiel.