Le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade
La rencontre entre le président de la République, Abdoulaye Wade et les membres du Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse (CEDPS) a démarré sans anicroches. Les deux partis ont pu discuter sans polémique ni tension pendant plus d’une demi-heure. En effet, l’audience a tourné autour de deux points : les condoléances des patrons de presse à la famille présidentielle et la présentation des conclusions du séminaire de Saly au chef de l’Etat. Après un bref exposé du président du CEDPS, par ailleurs directeur de publication du journal «Le Quotidien», Madiambal Diagne, le président Abdoulaye Wade est revenu longuement sur son expérience en matière de presse. Toutefois, au début de la séance, il n’a pas manqué de lancer quelques petites piques aux entrepreneurs de presse en leur demandant «est ce que vous payez les impôts, est ce que vous payez vos employés, on m’a dit que vous ne payez pas les journalistes ?». Mais ces interpellations n’ont entamé en rien le climat relativement serein de la rencontre.
Madiambal Diagne a, à son deuxième tour de parole, fait l’économie des travaux de Saly qui se résument à un diagnostic de la situation de l’entreprise de presse avec des solutions proposées qui consistent à la mutualisation des moyens des organes de presse, comme c’est le cas au Burundi et en Côte d’Ivoire, avec la mise en place d’un fonds d’appui et de garantie.
Karim glisse une feuille à son père
Le chef de l’Etat reprend la parole pour demander à ses interlocuteurs s’ils ont bien parlé de leur contenu, des problèmes d’éthique, de déontologie et de crédibilité de certains journalistes. C’est en ce moment que son fils et président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Karim Wade lui a glissé une feuille où il évoque «les connexions» de Bara Tall avec Souleymane Jules Diop à l’étranger. Abdoulaye Wade de révéler : "on a appris que du Canada, Bara Tall et Souleymane Jules Diop ont monté une société spécialisée dans la conception des sites internet, enregistrée au Luxembourg... En connexion avec des rédactions de la place".
Thierno Talla claque la porte
Etonné par la tournure de la rencontre, le Directeur de publication de «l’As» a pris la parole pour indiquer : "Autant je suis heureux pour le début de la rencontre, autant je dois avouer que je suis déçu par les propos du président qui traite les journalistes de gens pas crédibles". Le président l’apostrophe pour mieux comprendre ses propos et Thierno Talla d’insister. "Si je savais que j’étais invité à une rencontre pour voir les journalistes attaqués de la sorte, je ne serais pas venu. Je n’aurais pas fait ce déplacement". Et Wade de l’interrompre : "Je répète qu’il y a des journalistes qui ne sont pas crédibles, à commencer par toi. Tu veux que je développe ?" "Développe", lui rétorque le directeur de publique de «l’As».
C’est à cet instant que Mamadou Thierno Talla a décidé de claquer la porte malgré les interventions de directeur de cabinet Diackaria Diaw et de son chef de cabinet Pape Samba Mboup. "Je ne parle pas à quelqu’un qui me traite de journaliste pas crédible", a-t-il lancé en quittant orageusement la salle. La rencontre est ainsi finie après une très courte intervention de Madiambal Diagne.
C’est après que Karim Wade a essayé de recoller les morceaux en invitant les patrons de presse à revenir dans la salle pendant que certains étaient déjà partis. Il a été retenu le principe de créer un groupe de travail pour travailler sur les conclusions de Saly mais aussi sur les rapports entre le gouvernement et les médias.
Madiambal Diagne a, à son deuxième tour de parole, fait l’économie des travaux de Saly qui se résument à un diagnostic de la situation de l’entreprise de presse avec des solutions proposées qui consistent à la mutualisation des moyens des organes de presse, comme c’est le cas au Burundi et en Côte d’Ivoire, avec la mise en place d’un fonds d’appui et de garantie.
Karim glisse une feuille à son père
Le chef de l’Etat reprend la parole pour demander à ses interlocuteurs s’ils ont bien parlé de leur contenu, des problèmes d’éthique, de déontologie et de crédibilité de certains journalistes. C’est en ce moment que son fils et président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Karim Wade lui a glissé une feuille où il évoque «les connexions» de Bara Tall avec Souleymane Jules Diop à l’étranger. Abdoulaye Wade de révéler : "on a appris que du Canada, Bara Tall et Souleymane Jules Diop ont monté une société spécialisée dans la conception des sites internet, enregistrée au Luxembourg... En connexion avec des rédactions de la place".
Thierno Talla claque la porte
Etonné par la tournure de la rencontre, le Directeur de publication de «l’As» a pris la parole pour indiquer : "Autant je suis heureux pour le début de la rencontre, autant je dois avouer que je suis déçu par les propos du président qui traite les journalistes de gens pas crédibles". Le président l’apostrophe pour mieux comprendre ses propos et Thierno Talla d’insister. "Si je savais que j’étais invité à une rencontre pour voir les journalistes attaqués de la sorte, je ne serais pas venu. Je n’aurais pas fait ce déplacement". Et Wade de l’interrompre : "Je répète qu’il y a des journalistes qui ne sont pas crédibles, à commencer par toi. Tu veux que je développe ?" "Développe", lui rétorque le directeur de publique de «l’As».
C’est à cet instant que Mamadou Thierno Talla a décidé de claquer la porte malgré les interventions de directeur de cabinet Diackaria Diaw et de son chef de cabinet Pape Samba Mboup. "Je ne parle pas à quelqu’un qui me traite de journaliste pas crédible", a-t-il lancé en quittant orageusement la salle. La rencontre est ainsi finie après une très courte intervention de Madiambal Diagne.
C’est après que Karim Wade a essayé de recoller les morceaux en invitant les patrons de presse à revenir dans la salle pendant que certains étaient déjà partis. Il a été retenu le principe de créer un groupe de travail pour travailler sur les conclusions de Saly mais aussi sur les rapports entre le gouvernement et les médias.
Autres articles
-
Bourse de Fact-Checking Dakar 2024 : Fana Cissé de PressAfrik parmi les 5 journalistes sélectionnés par Africa Check
-
Rencontre avec Alioune Sall : la CAP compte d’abord valider les conclusions des Assises des médias
-
“Je m’appelle Absa Hane, et j’ai été lâchement et sauvagement agressée par des policiers…” (Par Absa HANE)
-
Activités médiatiques en période de précampagnes : le CNRA rappelle et menace
-
[🔴]Le journal des JT du 07 août 2023 présenté par Aminata Bane