Le président du Parti REWMI, Idrissa Seck
La rencontre de ce mardi entre une délégation du Parti Démocratique et Sénégalais (PDS) et celui de Rewmi semble sceller un autre palier dans le processus de retrouvailles de la grande famille libérale enclenché à la veille des élections locales du 22 Mars. Une opération certainement favorisée par la débâcle de la Coalition Sopi dans plusieurs collectivités locales et la mainmise du Rewmi à Thiès. Cependant, même si certains membres de la Mouvance présidentielle s’abstiennent pour le moment de commenter ces retrouvailles, il n’en demeure pas moins que ses partisans sont contraints de résoudre une équation : la cohabitation entre le maire de Thiès et les responsables de la Génération du concret et ceux de l’Union pour le Renouveau Démocratique.
En effet, les retrouvailles devaient être scellées à la veille de la campagne électorale pour les élections du 22 mars. Après une audience avec le président de la République, la permanence Oumar Lamine Badji a été grandement ouverte au maire de Thiès qui y avait tenu un point de presse en compagnie de l’administrateur général du PDS, Abdoulaye Faye, de Iba Der Thiam qui, à travers la Cap 21, avait lancé l’appel en faveur des retrouvailles. Ce jour l’ancien Premier ministre, interrogé sur le cas Karim Wade avait dit : «ce que Karim a fait personne n’avait osé le faire». Il faisait allusion à la création de la «Génération du concret dans les flancs du PDS». Idrissa Seck avait ainsi plaidé en faveur d’une réunification de toutes les forces au sein de la formation libérale. Sa sortie avait entrainé la réaction des membres du Mouvement. Karim Wade et ses amis avaient opposé un niet catégorique au retour du maire de Thiès. Ils ont et ne cessent depuis lors de manœuvrer pour contrer ce retour.
En effet, les retrouvailles devaient être scellées à la veille de la campagne électorale pour les élections du 22 mars. Après une audience avec le président de la République, la permanence Oumar Lamine Badji a été grandement ouverte au maire de Thiès qui y avait tenu un point de presse en compagnie de l’administrateur général du PDS, Abdoulaye Faye, de Iba Der Thiam qui, à travers la Cap 21, avait lancé l’appel en faveur des retrouvailles. Ce jour l’ancien Premier ministre, interrogé sur le cas Karim Wade avait dit : «ce que Karim a fait personne n’avait osé le faire». Il faisait allusion à la création de la «Génération du concret dans les flancs du PDS». Idrissa Seck avait ainsi plaidé en faveur d’une réunification de toutes les forces au sein de la formation libérale. Sa sortie avait entrainé la réaction des membres du Mouvement. Karim Wade et ses amis avaient opposé un niet catégorique au retour du maire de Thiès. Ils ont et ne cessent depuis lors de manœuvrer pour contrer ce retour.
Le leader de la Génération du Concret, Karim Wade
Pour sans doute, «tuer politiquement», l’ancien Premier ministre et président du parti Rewmi, d’importants moyens ont été injectés dans la cité du rail sectionnée en communes d’arrondissement. Selon l’hebdomadaire, la Gazette, Idrissa Seck sentant que la Coalition Sopi 2009 se dirigeait vers une défaite à Dakar aurait proposé un deal au leader du PDS par le canal de son chef de cabinet, Pape Samba Mboup. L’homme fort de la cité du rail aurait demandé à Wade de retirer ses listes à Thiès et en retour la Coalition And Liguey Sénégal conduite par Idrissa Seck fait de même à Dakar. Ce qui permettrait d’éviter une défaite. «Non», auraient dit Karim Wade et ses amis. «Idrissa Seck ne représente plus rien à Thiès», auraient-ils ajouté.
Les résultats de Dakar où Karim Wade a été investi troisième sur la liste proportionnelle de la Coalition Sopi 2009 marqués par la débâcle du Sopi ont donné raison au maire de Thiès. Cela va-t-il désarmer Karim Wade et ses amis ? Même s’ils se montrent discrets depuis le soir du 22 mars, certains membres de ce mouvement très proche du palais ne manquent pas de se défendre. «Karim n’est pas responsable de la défaite», a affirmé Abdoulaye Baldé sur les ondes de Rfi. Auparavant, Innocence Ntab Ndiaye, ministre d’Etat ministre de la Fonction publique conseillait au président de l’ANOCI de prendre du recul pour revenir en 2012. Ce retour pourrait-il se faire en la présence d’Idrissa Seck à côté de Wade ? En tout cas, le maire de Thiès ne cesse de clamer haut et fort que son ambition est de devenir le quatrième président de la République du Sénégal. Cette ambition ne cadre sans doute pas avec la poursuite de «la marche vers le sommet» de la Génération du Concret. A moins qu’il ait un compromis entre les deux parties.
Les résultats de Dakar où Karim Wade a été investi troisième sur la liste proportionnelle de la Coalition Sopi 2009 marqués par la débâcle du Sopi ont donné raison au maire de Thiès. Cela va-t-il désarmer Karim Wade et ses amis ? Même s’ils se montrent discrets depuis le soir du 22 mars, certains membres de ce mouvement très proche du palais ne manquent pas de se défendre. «Karim n’est pas responsable de la défaite», a affirmé Abdoulaye Baldé sur les ondes de Rfi. Auparavant, Innocence Ntab Ndiaye, ministre d’Etat ministre de la Fonction publique conseillait au président de l’ANOCI de prendre du recul pour revenir en 2012. Ce retour pourrait-il se faire en la présence d’Idrissa Seck à côté de Wade ? En tout cas, le maire de Thiès ne cesse de clamer haut et fort que son ambition est de devenir le quatrième président de la République du Sénégal. Cette ambition ne cadre sans doute pas avec la poursuite de «la marche vers le sommet» de la Génération du Concret. A moins qu’il ait un compromis entre les deux parties.
Le chef de file de l'URD, Djibo Laïty Ka
Pendant sa conférence de presse à la permanence du PDS, Idrissa Seck n’avait pas manqué d’écorcher Djibo Laïty Ka. Il a en fait, tourné en dérision cet allié du président de la République, le leader du l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD). Même s’ils avaient adopté le mépris face aux propos de l’ex fils putatif du président Abdoulaye Wade, les rénovateurs n’avaient pas du tout apprécié l’attitude du maire de Thiès. Quand il était aux affaires, il aurait même refusé l’entrée du DLK dans le gouvernement. Son retour ne sera manifestement pas du goût des rénovateurs. Ce sera sans doute un autre choc des ambitions au sein de la majorité présidentielle. Djibo Leyti Kâ veut lui aussi devenir le quatrième président du Sénégal.
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