On assiste à un «accaparement» des collectivités locales par l’Alliance des Forces de Progrès et le Parti socialiste. Depuis trois jours, la bipolarisation PS-AFP gagne du terrain, malgré les mises en garde des partis alliés. Leader du Mouvement pour le Socialisme et l’Unité (MSU), Massène Niang sentant certainement le danger venir avait récemment averti. A travers un communiqué rendu public, il avait déclaré que son parti n’acceptera que les Collectivités gagnées soient accaparées par les autres formations politiques membres de Bennoo Siggil Senegaal. Les camardes de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall réunis au sein de la Coalition Dekkal Ngor avaient également sonné l’alerte. Pour s’être alliés avec «Bennoo» dans plusieurs localités, ils avaient demandé leur part du gâteau, déclarant avoir participé financièrement à la hauteur des autres «grands partis» de la Coalition.
A la lumière des développements intervenus durant ces dernières 48h, on peut dire sans risque de se tromper que l’appel n’a pas eu les échos escomptés. Car la part du Lion est revenue aux socialistes et progressistes. El-Hadji Malick Gackou installé à la tête du Conseil Régional de Dakar, son camarade Madieyna Diouf est en pôle position pour devenir maire de kaolack, malgré la candidature du «Jallarbiste» Mamadou Diop «Castro».
Dans les communes d’arrondissement de Dakar, la mainmise socialiste est visible. Alioune Ndoye du Parti socialiste remplace le libéral Fadel Gaye à la tête de la Commune d’arrondissement de Dakar-Plateau. Son camarade Jean Baptiste Diouf a été installé à Grand-Dakar. A Dalifort, le socialiste Idrissa Diallo a succédé au vice-président du Sénat Kansoubaly NDiaye à la tête de la Commune de Dalifort. Ses camarades Alioune Badara Faye et Mbacké Diop prennent le trône à Wakhinane Nimzatt et Keur Massar. Aïda Sow Diawara s’empare de la mairie de Golf Sud alors que Doudou Issa Niasse toujours du PS est en pole position pour revenir aux commandes à Biscuiterie. A la Médina, l’avocat Me Biram Sassoum Sy a été élu maire. Le tout sera manifestement couronné par l’élection de Khalifa Sall à la tête de la mairie de Dakar. Dans les régions, Me Aissata Tall Sall et Aminata Mbengue Ndiaye vont sans doute occuper le fauteuil du maire respectivement à Podor et à Louga.
A Dakar, comme lots de consolation, les alliés se contentent pour le moment des postes de vice président. Le chargé des élections de la Ligue Démocratique (LD), Ousmane Badiane, retrouve son fauteuil de premier vice-président tandis le président de la Fédération démocratique des écologistes du Sénégal (Fdes) occupe celui de deuxième vice président chargé des questions environnementales. N’eu été l’intense lobbying qu’il a fait en déclarant sa candidature, Aly Aïdar n’aurait certainement pas occupé ce poste stratégique. Tout comme Massène Niang du MSU qui devient secrétaire élu au Conseil régional. Ils ont plus de chance que les responsables de Yonou Askan Wi, Madieye Mbodji et compagnie, le leader du Mouvement pour l’Alternance générationnelle, Cheikh Sarr, les camarades de Amath Dansokho du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit), et du Mouvement pour la Réforme et le développement social (MRDS) de l’imam Mbaye Niang etc. qui, apparemment sont laissés en rade dans le «pathio».
Pour le moment, seul, Cheikh Bamba Ndiaye échappe à cette bipolarisation. Un fait que le leader du Front pour le Socialisme et la Démocratie (FSD/BJ) doit à son courage. Il a osé défier le bataillon de Wade composé des ministres Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy, Awa Ndiaye, Bacar Dia, Me Madické Niang et une kyrielle d’autres personnes du régime en conduisant la liste majoritaire de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal dans la vieille ville. Un exercice suicidaire récompensé par une éclatante victoire.
Le choix des hommes s’est-il fait sur la base du poids électoral ? La participation financière est-elle prise en compte ? En tout cas, la colère et la frustration grondent. Beaucoup de responsables de l’opposition ruminent leurs récriminations tout en évitant de prendre la responsabilité historique de casser cette unité.
Ces regrets ont certainement envahi les esprits d’une partie de ces responsables politiques de l’opposition. Cette situation menace les prochaines alliances pour 2012. Et ce qui est sûr c’est que l’implosion de la dynamique unitaire va affaiblir le camp de l’opposition face à un pouvoir assoiffé de revanche.
A la lumière des développements intervenus durant ces dernières 48h, on peut dire sans risque de se tromper que l’appel n’a pas eu les échos escomptés. Car la part du Lion est revenue aux socialistes et progressistes. El-Hadji Malick Gackou installé à la tête du Conseil Régional de Dakar, son camarade Madieyna Diouf est en pôle position pour devenir maire de kaolack, malgré la candidature du «Jallarbiste» Mamadou Diop «Castro».
Dans les communes d’arrondissement de Dakar, la mainmise socialiste est visible. Alioune Ndoye du Parti socialiste remplace le libéral Fadel Gaye à la tête de la Commune d’arrondissement de Dakar-Plateau. Son camarade Jean Baptiste Diouf a été installé à Grand-Dakar. A Dalifort, le socialiste Idrissa Diallo a succédé au vice-président du Sénat Kansoubaly NDiaye à la tête de la Commune de Dalifort. Ses camarades Alioune Badara Faye et Mbacké Diop prennent le trône à Wakhinane Nimzatt et Keur Massar. Aïda Sow Diawara s’empare de la mairie de Golf Sud alors que Doudou Issa Niasse toujours du PS est en pole position pour revenir aux commandes à Biscuiterie. A la Médina, l’avocat Me Biram Sassoum Sy a été élu maire. Le tout sera manifestement couronné par l’élection de Khalifa Sall à la tête de la mairie de Dakar. Dans les régions, Me Aissata Tall Sall et Aminata Mbengue Ndiaye vont sans doute occuper le fauteuil du maire respectivement à Podor et à Louga.
A Dakar, comme lots de consolation, les alliés se contentent pour le moment des postes de vice président. Le chargé des élections de la Ligue Démocratique (LD), Ousmane Badiane, retrouve son fauteuil de premier vice-président tandis le président de la Fédération démocratique des écologistes du Sénégal (Fdes) occupe celui de deuxième vice président chargé des questions environnementales. N’eu été l’intense lobbying qu’il a fait en déclarant sa candidature, Aly Aïdar n’aurait certainement pas occupé ce poste stratégique. Tout comme Massène Niang du MSU qui devient secrétaire élu au Conseil régional. Ils ont plus de chance que les responsables de Yonou Askan Wi, Madieye Mbodji et compagnie, le leader du Mouvement pour l’Alternance générationnelle, Cheikh Sarr, les camarades de Amath Dansokho du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit), et du Mouvement pour la Réforme et le développement social (MRDS) de l’imam Mbaye Niang etc. qui, apparemment sont laissés en rade dans le «pathio».
Pour le moment, seul, Cheikh Bamba Ndiaye échappe à cette bipolarisation. Un fait que le leader du Front pour le Socialisme et la Démocratie (FSD/BJ) doit à son courage. Il a osé défier le bataillon de Wade composé des ministres Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy, Awa Ndiaye, Bacar Dia, Me Madické Niang et une kyrielle d’autres personnes du régime en conduisant la liste majoritaire de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal dans la vieille ville. Un exercice suicidaire récompensé par une éclatante victoire.
Le choix des hommes s’est-il fait sur la base du poids électoral ? La participation financière est-elle prise en compte ? En tout cas, la colère et la frustration grondent. Beaucoup de responsables de l’opposition ruminent leurs récriminations tout en évitant de prendre la responsabilité historique de casser cette unité.
Ces regrets ont certainement envahi les esprits d’une partie de ces responsables politiques de l’opposition. Cette situation menace les prochaines alliances pour 2012. Et ce qui est sûr c’est que l’implosion de la dynamique unitaire va affaiblir le camp de l’opposition face à un pouvoir assoiffé de revanche.