Le président de la République a réaffirmé sa volonté de dépénaliser les délits de presse. Abdoulaye Wade l’a annoncé ce jeudi 12 mars lors d’une audience accordée aux correspondants de la région de Kaolack. Le chef de l’Etat s’est voulu plus précis en indiquant qu’un projet de loi sur la dépénalisation des délits de presse sera soumis au conseil des ministres. En principe le Conseil des ministres devrait se tenir ce vendredi 13 mars 2009 compte tenu de sa tournée ce jeudi à Kaolack.
En cette période de campagne électorale, cette annonce du président de la République laisse sceptique une certaine frange de la population surtout dans le milieu de la presse. Un enseignant du droit de la presse, Djibril Ndoye tente d’analyser les aspects positifs et négatifs de cette volonté du chef de l’Etat. «Elle va permettre une plus grande liberté de presse, et réduire les peines d’empoissonnement infligées à des journalistes. Et d’autre part, il peut y avoir des dérives de la part des journalistes», a-t-il indiqué. Pour le juriste, «tout dépend de ce que les journalistes vont faire de cette loi. Certes il peut y avoir des sanctions pécuniaires, mais il est plus sûr d’appliquer des mesures coercitives pour qu’il n’y est pas trop de laisser-aller», a précisé Djibril Ndoye.
Des citoyens lambda interrogés sur ces affirmations de Abdoulaye Wade ont été dubitatifs. Pour Lamine Diop, cela n’est pas gratuit. «L’Etat interpelle les journalistes pour qu’ils se conforment aux règles de l’éthique et de la déontologie. Avec cette situation qui prévaut c'est une façon de rendre le climat entre l’Etat et les Médias apaisé », a-t-il fait savoir.
De l'avis de l'enseignante Madame Ndiaye née Beatrice Senghor, ce projet de loi sur la dépénalisation des délits de presse constitue une stratégie de communication car le président est indexé de tous les cotés par les médias. «Je pense que c’est un piège que le président de la République tend à la presse sénégalaise. Il faut s’en méfier surtout que nous sommes en campagne électorale», a soutenu l'enseignante.
Par contre Lamine Diop a, quand à lui, demandé qu’on prenne au mot le président de la République. Cette proposition de loi est, selon lui, saluée par les citoyens lambdas. Lamine Diop a estimé que "c’est une bataille récompensée et une plus grande vertu de la démocratie".
En cette période de campagne électorale, cette annonce du président de la République laisse sceptique une certaine frange de la population surtout dans le milieu de la presse. Un enseignant du droit de la presse, Djibril Ndoye tente d’analyser les aspects positifs et négatifs de cette volonté du chef de l’Etat. «Elle va permettre une plus grande liberté de presse, et réduire les peines d’empoissonnement infligées à des journalistes. Et d’autre part, il peut y avoir des dérives de la part des journalistes», a-t-il indiqué. Pour le juriste, «tout dépend de ce que les journalistes vont faire de cette loi. Certes il peut y avoir des sanctions pécuniaires, mais il est plus sûr d’appliquer des mesures coercitives pour qu’il n’y est pas trop de laisser-aller», a précisé Djibril Ndoye.
Des citoyens lambda interrogés sur ces affirmations de Abdoulaye Wade ont été dubitatifs. Pour Lamine Diop, cela n’est pas gratuit. «L’Etat interpelle les journalistes pour qu’ils se conforment aux règles de l’éthique et de la déontologie. Avec cette situation qui prévaut c'est une façon de rendre le climat entre l’Etat et les Médias apaisé », a-t-il fait savoir.
De l'avis de l'enseignante Madame Ndiaye née Beatrice Senghor, ce projet de loi sur la dépénalisation des délits de presse constitue une stratégie de communication car le président est indexé de tous les cotés par les médias. «Je pense que c’est un piège que le président de la République tend à la presse sénégalaise. Il faut s’en méfier surtout que nous sommes en campagne électorale», a soutenu l'enseignante.
Par contre Lamine Diop a, quand à lui, demandé qu’on prenne au mot le président de la République. Cette proposition de loi est, selon lui, saluée par les citoyens lambdas. Lamine Diop a estimé que "c’est une bataille récompensée et une plus grande vertu de la démocratie".
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