Les mouvements d’activistes à savoir, Africa First, la Coalition citoyenne le peuple, FRAPP, Luttons contre l'indiscipline au Sénégal (LCIS), Nittu dëgg Valeurs, Sénégal notre priorité (SNP), Y'en a marre ont envahi les rues de la commune du Dakar Plateau, ce samedi pour lancer la campagne contre ‘’l'illégal’’ parrainage électoral. Selon eux, si ce parrainage passe, ce serait le début d’un ‘’hold-up’’ électoral. Ils ont déposé une demande d’autorisation à la préfecture pour manifester contre ce parrainage le mercredi 23 mars 2022 à la place de la Nation.
« Nous nous sommes mobilisés pour dire non à ce parrainage électoral. La première raison qui doit suffire à tous les Sénégalais, c’est que la Cour de justice de la CEDEAO a rendu en 2021, une décision qui ordonnait à l’Etat du Sénégal de sortir le parrainage électoral du code électoral sénégalais parce que c’est antidémocratique. Et cette Cour avait donné 6 mois à l’Etat du Sénégal pour lui donner un rapport attestant que le parrainage a été sorti de code électoral. À notre grande surprise, nous voyons cette fois-ci, le Président Macky Sall et son ministre de l'Intérieur réintroduire dans le code électoral pour les élections à venir le parrainage. Nous demandons au Chef de l’Etat Macky Sall, Président de l’Union Africaine que la Cour de justice de la CEDEAO est une Cour Africaine. Il devait être le premier à respecter et à faire respecter les décisions des institutions africaines, des juridictions africaines », martèle Guy Marius Sagna.
Poursuivant ses propos, l’activiste, coordonnateur du FRAPP France dégage ajoute : « Compte tenu de ce qui s’est passé en 2019, nous ne voulons pas assister à des sélections législatives. Mais nous voulons que des élections législatives soient organisées. Le président Macky Sall veut se choisir les adversaires de ses candidats à lui. Et nous disons que cela est tout simplement inacceptable. Quand il garde les cartes d’électeurs des Sénégalais, il décide de qui vote et de qui ne vote pas. En plus de choisir qui seront les électeurs, il veut se donner le droit de choisir qui seront les candidats. Nous ne voulons pas participer à des élections tronquées, truquées, à des sélections où des parodies d’élections ».
Mieux précise Guy Marius Sagna, « rien que la caution de 15 millions, qui est une manière de dire que seul les riches ou les voleurs de la république peuvent être candidat. Rien que cela, est inacceptable en démocratie. Si le Président Macky Sall à un problème de liste parallèle interne à son camp, il n’a qu’a les régler par des moyens autres que ce procédé déclaré illégal, antidémocratique par la Cour de justice de la CEDEAO. Nous sommes venues lancer cette campagne, distribuer des flyers, parler aux citoyens pour les inviter à notre manifestation du mercredi 23 mars 2022 à partir de 15 heures de la place de la nation au rond-point de la Rts, en passant par l’avenue Blaise Diagne, pour aboutir devant le ministère de l’Intérieur ».
Selon lui, « le ministre de l’Intérieur ne sait pas que la Cour de justice de la CEDEAO avait pris une décision il y a 1 an pour inviter l’Etat du Sénégal à supprimer le parrainage. Comme le ministre l’ignore, nous allons le lui rappeler le mercredi 23 prochains par une manifestation pacifique. C’est pourquoi nous avons déposé sur la table du Préfet de Dakar une lettre l’informant de notre volonté de manifester ». À en croire M. Sagna, « si ce parrainage passe, ce serait le début d’un hold-up électoral, du vol des élections législatives. Nous appelons à la résistance ».
« Nous nous sommes mobilisés pour dire non à ce parrainage électoral. La première raison qui doit suffire à tous les Sénégalais, c’est que la Cour de justice de la CEDEAO a rendu en 2021, une décision qui ordonnait à l’Etat du Sénégal de sortir le parrainage électoral du code électoral sénégalais parce que c’est antidémocratique. Et cette Cour avait donné 6 mois à l’Etat du Sénégal pour lui donner un rapport attestant que le parrainage a été sorti de code électoral. À notre grande surprise, nous voyons cette fois-ci, le Président Macky Sall et son ministre de l'Intérieur réintroduire dans le code électoral pour les élections à venir le parrainage. Nous demandons au Chef de l’Etat Macky Sall, Président de l’Union Africaine que la Cour de justice de la CEDEAO est une Cour Africaine. Il devait être le premier à respecter et à faire respecter les décisions des institutions africaines, des juridictions africaines », martèle Guy Marius Sagna.
Poursuivant ses propos, l’activiste, coordonnateur du FRAPP France dégage ajoute : « Compte tenu de ce qui s’est passé en 2019, nous ne voulons pas assister à des sélections législatives. Mais nous voulons que des élections législatives soient organisées. Le président Macky Sall veut se choisir les adversaires de ses candidats à lui. Et nous disons que cela est tout simplement inacceptable. Quand il garde les cartes d’électeurs des Sénégalais, il décide de qui vote et de qui ne vote pas. En plus de choisir qui seront les électeurs, il veut se donner le droit de choisir qui seront les candidats. Nous ne voulons pas participer à des élections tronquées, truquées, à des sélections où des parodies d’élections ».
Mieux précise Guy Marius Sagna, « rien que la caution de 15 millions, qui est une manière de dire que seul les riches ou les voleurs de la république peuvent être candidat. Rien que cela, est inacceptable en démocratie. Si le Président Macky Sall à un problème de liste parallèle interne à son camp, il n’a qu’a les régler par des moyens autres que ce procédé déclaré illégal, antidémocratique par la Cour de justice de la CEDEAO. Nous sommes venues lancer cette campagne, distribuer des flyers, parler aux citoyens pour les inviter à notre manifestation du mercredi 23 mars 2022 à partir de 15 heures de la place de la nation au rond-point de la Rts, en passant par l’avenue Blaise Diagne, pour aboutir devant le ministère de l’Intérieur ».
Selon lui, « le ministre de l’Intérieur ne sait pas que la Cour de justice de la CEDEAO avait pris une décision il y a 1 an pour inviter l’Etat du Sénégal à supprimer le parrainage. Comme le ministre l’ignore, nous allons le lui rappeler le mercredi 23 prochains par une manifestation pacifique. C’est pourquoi nous avons déposé sur la table du Préfet de Dakar une lettre l’informant de notre volonté de manifester ». À en croire M. Sagna, « si ce parrainage passe, ce serait le début d’un hold-up électoral, du vol des élections législatives. Nous appelons à la résistance ».