Sénégal - élection réplique Me Ousmane Ngom: "Masseck Ndiaye a perdu son sang froid"

Les libéraux de Saint-Louis lavent leur linge sale par voie de presse. Suite aux accusations de Ousmane Masseck Ndiaye imputant de manière implicite la défaite des libéraux par des activités fractionnistes de Me Ousmane Ngom, la réplique du camp de ce dernier a été automatique. Ainsi, par la voix de Youssoupha Diallo Me Ousmane Ngom contre attaque en mettant en cause le comportement du maire sortant, Ousmane Masseck Ndiaye qui est à l’origine de leur débâcle. «Au nom de Me Ousmane Ngom, nous initié cette rencontre parce que Ousmane Masseck Ndiaye au lieu de faire une introspection et une autocritique, il verse dans les dérapages verbaux. Il a perdu son sang froid. Il fait des allusions graves», a indiqué le lieutenant de Me Ousmane Ngom. Et de marteler : «comme il n’a pas le courage de citer nommément Me Ousmane Ngom, nous le citons lui. Aujourd’hui c’est la coalition Sopi qui devrait se retrouver pour tirer le bilan. Mais comme à ses habitudes fractionnistes et solitaires, il ressemble à un général qui a perdu la bataille et qui accuse les troupes. Un général qui perd doit démissionner».

Le camp du ministre des Mines, de l’Industrie et des PME n’y va pas du dos de la cuillère. «Nous pensons que Ousmane Masseck Ndiaye devrait expliquer sur son double échec. Il a échoué à Saint-Louis en tant que tête de liste et au niveau national en tant que directeur des structures du parti. Parce que la défaite est la conséquence des mauvaises investitures». Youssoupha Diallo a justifié la défaite libérale dans la capitale du nord par le fait «Ousmane Masseck Ndiaye est le seul maire qui a des sens interdits dans sa ville. Il n’ose pas mettre les pieds à Guet Ndar et Pikine». L’autre facteur à l’origine de la débâcle est lié au fait que «Ousmane Masseck Ndiaye a conduit de manière sectaire et clanique la campagne et mettant à l’écart Marie Tew Niang, Ousmane Ngom, le responsable de l’URD (Union pour le Renouveau Démocratique). En plus le comité électoral ne s’est jamais réuni. Donc, une absence totale de concertation». Et de poursuivre ses charges contre le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, «personne ne sait où est passé le financement de la campagne qu’il a géré. Il s’est accaparé des fonds et a refusé de dépenser pour la campagne. Il y a eu beaucoup de promesses non tenues aussi bien du côté des jeunes que des femmes».