Djili Ba travaille dans le tourisme. Ce qu’il attend des politiques, c’est une solution économique à la crise casamançaise : « Celui qui viendra avec une solution économique pour le cas de la Casamance, je serais près à voter pour lui. Parce que beaucoup de gens sont obligés d’aller dans le maquis croyant qu’ils vont trouver mieux. Si on crée des emplois, je pense que le problème de la Casamance peut se régler. »
A quelques encablures de la cathédrale Saint-Antoine de Padoue, où le curé délivre régulièrement des messages de paix, Sylvain Tendeng, un jeune de 22 ans, souhaite une meilleure politique en matière d’éducation : « Jusqu’à présent, depuis le mois d’octobre, les professeurs et les élèves sont en grève. Ici, en Casamance, nous n’avons pas les meilleures conditions pour les études. »
Dans les rues de Ziguinchor, il n’y a quasiment pas d’affiches des candidats à la présidentielle. Ici, la campagne électorale commence timidement et les habitants sont surtout préoccupés par leurs problèmes au quotidien.
Source: RFI