Les rues de Dakar sont devenues irrespirables à cause des ordures déversées par les éboueurs
Les travailleurs du nettoiement regroupés au sein du Front unitaire des syndicats du nettoiement ont déclenché à partir de ce mercredi 18 février, une grève de 48h, en plus de la suspension des activités de ramassage d’ordures à Dakar et à Yenne. Ils tenu une assemblée générale hier et aujourd’hui. Ces agents de nettoiement, au nombre de 1500, sont employés par l’entente Cadak Car et la société Véolia.
Ils ont déversé des ordures dans les principales artères de la ville. Ainsi, c’est une odeur pestilentielle qui se dégage et polluent la capitale sénégalaise. Les ramasseurs d’ordures ont tout bonnement renversé les bacs à ordures .C’est à la rue 15 de la médina qu’ils se sont réunis en assemblée générale ce matin, mercredi 18 février. Ils ont aussi décrété le boycott des ordures jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Ils ont exigé l’amélioration de leurs conditions de travail. Le syndicat a estimé que «les agents sont mal payés, en plus ils ne disposent pas de protection médicale». L’un des responsables, Sidi Amar a affirmé à ce propos : «nous sommes en grève à cause des conditions de travail auxquelles nous faisons face. Tout d’abord les salaires ne suffisent pas, ça tourne autour de 75000f CFA. Et pour la protection sociale, elle est quasiment inexistante. Nous ne bénéficions ni de congé, ni de prime de travail».
Selon , le secrétaire général du syndicat des travailleurs du nettoiement,« le manque de considération des pouvoirs publics à l’encontre des travailleurs qui est exprimés à travers la faiblesse des moyens mis à la disposition du secteur, l’insuffisance de matériel et l’absence de motivation des agents, ne peut trouver autre réponse que le déclenchement de leur mot d’ordre», a fait savoir Madani Sy.
«Il y a des tuberculeux parmi les agents et il n’y a pas de vaccination pour les travailleurs comme le faisait l’agence Ama- Sénégal. Au temps d’Ama- Sénégal, on nous appelait périodiquement pour nous vacciner. Depuis presque trois ans on n’a pas été vacciné», s’est-il offusqué.
Les travailleurs du nettoiement donnent ainsi, un ultimatum à l’Etat, si les choses ne se règlent pas, les ramasseurs d’ordures promettent d’installer l’insalubrité totale dans le pays.
Ils ont déversé des ordures dans les principales artères de la ville. Ainsi, c’est une odeur pestilentielle qui se dégage et polluent la capitale sénégalaise. Les ramasseurs d’ordures ont tout bonnement renversé les bacs à ordures .C’est à la rue 15 de la médina qu’ils se sont réunis en assemblée générale ce matin, mercredi 18 février. Ils ont aussi décrété le boycott des ordures jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Ils ont exigé l’amélioration de leurs conditions de travail. Le syndicat a estimé que «les agents sont mal payés, en plus ils ne disposent pas de protection médicale». L’un des responsables, Sidi Amar a affirmé à ce propos : «nous sommes en grève à cause des conditions de travail auxquelles nous faisons face. Tout d’abord les salaires ne suffisent pas, ça tourne autour de 75000f CFA. Et pour la protection sociale, elle est quasiment inexistante. Nous ne bénéficions ni de congé, ni de prime de travail».
Selon , le secrétaire général du syndicat des travailleurs du nettoiement,« le manque de considération des pouvoirs publics à l’encontre des travailleurs qui est exprimés à travers la faiblesse des moyens mis à la disposition du secteur, l’insuffisance de matériel et l’absence de motivation des agents, ne peut trouver autre réponse que le déclenchement de leur mot d’ordre», a fait savoir Madani Sy.
«Il y a des tuberculeux parmi les agents et il n’y a pas de vaccination pour les travailleurs comme le faisait l’agence Ama- Sénégal. Au temps d’Ama- Sénégal, on nous appelait périodiquement pour nous vacciner. Depuis presque trois ans on n’a pas été vacciné», s’est-il offusqué.
Les travailleurs du nettoiement donnent ainsi, un ultimatum à l’Etat, si les choses ne se règlent pas, les ramasseurs d’ordures promettent d’installer l’insalubrité totale dans le pays.