Le chef de l'Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade
«J’ai décidé de dépénaliser les délits de presse. J’en ferai ce vendredi (13 mars) la proposition au conseil des ministres», c’est en ces termes que le chef de l’Etat Abdoulaye Wade a annoncé la nouvelle aux journalistes. Il a précisé : «vous êtes le journalisme d’avenir, je vous fais confiance, c’est pourquoi je vais vous donner la primeur d’une information que je n’ai pas encore partagée avec mon entourage». Pour convaincre son audience Abdoulaye Wade a laissé entendre qu’il fonde sa décision sur sa propre volonté et non sur une pression venant de quelque bord que ce soit. «Cela veut dire que je ne veux pas qu’il y ait une épée de Damoclès suspendue sur les têtes des journalistes et qui ne favorise guère leur plein épanouissement» a défendu le président de la République.
Selon lui, «le niveau de la démocratie sénégalaise est tel qu’il est inadmissible d’envoyer un journaliste en prison parce qu’il aurait diffamé, insulté ou dit des contre vérités portant atteinte à un citoyen». Toutefois, il a tenu à mettre en garde les professionnels de l’information. «Cela ne constitue point une raison pour que le journaliste se complaise à faire n’importe quoi» a indiqué Me Abdoulaye Wade. Il a ajouté que pour n’importe quel délit, la justice sévira, «mais pas en correctionnelle, ce sera devant le tribunal civil car il faudra quand même que le plaignant puisse aussi jouir de ses droits». Le chef de l’Etat a été formel. Ce sera finalement une amende si le journaliste est reconnu coupable avec, probablement, une publication du procès verbal d’audience dans des journaux de la place, mais pas la prison, a-t-il fait savoir.
Selon lui, «le niveau de la démocratie sénégalaise est tel qu’il est inadmissible d’envoyer un journaliste en prison parce qu’il aurait diffamé, insulté ou dit des contre vérités portant atteinte à un citoyen». Toutefois, il a tenu à mettre en garde les professionnels de l’information. «Cela ne constitue point une raison pour que le journaliste se complaise à faire n’importe quoi» a indiqué Me Abdoulaye Wade. Il a ajouté que pour n’importe quel délit, la justice sévira, «mais pas en correctionnelle, ce sera devant le tribunal civil car il faudra quand même que le plaignant puisse aussi jouir de ses droits». Le chef de l’Etat a été formel. Ce sera finalement une amende si le journaliste est reconnu coupable avec, probablement, une publication du procès verbal d’audience dans des journaux de la place, mais pas la prison, a-t-il fait savoir.