Des homosexuels en train de célébrer un mariage (photo archive)
Les habitants d’un quartier de Thiès s’y sont pris à deux reprises pour exhumer un homosexuel enterré dans leur cimetière avant d’aller déposer la dépouille mortelle au domicile de ses parents, rapporte dimanche la Radio futurs médias (RFM).
Tout s’est déroulé samedi, quand dans la matinée décède à l’hôpital Saint-Jean de Dieu des suites d’une maladie, M. Diallo, un homosexuel notoirement connu. Refoulés des mosquées des quartiers Hersent et Mbambara où ils voulaient organiser une prière mortuaire, les proches du défunt procèdent discrètement à son enterrement au cimetière situé au quartier Darou Salam 2.
Mis au courant, les habitants, au comble de l’indignation et au prix d’une chaude empoignade avec les parents de l’homosexuel, déterrent ce dernier. Mais à l’arrivée des sapeurs pompiers et des policiers, ils sont obligés de le remettre dans sa tombe.
Ce n’était que pour quelques heures, car dés le départ des forces de sécurité, les populations reviennent à la charge pour déterrer le corps de M. Diallo et le traîner sur une distance de 300 mètres jusqu’au domicile des parents où ils l’abandonnent.
Aux dernières nouvelles, on en était à se demander quel sort allait être réservé à la dépouille mortelle de l’homosexuel.
Une dame du nom de Racky Cissé témoigne au micro de nos confrères de la RFM : «il l’ont trainé jusqu’au domicile de ses parents. Et ils se sont tous enfuis. Les traces sont visibles et le défunt n'avait plus le linceul. C’était horrible. Je n’ai jamais vu une scène aussi horrible. Profanation de sa tombe, c’est un être humain quand bien même puisqu’il est décédé seul Dieu a le pouvoir de décider de son traitement».
La famille a décidé d'enterrer le défunt homosexuel dans l'enceinte du domicile familial après avoir obtenu une autorisation de la police.
Tout s’est déroulé samedi, quand dans la matinée décède à l’hôpital Saint-Jean de Dieu des suites d’une maladie, M. Diallo, un homosexuel notoirement connu. Refoulés des mosquées des quartiers Hersent et Mbambara où ils voulaient organiser une prière mortuaire, les proches du défunt procèdent discrètement à son enterrement au cimetière situé au quartier Darou Salam 2.
Mis au courant, les habitants, au comble de l’indignation et au prix d’une chaude empoignade avec les parents de l’homosexuel, déterrent ce dernier. Mais à l’arrivée des sapeurs pompiers et des policiers, ils sont obligés de le remettre dans sa tombe.
Ce n’était que pour quelques heures, car dés le départ des forces de sécurité, les populations reviennent à la charge pour déterrer le corps de M. Diallo et le traîner sur une distance de 300 mètres jusqu’au domicile des parents où ils l’abandonnent.
Aux dernières nouvelles, on en était à se demander quel sort allait être réservé à la dépouille mortelle de l’homosexuel.
Une dame du nom de Racky Cissé témoigne au micro de nos confrères de la RFM : «il l’ont trainé jusqu’au domicile de ses parents. Et ils se sont tous enfuis. Les traces sont visibles et le défunt n'avait plus le linceul. C’était horrible. Je n’ai jamais vu une scène aussi horrible. Profanation de sa tombe, c’est un être humain quand bien même puisqu’il est décédé seul Dieu a le pouvoir de décider de son traitement».
La famille a décidé d'enterrer le défunt homosexuel dans l'enceinte du domicile familial après avoir obtenu une autorisation de la police.