Les échauffourées constituent une tradition bien ancrée au PDS
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a renoué avec les démons de la violence. La réunion préparatoire de placement et de vente des cartes, prévue ce dimanche 21 décembre au CDEPS de Kaolack commune (200km) a tourné au vinaigre. Elle n’a presque pas pu se tenir. C’était une confusion généralisée. Dès le début des travaux aux environs de 11h, une bande de jeunes «nervis» a envahi la salle. Ils ont, ainsi, semé le désordre. Ce qui va, en effet, constituer l’étincelle qui va allumer la mèche. Une bataille rangée s’est, en conséquence, éclatée entre les militants. Ces rixes ont, à cet effet, bloqué les travaux. Il s’est passé des heures avant le retour au calme. Ces échauffourées ont débordé jusqu’à se transposer dans l’enceinte du local. C’est là où les jets de pierres ont commencé. Et, c’est le sauve qui peut.
Ces altercations ont, ainsi, occasionné des victimes. Six (6) jeunes se sont gravement blessés. Ils ont été transportés d’urgence à l'hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse.
Le secrétaire général de la fédération urbaine, Ousseynou Goumballa qui a convoqué la réunion semble ne pas être surpris par la tournure des événements. «Je ne suis pas vraiment ébranlé par cet incident. C’est une situation naturelle et normale pour un parti en ascension», a-t-il indiqué. Il a, aussi, ajouté que «ces tentatives de sabotage manifeste sont encore loin de freiner sa détermination de servir le PDS et son secrétaire général national, le président Abdoulaye Wade». Ouseynou Goumbala a, en outre saisi l'occasion pour inviter ces «détracteurs» à se conduire autrement parce que, selon lui, «rien ne pourra lui barrer la route sur les activités qu'il entend dérouler en direction des prochaines élections locales du 22 Mars 2009».
De l’autre (celui du député Salif Ba), c’est un autre discours. Tout à fait différent. Le coordonnateur des activités de cette sensibilité, le docteur Hady Niasse a dénoncé la négligence à laquelle le directoire national du PDS dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye a fait montre dans la restructuration du parti.
Il a plaidé pour la dissolution des fédérations que l’ancien numéro 2 du PDS, Macky Sall avait installées depuis trois ans. «Macky Sall est parti, il faut que les structures qu'il a mises en place partent aussi, car aucune d'entre elles n'a répondu aux principes et aux réalités qui s'imposent aujourd'hui», a-t-il fait remarquer. Hady Niasse cite l'exemple de Kaolack où le secrétaire général de la fédération vient de convoquer sa première réunion depuis son installation le 20 Novembre 2005.
Même son de cloche du côté du député El Hadji Malick Gueye. Le président de la fédération départementale, El Hadji Malick Guèye a, pour sa part, estimé «qu'il est temps que le directoire du parti revoit sa copie en reprenant la restructuration du parti et surtout en mettant les porteurs de voix en bonne position». Il a, par ailleurs, indiqué «qu'en politique, on ne peut guère agir quant on est minoritaire. Ce qui est aujourd'hui le cas chez la plupart des responsables dirigeant le parti. Il est devenu une nécessité de rompre avec ces vielles pratiques. Il faut agir d'une autre manière si on veut faire régner le PDS au pouvoir pendant de longues années encore».
Ces altercations ont, ainsi, occasionné des victimes. Six (6) jeunes se sont gravement blessés. Ils ont été transportés d’urgence à l'hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse.
Le secrétaire général de la fédération urbaine, Ousseynou Goumballa qui a convoqué la réunion semble ne pas être surpris par la tournure des événements. «Je ne suis pas vraiment ébranlé par cet incident. C’est une situation naturelle et normale pour un parti en ascension», a-t-il indiqué. Il a, aussi, ajouté que «ces tentatives de sabotage manifeste sont encore loin de freiner sa détermination de servir le PDS et son secrétaire général national, le président Abdoulaye Wade». Ouseynou Goumbala a, en outre saisi l'occasion pour inviter ces «détracteurs» à se conduire autrement parce que, selon lui, «rien ne pourra lui barrer la route sur les activités qu'il entend dérouler en direction des prochaines élections locales du 22 Mars 2009».
De l’autre (celui du député Salif Ba), c’est un autre discours. Tout à fait différent. Le coordonnateur des activités de cette sensibilité, le docteur Hady Niasse a dénoncé la négligence à laquelle le directoire national du PDS dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye a fait montre dans la restructuration du parti.
Il a plaidé pour la dissolution des fédérations que l’ancien numéro 2 du PDS, Macky Sall avait installées depuis trois ans. «Macky Sall est parti, il faut que les structures qu'il a mises en place partent aussi, car aucune d'entre elles n'a répondu aux principes et aux réalités qui s'imposent aujourd'hui», a-t-il fait remarquer. Hady Niasse cite l'exemple de Kaolack où le secrétaire général de la fédération vient de convoquer sa première réunion depuis son installation le 20 Novembre 2005.
Même son de cloche du côté du député El Hadji Malick Gueye. Le président de la fédération départementale, El Hadji Malick Guèye a, pour sa part, estimé «qu'il est temps que le directoire du parti revoit sa copie en reprenant la restructuration du parti et surtout en mettant les porteurs de voix en bonne position». Il a, par ailleurs, indiqué «qu'en politique, on ne peut guère agir quant on est minoritaire. Ce qui est aujourd'hui le cas chez la plupart des responsables dirigeant le parti. Il est devenu une nécessité de rompre avec ces vielles pratiques. Il faut agir d'une autre manière si on veut faire régner le PDS au pouvoir pendant de longues années encore».