L’autorité de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) est sérieusement mise en mal par la décision de la Cour d’appel de Dakar sur la forclusion des listes de la Coalition Sopi 2009 à Ndindi et à Ndoulo (Diourbel 146Km). En effet, l’organe de contrôle et de supervision des élections a été débouté par la justice en même temps que la Coalition Benno Siggil Senegaal. Les responsables de cette alliance de l’opposition ainsi que leurs avocats ont tenu ce vendredi une conférence de presse au siège du Parti Socialiste (PS) sis à Colobane pour demander purement et simplement la démission de la CENA.
«Il faut que la CENA pose un acte grave. Cet acte, c’est rendre le tablier» a déclaré l’avocate de l’opposition par ailleurs porte-parole du PS, Me Aïssata Tall Sall. Les responsables de la coalition Benno Siggil Senegaal ne peuvent pas comprendre que la loi confère un super pouvoir à la CENA et que cette dernière soit déboutée pour faute de preuve.
«J’ai rarement rencontré une décision de justice aussi indigente. Et si la CENA qui a le pouvoir de sanction des autorités administratives en effraction en arrive là, c’est parce que c’est grave. Et il faut qu’elle démissionne», a fulminé le porte-parole du PS.
Le chargé de la communication de cette coalition électorale et chargé des élections du PS n’y est pas allé lui aussi du dos de la cuillère. Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les recours de la CENA et de leur coalition ont été joints par la Cour d’appel. Me Aïssata Tall Sall a plaidé à côté de Me El Hadji Guissé qui est par ailleurs membre de la CENA qui s’est vu débouter pour insuffisance de preuves.
Evoquant le code électoral, le responsable socialiste a fait savoir que «l’affirmation de la CENA suffit comme preuve à la cour d’Appel. Car, l’article Lo 135 du code électoral stipule par exemple qu’en cas de perte de procès verbaux par les partis, celui de la CENA fait foi». Par conséquent, a-t-il argumenté, le recours de l’organe de contrôle et de supervision des élections ne devrait pas être rejeté. Pour lui, cette décision de justice a montré que la CENA est «inutile». Mais, s’est-il interrogé, fera-t-elle la lecture pour tirer les mêmes conclusions?»
Le mandataire de la coalition Benno Siggil Senegaal à Ndindy et à Ndoulo, Cheikh Seck va plus loin que Aïssata Tall Sall et Serigne Mbaye Thiam. Il s’est demandé «s’il faut vraiment aller aux élections locales du 22 mars face à une telle forfaiture des autorités ?» Cheikh Seck pense que non. Selon lui, «l’arbitre (Ndlr, Cour d’Appel), est incompétent». Il s’est, également, interrogé sur «l’utilité de la CENA dont le cachet ne fait plus foi devant les autorités judiciaires du pays».
«Il faut que la CENA pose un acte grave. Cet acte, c’est rendre le tablier» a déclaré l’avocate de l’opposition par ailleurs porte-parole du PS, Me Aïssata Tall Sall. Les responsables de la coalition Benno Siggil Senegaal ne peuvent pas comprendre que la loi confère un super pouvoir à la CENA et que cette dernière soit déboutée pour faute de preuve.
«J’ai rarement rencontré une décision de justice aussi indigente. Et si la CENA qui a le pouvoir de sanction des autorités administratives en effraction en arrive là, c’est parce que c’est grave. Et il faut qu’elle démissionne», a fulminé le porte-parole du PS.
Le chargé de la communication de cette coalition électorale et chargé des élections du PS n’y est pas allé lui aussi du dos de la cuillère. Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les recours de la CENA et de leur coalition ont été joints par la Cour d’appel. Me Aïssata Tall Sall a plaidé à côté de Me El Hadji Guissé qui est par ailleurs membre de la CENA qui s’est vu débouter pour insuffisance de preuves.
Evoquant le code électoral, le responsable socialiste a fait savoir que «l’affirmation de la CENA suffit comme preuve à la cour d’Appel. Car, l’article Lo 135 du code électoral stipule par exemple qu’en cas de perte de procès verbaux par les partis, celui de la CENA fait foi». Par conséquent, a-t-il argumenté, le recours de l’organe de contrôle et de supervision des élections ne devrait pas être rejeté. Pour lui, cette décision de justice a montré que la CENA est «inutile». Mais, s’est-il interrogé, fera-t-elle la lecture pour tirer les mêmes conclusions?»
Le mandataire de la coalition Benno Siggil Senegaal à Ndindy et à Ndoulo, Cheikh Seck va plus loin que Aïssata Tall Sall et Serigne Mbaye Thiam. Il s’est demandé «s’il faut vraiment aller aux élections locales du 22 mars face à une telle forfaiture des autorités ?» Cheikh Seck pense que non. Selon lui, «l’arbitre (Ndlr, Cour d’Appel), est incompétent». Il s’est, également, interrogé sur «l’utilité de la CENA dont le cachet ne fait plus foi devant les autorités judiciaires du pays».
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