Le chef de l'Etat du Sénégal, Me Abdoulaye Wade
Les femmes ainsi que les organisations de défense et de promotion des droits de la femme doivent être amères. Elles devraient être déçues à l’issue de la formation du nouveau gouvernement. Seules quatre femmes sont notées dans l’attelage gouvernemental.
Or, le président de la République n’a cessé dans différentes tribunes de prêcher pour la cause féminine. La preuve, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales d’alors, Me Ousmane Ngom, avait dit à propos de cette loi consacrant la parité sur les listes proportionnelles aux élections législatives, que «la population sénégalaise est majoritairement composée de femmes, cette majorité est aussi constatée dans l’actuel fichier électoral. La question de la représentation des femmes devient dès lors une préoccupation actuelle à laquelle il convient de répondre dans un souci d’équité et de justice».
Le chef de l’Etat et son Premier ministre auraient pu donner le signal et faire preuve de gentleman dans ce nouveau gouvernement en augmentant le nombre de femmes à défaut d’avoir la parité. En ce XXIe, la démocratie et l’aspiration à un développement harmonieux recommandent l’équité, l’égalité de l’homme et de la femme par rapport à tous les pouvoirs : gouvernement, Parlement, collectivités locales, organisations de la société civile. On n’élit pas un ministre, Naturellement. Une représentation égale homme-femme n’est pas imaginable au Sénégal. Mais cette faible présence des femmes dans l’attelage gouvernemental montre à plus d’un titre que les sénégalaises sont encore très loin de remporter le combat de la parité.
Hawa Dia Thiam avait bien raison de dire à l’occasion de la célébration du 8 mars 2009 : «malgré la loi sur la parité, il faut nuancer. On n’a toujours pas une loi sur la parité. Le combat sur la parité n’est qu’entamé. On n’a fait que l’ébauché. Il faut que le code électoral soit revu et modifié pour qu’on puisse mettre dans les conditions de recevabilité des listes une disposition qui fait que chaque parti et chaque coalition déposent des listes paritaires».
Les ministres femmes dans ce gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye sont au nombre de quatre. Ndèye Khady DIOP occupe le poste de ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Solidarité nationale, de la Sécurité alimentaire, de l’Entreprenariat féminin, de la Micro finance et de la Petite enfance. Thérese Coumba DIOP est ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique.
Le ministère de l’Agriculture et de la Pisciculture est confié à Fatou GAYE SARR alors que celui de l’Elevage géré par Oumou Khairy Gueye SECK. Et enfin, Aïda MBODJ hérite du ministère de la Transformation alimentaire des Produits agricoles.
Or, le président de la République n’a cessé dans différentes tribunes de prêcher pour la cause féminine. La preuve, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales d’alors, Me Ousmane Ngom, avait dit à propos de cette loi consacrant la parité sur les listes proportionnelles aux élections législatives, que «la population sénégalaise est majoritairement composée de femmes, cette majorité est aussi constatée dans l’actuel fichier électoral. La question de la représentation des femmes devient dès lors une préoccupation actuelle à laquelle il convient de répondre dans un souci d’équité et de justice».
Le chef de l’Etat et son Premier ministre auraient pu donner le signal et faire preuve de gentleman dans ce nouveau gouvernement en augmentant le nombre de femmes à défaut d’avoir la parité. En ce XXIe, la démocratie et l’aspiration à un développement harmonieux recommandent l’équité, l’égalité de l’homme et de la femme par rapport à tous les pouvoirs : gouvernement, Parlement, collectivités locales, organisations de la société civile. On n’élit pas un ministre, Naturellement. Une représentation égale homme-femme n’est pas imaginable au Sénégal. Mais cette faible présence des femmes dans l’attelage gouvernemental montre à plus d’un titre que les sénégalaises sont encore très loin de remporter le combat de la parité.
Hawa Dia Thiam avait bien raison de dire à l’occasion de la célébration du 8 mars 2009 : «malgré la loi sur la parité, il faut nuancer. On n’a toujours pas une loi sur la parité. Le combat sur la parité n’est qu’entamé. On n’a fait que l’ébauché. Il faut que le code électoral soit revu et modifié pour qu’on puisse mettre dans les conditions de recevabilité des listes une disposition qui fait que chaque parti et chaque coalition déposent des listes paritaires».
Les ministres femmes dans ce gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye sont au nombre de quatre. Ndèye Khady DIOP occupe le poste de ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Solidarité nationale, de la Sécurité alimentaire, de l’Entreprenariat féminin, de la Micro finance et de la Petite enfance. Thérese Coumba DIOP est ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique.
Le ministère de l’Agriculture et de la Pisciculture est confié à Fatou GAYE SARR alors que celui de l’Elevage géré par Oumou Khairy Gueye SECK. Et enfin, Aïda MBODJ hérite du ministère de la Transformation alimentaire des Produits agricoles.
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