La secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé initiatrice de l'atelier
Conférencier du séminaire sur le droit à l’image organisé à l’intention des journalistes et des techniciens de la communication sociale, les 18, 19 et 20 mai, Me Mbaye Gueye n’a pas du tout été tendre avec ceux qui portent à la connaissance du public des personnes mises en cause dans des affaires quelconques.
Sans ambages, il a fait savoir que la police viole le droit à l’image. Il a indiqué : «Lorsque la police arrête des personnes présumées coupables, elle appelle la télévision, elle appelle les journalistes, montre les images de ces personnes à la télévision. Le lendemain, ces images sont publiées dans la presse avec un traitement pas du tout favorable à ces prévenus. C’est d’abord une violation du droit à l’image, une violation de la présomption d’innocence».
"D'ailleurs lorsque ces personnes sont jugées, la cour ou le tribunal refuse, souvent, que l’audience soit filmée et montrée à la télévision" fait-il savoir. Si un tribunal ou une cours d’assise, chargé de juger la personne, refuse cela alors la police qui exerce le premier acte de la procédure, c’est-à-dire l’arrestation de la personne doit quand même pouvoir refuser cela a soutenu l’avocat. Il a précisé dans la même foulée, «même quand elles sont déclarées coupables, la loi interdit qu’on les filme pour les exposer au public».
Le conseil du SYNPICS de poursuivre : «C’est également une atteinte à l’honneur et à la dignité de la personne, même le pire des délinquants a le droit à l’honneur et à la dignité. On ne peut pas avant qu’une personne ne soit jugée l’exposer à la vindicte populaire par des photographies». C’est ainsi qu’il a fustigé l’attitude des journalistes qui s’empressent à avoir un scoop et qui se laissent «manipuler» par la police.
Avant toute diffusion ou publication de l’image d’une personne, le diffuseur doit obtenir l’autorisation de la personne concernée. L’exception faisant la règle, seules les personnes publiques dans l’exercice de leur fonction ne sont pas concernées par cette demande d’autorisation, a rappelé l’avocat.
Toutefois, il a soutenu que la violation du droit à l’image n’est pas pénalement sanctionnée. La personne qui est victime d’une violation de son image peut néanmoins saisir le juge civil. En cas de violation extrêmement grave, on utilise d’autres mécanismes juridiques comme la diffamation pour sanctionner pénalement le fait d’avoir utilisé l’image de la personne dans des conditions particulièrement graves.
Le séminaire organisé par le Synpics à Dakar a porté sur le droit à l'image et la couverture médiatique des violences faites aux femmes. L'organisation syndicale des journalistes compte faire le même séminaire pour les correspondants régionaux et les journalistes des autres régions du pays pour un traitement beaucoup plus judicieux de ces sujets.
Sans ambages, il a fait savoir que la police viole le droit à l’image. Il a indiqué : «Lorsque la police arrête des personnes présumées coupables, elle appelle la télévision, elle appelle les journalistes, montre les images de ces personnes à la télévision. Le lendemain, ces images sont publiées dans la presse avec un traitement pas du tout favorable à ces prévenus. C’est d’abord une violation du droit à l’image, une violation de la présomption d’innocence».
"D'ailleurs lorsque ces personnes sont jugées, la cour ou le tribunal refuse, souvent, que l’audience soit filmée et montrée à la télévision" fait-il savoir. Si un tribunal ou une cours d’assise, chargé de juger la personne, refuse cela alors la police qui exerce le premier acte de la procédure, c’est-à-dire l’arrestation de la personne doit quand même pouvoir refuser cela a soutenu l’avocat. Il a précisé dans la même foulée, «même quand elles sont déclarées coupables, la loi interdit qu’on les filme pour les exposer au public».
Le conseil du SYNPICS de poursuivre : «C’est également une atteinte à l’honneur et à la dignité de la personne, même le pire des délinquants a le droit à l’honneur et à la dignité. On ne peut pas avant qu’une personne ne soit jugée l’exposer à la vindicte populaire par des photographies». C’est ainsi qu’il a fustigé l’attitude des journalistes qui s’empressent à avoir un scoop et qui se laissent «manipuler» par la police.
Avant toute diffusion ou publication de l’image d’une personne, le diffuseur doit obtenir l’autorisation de la personne concernée. L’exception faisant la règle, seules les personnes publiques dans l’exercice de leur fonction ne sont pas concernées par cette demande d’autorisation, a rappelé l’avocat.
Toutefois, il a soutenu que la violation du droit à l’image n’est pas pénalement sanctionnée. La personne qui est victime d’une violation de son image peut néanmoins saisir le juge civil. En cas de violation extrêmement grave, on utilise d’autres mécanismes juridiques comme la diffamation pour sanctionner pénalement le fait d’avoir utilisé l’image de la personne dans des conditions particulièrement graves.
Le séminaire organisé par le Synpics à Dakar a porté sur le droit à l'image et la couverture médiatique des violences faites aux femmes. L'organisation syndicale des journalistes compte faire le même séminaire pour les correspondants régionaux et les journalistes des autres régions du pays pour un traitement beaucoup plus judicieux de ces sujets.
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