Les membres de la Société Sénégalaise de Neurochirurgie (Ssnc) qui étaient jeudi à leur congrès, ont évoqué le manque criard de neurochirurgiens qui ne sont que 25 sur toute l'étendue du territoire national. Au cours de cette rencontre, ils sont revenus sur cette spécialité très complexe de la médecine, avant de diagnostiquer les différents problèmes qu'on y rencontre.
« Du fait de leur fréquence, de leur gravité et surtout des séquelles lourdes qu'ils entraînent, les traumatismes crânio-encéphaliques (Tce) constituent un problème majeur de santé publique. La neurochirurgie est un point particulièrement sensible, dans la mesure où elle s'installe toujours dans une situation de drame. Les pouvoirs publics essaient depuis de nombreuses années de régler cette question, mais elle tarde à être réglée. Cette spécialité rencontre d'énormes difficultés, notamment dans le domaine du matériel, des infrastructures, mais aussi du recensement des données », a conclu le président de la Ssnc, Pr Seydou Boubacar Badiane.
Pour lui, les équipements dans les hôpitaux sont loin de répondre aux normes requises. « Il reste beaucoup à faire dans le domaine des infrastructures. Et en termes d'équipements, il y a beaucoup plus d'efforts à faire. En termes de ressources humaines, la faculté est en train de former des spécialistes, mais il faut qu'ils soient recrutés et affectés », souligne-t-il.
Abordant sur cette même question, le Pr Youssoupha Sakho de révéler que « le Sénégal compte en tout et pour tout 25 neurochirurgiens ».
« Les causes principales des traumatismes crânio-encéphaliques sont les accidents de la circulation. La décennie passée (2010-2020) était considérée comme celle de prévention des accidents de la circulation. Car il ne passe pas de jour où on ne fait pas part d'accidents successifs survenus et qui sont responsables de décès patents, parce qu'ils ont été mal pris en charge ou mal assurés. Les accidents sont graves et les malades perdus. Hormis les accidents, il y a les agressions qui causent beaucoup de dégâts », explique le neurochirurgien.
Interpellé sur les chiffres, Pr Bodian affirme qu'il serait incapable de dire le nombre de personnes victimes des traumatismes crâniens parce qu'il y a une insuffisance de l'épidémiologie. Toutefois, il exhorte le ministère de la Santé à mettre en place un système de données fiables, livre L'As.
« Du fait de leur fréquence, de leur gravité et surtout des séquelles lourdes qu'ils entraînent, les traumatismes crânio-encéphaliques (Tce) constituent un problème majeur de santé publique. La neurochirurgie est un point particulièrement sensible, dans la mesure où elle s'installe toujours dans une situation de drame. Les pouvoirs publics essaient depuis de nombreuses années de régler cette question, mais elle tarde à être réglée. Cette spécialité rencontre d'énormes difficultés, notamment dans le domaine du matériel, des infrastructures, mais aussi du recensement des données », a conclu le président de la Ssnc, Pr Seydou Boubacar Badiane.
Pour lui, les équipements dans les hôpitaux sont loin de répondre aux normes requises. « Il reste beaucoup à faire dans le domaine des infrastructures. Et en termes d'équipements, il y a beaucoup plus d'efforts à faire. En termes de ressources humaines, la faculté est en train de former des spécialistes, mais il faut qu'ils soient recrutés et affectés », souligne-t-il.
Abordant sur cette même question, le Pr Youssoupha Sakho de révéler que « le Sénégal compte en tout et pour tout 25 neurochirurgiens ».
« Les causes principales des traumatismes crânio-encéphaliques sont les accidents de la circulation. La décennie passée (2010-2020) était considérée comme celle de prévention des accidents de la circulation. Car il ne passe pas de jour où on ne fait pas part d'accidents successifs survenus et qui sont responsables de décès patents, parce qu'ils ont été mal pris en charge ou mal assurés. Les accidents sont graves et les malades perdus. Hormis les accidents, il y a les agressions qui causent beaucoup de dégâts », explique le neurochirurgien.
Interpellé sur les chiffres, Pr Bodian affirme qu'il serait incapable de dire le nombre de personnes victimes des traumatismes crâniens parce qu'il y a une insuffisance de l'épidémiologie. Toutefois, il exhorte le ministère de la Santé à mettre en place un système de données fiables, livre L'As.