Après une semaine de visite au Sénégal, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Edward Gemayel, a fait le point sur l’évolution récente de l’économie. Face à la presse ce mardi, le chef de mission du FMI a dressé les perspectives économiques du Sénégal en 2023. M. Gemayel a également décliné les contours du nouveau programme économique et financier du Sénégal.
« En ce qui concerne la mission, nous constatons que l’économie sénégalaise a connu en 2022, un ralentissement de sa croissance et de son produit intérieur brut, que nous estimons désormais à 4%. Initialement, on estimait la croissance en 2022 à 4,8% », a indiqué Edward Gemayel, chef de mission du Fonds Monétaire international (FMI).
Cependant, dit-il, à « cause du secteur agricole et du secteur de l’industrie, qui a ralenti plus que prévu. On a revu sa croissance à peu près à 4% ».
En ce qui concerne l’inflation moyenne de 2022, poursuit-il, on « l’estime à 9,7%. C’est le plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des denrées alimentaires ».
Selon Edward Gemayel, les « subventions ont atteint un niveau record à peu près 700 milliards FCFA soit 4% du PIB ». Pour contenir le déficit budgétaire, dit-il, les « autorités ont dû réduire les dépenses d’investissements, ce qui a aussi contribué à la baisse du taux de croissance ».
Accélération de l’activité économique en 2023
Selon lui, la dette publique est estimée actuellement à 75% du PIB dont 68% ou 67,2% du PIB pour le gouvernement central. Le déficit s’est « considérablement creusé en raison de l’augmentation des factures à l’importation », a expliqué M. Gemayel.
Pour 2023, le chef de mission du FMI annonce que la « croissance de l’activité économique devrait s’accélérer par rapport à l’année passée bien qu’à un rythme plus lent qu’initialement projeté, tandis que l’inflation devrait reculée de 9,7% l’année passée à environ 5,5% à la fin de cette année ».
D’après lui, les perspectives en moyen terme restent « favorables et devraient bénéficier à la fois du démarrage de la production pétrolière et de gaz à la fin de cette année ou en début d’année prochaine. Et la mise en œuvre de la réforme structurelle visant à surmonter les principaux obstacles au développement du secteur privé dans le cadre de la phase 3 du Plan Sénégal émergent », a indiqué Edward Gemayel.
Qui a ajouté : « les premiers signes d’un resserrement des conditions de financement sur le marché régional des titres publics appellent à la vigilance et l’élaboration d’un plan de contingence ».
Dans ce contexte, nous « pensons que l’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses publiques non prioritaires continueront à atténuer les pressions financières tout en préservant la viabilité de la dette », a-t-il assuré.
Par ailleurs, le chef de mission du FMI a annoncé un nouveau programme économique et financier du Sénégal. « Les négociations pour un nouveau programme soutenu par le FMI commenceront en marge des réunions de printemps du FMI, se dérouleront à Dakar en avril », a fait savoir Edward Gemayel.
« En ce qui concerne la mission, nous constatons que l’économie sénégalaise a connu en 2022, un ralentissement de sa croissance et de son produit intérieur brut, que nous estimons désormais à 4%. Initialement, on estimait la croissance en 2022 à 4,8% », a indiqué Edward Gemayel, chef de mission du Fonds Monétaire international (FMI).
Cependant, dit-il, à « cause du secteur agricole et du secteur de l’industrie, qui a ralenti plus que prévu. On a revu sa croissance à peu près à 4% ».
En ce qui concerne l’inflation moyenne de 2022, poursuit-il, on « l’estime à 9,7%. C’est le plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des denrées alimentaires ».
Selon Edward Gemayel, les « subventions ont atteint un niveau record à peu près 700 milliards FCFA soit 4% du PIB ». Pour contenir le déficit budgétaire, dit-il, les « autorités ont dû réduire les dépenses d’investissements, ce qui a aussi contribué à la baisse du taux de croissance ».
Accélération de l’activité économique en 2023
Selon lui, la dette publique est estimée actuellement à 75% du PIB dont 68% ou 67,2% du PIB pour le gouvernement central. Le déficit s’est « considérablement creusé en raison de l’augmentation des factures à l’importation », a expliqué M. Gemayel.
Pour 2023, le chef de mission du FMI annonce que la « croissance de l’activité économique devrait s’accélérer par rapport à l’année passée bien qu’à un rythme plus lent qu’initialement projeté, tandis que l’inflation devrait reculée de 9,7% l’année passée à environ 5,5% à la fin de cette année ».
D’après lui, les perspectives en moyen terme restent « favorables et devraient bénéficier à la fois du démarrage de la production pétrolière et de gaz à la fin de cette année ou en début d’année prochaine. Et la mise en œuvre de la réforme structurelle visant à surmonter les principaux obstacles au développement du secteur privé dans le cadre de la phase 3 du Plan Sénégal émergent », a indiqué Edward Gemayel.
Qui a ajouté : « les premiers signes d’un resserrement des conditions de financement sur le marché régional des titres publics appellent à la vigilance et l’élaboration d’un plan de contingence ».
Dans ce contexte, nous « pensons que l’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses publiques non prioritaires continueront à atténuer les pressions financières tout en préservant la viabilité de la dette », a-t-il assuré.
Par ailleurs, le chef de mission du FMI a annoncé un nouveau programme économique et financier du Sénégal. « Les négociations pour un nouveau programme soutenu par le FMI commenceront en marge des réunions de printemps du FMI, se dérouleront à Dakar en avril », a fait savoir Edward Gemayel.