Président Abdoulaye Wade, Sénégal
Le président de la République, Abdoulaye Wade, assimile le conflit au Tchad à «une atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Tchad». Dans un communiqué, datant de ce vendredi 8 mai, le chef d’Etat sénégalais a aussi indiqué que ce conflit qui oppose les forces gouvernementales aux rebelles de l’Union des Forces de la Résistance (UFR) est également un risque sérieux de «déstabilisation» de toute la sous-région.
Il interpelle ainsi l’Union africaine (UA), le secrétariat général des Nations unies, l’Union européenne (UE) et la communauté internationale. Le président a demande, en effet, que: «des mesures immédiates soient prises pour la restauration de la paix et de la sécurité en République du Tchad, conformément à l’esprit des engagements convenus à cet effet».
Ce jeudi 07 Mai, les deux camps se sont affrontés aux alentours d'Am-Deressa, une localité proche d'Am-Dam. Au terme de cette première bataille, l'armée tchadienne a déclaré que: «125 rebelles y ont péri et 152 été faits prisonniers, contre 21 militaires tués et 30 blessés.
Alors que l’UFR a revendiqué «plusieurs dizaines de morts et de blessés ainsi qu'un nombre important de prisonniers dont un général, Abdoullah Toufa, le chef des escadrons blindés de l'armée gouvernementale, lui-même ancien chef rebelle, rallié il y a quelque temps au régime d'Idriss Déby.
Ces affrontements qui opposent les forces gouvernementales à la rébellion ont éclaté plusieurs mois après la formation de l'Union des Forces de la Résistance (UFR). C’est une coalition regroupant neuf des principales factions armées engagées contre le régime du président Idriss Déby.
Pour rappel, plusieurs fois, ces rebelles ont annoncé, ces derniers mois, qu'ils étaient sur le point de lancer une offensive importante, en vue de prendre le pouvoir à N'Djamena. Selon la presse locale, il s'agirait des divergences entre Mahamat Nouri, membre de cette coalition, qui voulait se voir confier le commandement des opérations avant de s'effacer, et Timan Erdimi, neveu du président Déby, dont il fut aussi longtemps le bras droit avant de s'en éloigner il y a deux ans.
Il interpelle ainsi l’Union africaine (UA), le secrétariat général des Nations unies, l’Union européenne (UE) et la communauté internationale. Le président a demande, en effet, que: «des mesures immédiates soient prises pour la restauration de la paix et de la sécurité en République du Tchad, conformément à l’esprit des engagements convenus à cet effet».
Ce jeudi 07 Mai, les deux camps se sont affrontés aux alentours d'Am-Deressa, une localité proche d'Am-Dam. Au terme de cette première bataille, l'armée tchadienne a déclaré que: «125 rebelles y ont péri et 152 été faits prisonniers, contre 21 militaires tués et 30 blessés.
Alors que l’UFR a revendiqué «plusieurs dizaines de morts et de blessés ainsi qu'un nombre important de prisonniers dont un général, Abdoullah Toufa, le chef des escadrons blindés de l'armée gouvernementale, lui-même ancien chef rebelle, rallié il y a quelque temps au régime d'Idriss Déby.
Ces affrontements qui opposent les forces gouvernementales à la rébellion ont éclaté plusieurs mois après la formation de l'Union des Forces de la Résistance (UFR). C’est une coalition regroupant neuf des principales factions armées engagées contre le régime du président Idriss Déby.
Pour rappel, plusieurs fois, ces rebelles ont annoncé, ces derniers mois, qu'ils étaient sur le point de lancer une offensive importante, en vue de prendre le pouvoir à N'Djamena. Selon la presse locale, il s'agirait des divergences entre Mahamat Nouri, membre de cette coalition, qui voulait se voir confier le commandement des opérations avant de s'effacer, et Timan Erdimi, neveu du président Déby, dont il fut aussi longtemps le bras droit avant de s'en éloigner il y a deux ans.