Le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade et son fils, Karim en visite de chantier de l'OCI
«L’histoire de Karim Wade, il est vrai qu’aujourd’hui on parle beaucoup de lui. Tout le monde en parle sauf moi, personne ne m’a jamais entendu dire quoi que ce soit dans un sens ou dans un autre», a déclaré le président de la République à l’occasion d’une interview accordée à nos confrères de RFI à Addis-Abeba. Abdoulaye Wade accuse les journalistes de faire la promotion de son fils. Selon lui, «il est devenu un phénomène public parce que c’est la presse qui lui a créé toute cette réputation. C’est la presse qui fait sa propre campagne électorale».
Interpellé sur sa préférence pour son fils pour le succéder, le chef de l’Etat a, après quelques hésitations, indiqué que «ce n’est pas évident». Avant d’expliquer : «j’ai tout fait pour avoir un successeur. Idrissa Seck dont vous parlez, je lui ai même dit que je voulais qu’il me succède et Macky Sall aussi. Si j’étais allé chercher un remplaçant, c’est parce qu’il ne s’agissait pas de Karim. Autrement, je ne l’aurai pas fait». Pour l’instant, a-t-il ajouté, «je ne suis pas en train de faire la promotion de Karim. Il fait sa propre promotion tout seul. Je n’ai rien à dire là-dessus».
Abdoulaye Wade ne semble pas carrément s’opposer à ce que son fils le succède au pouvoir. Il a, au détour de deux questions raviver ce flou autour de la question. «Combien de chefs d’Etat font la promotion de leur fils ? Le président Georges W. Bush, s’il n’était pas le fils de son père, vous croyez qu’il allait être le président des Etats unis». Le président Abdoulaye Wade a tenu à faire comprendre : «au moment où je vous parle ce n’est pas le cas et je peux vous assurer que quelqu’un d’autre que lui pourrait être le président du Sénégal demain lorsque je quitterai le pouvoir».
Le chef de l’Etat d’insister : «ce que je peux vous dire simplement, c’est que lorsque je quitterai le pouvoir, je ne sais pas quand, s’il m’appartient d’organiser la transmission du pouvoir, cela sera fait par des élections libres et démocratiques. Tout le monde pourra se présenter. J’espère que le prochain président du Sénégal qui me remplacera sera issu d’un vote populaire sans absolument aucune contestation même avec les observateurs étrangers».
Sur sa volonté de criminaliser ses opposants notamment avec l’affaire des chantiers de Thiès et puis maintenant les poursuites judiciaires contre Macky Sall. Abdoulaye Wade dément. Il a expliqué que «quand il a sorti Idrissa Seck et Macky Sall du gouvernement, ils étaient encore dans le parti au pouvoir pas dans l’opposition». Le père de Karim Wade de rétorquer à notre confrère de RFI : «ne dites pas que je suis en train de faire quoi que ce soit à l’opposition. Et Idrissa Seck est revenu dans le parti par conséquent votre argument ne tient pas».
Interpellé sur sa préférence pour son fils pour le succéder, le chef de l’Etat a, après quelques hésitations, indiqué que «ce n’est pas évident». Avant d’expliquer : «j’ai tout fait pour avoir un successeur. Idrissa Seck dont vous parlez, je lui ai même dit que je voulais qu’il me succède et Macky Sall aussi. Si j’étais allé chercher un remplaçant, c’est parce qu’il ne s’agissait pas de Karim. Autrement, je ne l’aurai pas fait». Pour l’instant, a-t-il ajouté, «je ne suis pas en train de faire la promotion de Karim. Il fait sa propre promotion tout seul. Je n’ai rien à dire là-dessus».
Abdoulaye Wade ne semble pas carrément s’opposer à ce que son fils le succède au pouvoir. Il a, au détour de deux questions raviver ce flou autour de la question. «Combien de chefs d’Etat font la promotion de leur fils ? Le président Georges W. Bush, s’il n’était pas le fils de son père, vous croyez qu’il allait être le président des Etats unis». Le président Abdoulaye Wade a tenu à faire comprendre : «au moment où je vous parle ce n’est pas le cas et je peux vous assurer que quelqu’un d’autre que lui pourrait être le président du Sénégal demain lorsque je quitterai le pouvoir».
Le chef de l’Etat d’insister : «ce que je peux vous dire simplement, c’est que lorsque je quitterai le pouvoir, je ne sais pas quand, s’il m’appartient d’organiser la transmission du pouvoir, cela sera fait par des élections libres et démocratiques. Tout le monde pourra se présenter. J’espère que le prochain président du Sénégal qui me remplacera sera issu d’un vote populaire sans absolument aucune contestation même avec les observateurs étrangers».
Sur sa volonté de criminaliser ses opposants notamment avec l’affaire des chantiers de Thiès et puis maintenant les poursuites judiciaires contre Macky Sall. Abdoulaye Wade dément. Il a expliqué que «quand il a sorti Idrissa Seck et Macky Sall du gouvernement, ils étaient encore dans le parti au pouvoir pas dans l’opposition». Le père de Karim Wade de rétorquer à notre confrère de RFI : «ne dites pas que je suis en train de faire quoi que ce soit à l’opposition. Et Idrissa Seck est revenu dans le parti par conséquent votre argument ne tient pas».
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