« Le prix de l’électricité au Sénégal coûte beaucoup plus cher que dans d’autres pays ». Cette affirmation est de Dominique Dellicour, chef de la délégation de l’Union Européenne, au Sénégal depuis deux ans. Même si des dépenses énormes (100 milliards de FCFA par an) sont engagées par l’Etat, « il y a un travail à faire tant dans la production que dans la distribution », suggère-t-elle dans un entretien accordé au quotidien « L’As ».
Persuadé que le talon d’Achille du Sénégal reste l’efficacité de la dépense publique, le chef de la délégation de l’UE pense qu’il y a un travail à faire pour le mix-énergétique « pour s’assurer que dans le moyen terme le prix de l’électricité baisse et la subvention aussi ». Mme Dellicour de poursuivre « normalement l’électricité est un secteur productif et rentable même s’il y a un ciblage ». A cet effet, dit-elle, « on pourrait imaginer un ciblage où les ménages les plus pauvres paient un tarif qui correspond à leurs moyens ». La dame de nationalité belge n’a pas manqué de proposer une solution, indiquant qu’ « il y a des tas de possibilités alternatives à une subvention globale ».