Les travailleurs des collectivités territoriales sont en ordre de bataille face au mutisme des autorités étatiques centrales et locales relativement à leurs doléances. Face à la presse, ils ont décidé de repartir au front pour réclamer leurs droits.
Selon Moussa Cissokho, secrétaire général national du Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux
(Sudtm), « l’intersyndicale, toujours soucieuse de la paix et de la stabilité sociale dans notre pays, après avoir longuement opté pour une accalmie dans le secteur des collectivités territoriales et observé le deuil de l’illustre disparu (Sidya Ndiaye) pour permettre aux autorités de trouver une issue heureuse au paiement généralisé des augmentations de salaires légitimement réclamées par les travailleurs des collectivités territoriales, a décidé de siffler la fin de la récréation, car les travailleurs, dans leur écrasante majorité, sont déterminés à en découdre pour que leurs droits soient respectés. Elle n’a plus d’autre choix que d’exiger le paiement immédiat et sans délai desdites augmentations aux ayants droits dans les collectivités territoriales. Les travailleurs des collectivités territoriales n’accepteront plus d’être les agneaux du sacrifice, et demande l’accompagnement de l’Etat aux collectivités pour l’effectivité du paiement de ces augmentations».
Monsieur Cissokho d'ajouter dans les colonnes du journal Le Témoin: «Sur un autre registre, il nous a été donné de constater que le percepteur de Pikine, a envoyé une correspondance à certains maires qui avaient déjà commencé à procéder au paiement dont l’objet est intitulé : remboursement de trop perçu sur salaire. L’intersyndicale s’oppose de pied ferme à cette forfaiture et aux menaces du percepteur de Pikine, qui en sa qualité de payeur, devrait totalement endosser sa responsabilité de contrôle à priori auquel il a manqué avant de procéder au paiement ».
Un mot d'ordre de grève de 96 heures renouvelable
C’est compte tenu de toutes ces raisons que l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décliné son plan d’actions qui culminera par une grève de 96 heures les mardi 15, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 août. Cette grève sera, selon Moussa Cissokho, renouvelée toutes les semaines jusqu’à satisfaction totale des revendications de ces travailleurs. Il annonce par ailleurs une grande mobilisation sur l’étendue du pays suivie d’assemblées générales sectorielles et aussi une marche nationale dans toutes les capitales régionales à la même date et à la même heure.
Selon Moussa Cissokho, secrétaire général national du Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux
(Sudtm), « l’intersyndicale, toujours soucieuse de la paix et de la stabilité sociale dans notre pays, après avoir longuement opté pour une accalmie dans le secteur des collectivités territoriales et observé le deuil de l’illustre disparu (Sidya Ndiaye) pour permettre aux autorités de trouver une issue heureuse au paiement généralisé des augmentations de salaires légitimement réclamées par les travailleurs des collectivités territoriales, a décidé de siffler la fin de la récréation, car les travailleurs, dans leur écrasante majorité, sont déterminés à en découdre pour que leurs droits soient respectés. Elle n’a plus d’autre choix que d’exiger le paiement immédiat et sans délai desdites augmentations aux ayants droits dans les collectivités territoriales. Les travailleurs des collectivités territoriales n’accepteront plus d’être les agneaux du sacrifice, et demande l’accompagnement de l’Etat aux collectivités pour l’effectivité du paiement de ces augmentations».
Monsieur Cissokho d'ajouter dans les colonnes du journal Le Témoin: «Sur un autre registre, il nous a été donné de constater que le percepteur de Pikine, a envoyé une correspondance à certains maires qui avaient déjà commencé à procéder au paiement dont l’objet est intitulé : remboursement de trop perçu sur salaire. L’intersyndicale s’oppose de pied ferme à cette forfaiture et aux menaces du percepteur de Pikine, qui en sa qualité de payeur, devrait totalement endosser sa responsabilité de contrôle à priori auquel il a manqué avant de procéder au paiement ».
Un mot d'ordre de grève de 96 heures renouvelable
C’est compte tenu de toutes ces raisons que l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décliné son plan d’actions qui culminera par une grève de 96 heures les mardi 15, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 août. Cette grève sera, selon Moussa Cissokho, renouvelée toutes les semaines jusqu’à satisfaction totale des revendications de ces travailleurs. Il annonce par ailleurs une grande mobilisation sur l’étendue du pays suivie d’assemblées générales sectorielles et aussi une marche nationale dans toutes les capitales régionales à la même date et à la même heure.