Les travailleurs de l'hôpital général de Grand Yoff en mouvement
Rien ne va plus entre la direction et les travailleurs de l’Hôpital Général Grand Yoff (HOGGY). Ces derniers ont organisé une marche ce mardi 20 janvier de l’hôpital au rond point de Liberté 6 en passant par Front de Terre et Khar Yalla. Presque tout manque dans cet établissement de santé si l’on en croit au personnel de HOGGY. Il a réclamé de meilleures conditions de travail à savoir un matériel au niveau du bloc opératoire, de la radiologie, un équipement du laboratoire, etc. «L’hôpital est devenu indésirable. La simple numération est impossible. La radiologie notamment les scanners ne marchent plus. Les produits anesthésiques sont en manque, sans compter les fils à coudre», a déclaré le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de l’Hôpital Grand Yoff, Saliou Badiane.
Entre 11h et 12h, les travailleurs de l’hôpital ex-CTO, encadrés par les syndicalistes ont sillonné les rues de la périphérie de la capitale sénégalaise. Sous une forte escorte policière, ils n’ont cessé de brandir leurs pancartes et de scander des slogans hostiles à la direction. Des brassards rouges noués à la tête et au poignet, les marcheurs n’ont de cesse de crier tout au long de la marche : «CTO est mort…, tué par Babacar !». Alors qu’ils ont tenu à mettre toutes leurs doléances sur les pancartes : «il faut sauver le bloc opératoire qui fonctionne au ralenti», «nous réclamons des produits anesthésiques, du fil, des autoclaves», «équipez et modernisez la buanderie, la stérilisation», «Arrêt des recrutements et retour des agents affectés arbitrairement».
Les travailleurs de HOGGY ont estimé que «les problèmes de l’hôpital ont empiré dès l’arrivée du colonel, Babacar Ngom». Le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital HOGGY et représentant du personnel, Saliou Badiane a indiqué : «nous avons reçu des menaces venant de la direction de l’hôpital».
Le chef de file de la marche a, en outre, souligné que «le personnel veut bien travailler mais il faut que les moyens suivent. Et puis, le colonel Babacar Ngom ne discute avec personne. La communication entre lui et le personnel est inexistante», a-t-il déploré.
Le chargé de la communication, Cheikh Seck a, pour sa part, soutenu que «le personnel s’est sacrifié pour l’hôpital parce qu’il pensait que les problèmes étaient liés à la conjoncture. Nous avons laissé passer 18 mois de primes pour uniquement éviter la fermeture du centre hospitalier».
Haut parleur à la main, la responsable des aides infirmières, Aïssatou Ndoye a été plus virulentes. Selon elle, «le colonel Babacar Ngom est orgueilleux. Il n’écoute personne. Il ne communique avec personnes». Et de marteler : «S’il n’arrive pas à faire des résultats, s’il est vraiment incompétent, il n’a qu’à partir car il ne lui reste plus que 2ans pour aller à la retraite».
Entre 11h et 12h, les travailleurs de l’hôpital ex-CTO, encadrés par les syndicalistes ont sillonné les rues de la périphérie de la capitale sénégalaise. Sous une forte escorte policière, ils n’ont cessé de brandir leurs pancartes et de scander des slogans hostiles à la direction. Des brassards rouges noués à la tête et au poignet, les marcheurs n’ont de cesse de crier tout au long de la marche : «CTO est mort…, tué par Babacar !». Alors qu’ils ont tenu à mettre toutes leurs doléances sur les pancartes : «il faut sauver le bloc opératoire qui fonctionne au ralenti», «nous réclamons des produits anesthésiques, du fil, des autoclaves», «équipez et modernisez la buanderie, la stérilisation», «Arrêt des recrutements et retour des agents affectés arbitrairement».
Les travailleurs de HOGGY ont estimé que «les problèmes de l’hôpital ont empiré dès l’arrivée du colonel, Babacar Ngom». Le coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital HOGGY et représentant du personnel, Saliou Badiane a indiqué : «nous avons reçu des menaces venant de la direction de l’hôpital».
Le chef de file de la marche a, en outre, souligné que «le personnel veut bien travailler mais il faut que les moyens suivent. Et puis, le colonel Babacar Ngom ne discute avec personne. La communication entre lui et le personnel est inexistante», a-t-il déploré.
Le chargé de la communication, Cheikh Seck a, pour sa part, soutenu que «le personnel s’est sacrifié pour l’hôpital parce qu’il pensait que les problèmes étaient liés à la conjoncture. Nous avons laissé passer 18 mois de primes pour uniquement éviter la fermeture du centre hospitalier».
Haut parleur à la main, la responsable des aides infirmières, Aïssatou Ndoye a été plus virulentes. Selon elle, «le colonel Babacar Ngom est orgueilleux. Il n’écoute personne. Il ne communique avec personnes». Et de marteler : «S’il n’arrive pas à faire des résultats, s’il est vraiment incompétent, il n’a qu’à partir car il ne lui reste plus que 2ans pour aller à la retraite».
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