Les travailleurs de la Sonatel lors de leur journée d'actions
Les agents de la Sonatel passent à la vitesse supérieure. Ils ont décidé de ne plus laisser les travailleurs de France télécom accéder dans les locaux de la Sonatel. Cette décision est l’un des points de leur plan d’actions qui est en train d’être exécuté depuis la signature entre l’Etat et France télécom du protocole d’accord pour la vente de 9% des actions de l’Etat du Sénégal dans le capital de la Sonatel à France télécom. Après le dépôt d’un préavis de grève, une campagne de sensibilisation est en train d’être déroulée. Elle a mené les travailleurs ce lundi à la conférence des leaders de la Convergence des Actions autour du président de la Président de la République pour le 21e siècle (CAP 21). Les camarades du coordonnateur de l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel, Mamadou Aïdara Diop ont exprimé leur volonté d’organiser une marche le vendredi.
Lors de cette rencontre, ils ont déploré l’attitude de l’Etat sur la vente de ses actions à France télécom. Ils ont estimé que «l’Etat pouvait trouver 200 milliards, sans vendre ses actions à la Sonatel». Selon Mamadou Aidara Diop, les travailleurs n’ont reçu aucun document sur cette transaction. «l’Etat devait au moins saisir les institutions de la République, telle que le Sénat et l’Assemblée nationale», a-t-il ajouté.
Le coordonnateur de la CAP 21, le professeur Iba Der Thiam a suggéré aux syndicalistes de la Sonatel de soumettre le problème au chef de l’Etat. «Une solution va être trouvée, si le problème est exposé au président de la République avec des arguments solides», a-t-il rassuré.
Ces travailleurs s’opposent fermement à cette vente. Ils l’assimilent à une «recolonisation par les télécoms». Ils vont être reçus dans quelques heures (ce mardi à 15h) par le patronat sénégalais.
Lors de cette rencontre, ils ont déploré l’attitude de l’Etat sur la vente de ses actions à France télécom. Ils ont estimé que «l’Etat pouvait trouver 200 milliards, sans vendre ses actions à la Sonatel». Selon Mamadou Aidara Diop, les travailleurs n’ont reçu aucun document sur cette transaction. «l’Etat devait au moins saisir les institutions de la République, telle que le Sénat et l’Assemblée nationale», a-t-il ajouté.
Le coordonnateur de la CAP 21, le professeur Iba Der Thiam a suggéré aux syndicalistes de la Sonatel de soumettre le problème au chef de l’Etat. «Une solution va être trouvée, si le problème est exposé au président de la République avec des arguments solides», a-t-il rassuré.
Ces travailleurs s’opposent fermement à cette vente. Ils l’assimilent à une «recolonisation par les télécoms». Ils vont être reçus dans quelques heures (ce mardi à 15h) par le patronat sénégalais.