Les musulmans sénégalais qui ont bravé la chaleur pour soutenir leurs frères palestiniens
Les musulmans sénégalais sont outrés par les bombardements sans cesse de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. Las de faire des communiqués de dénonciation, ils sont passés à l’acte ce vendredi 9 janvier. C’est après la prière du vendredi à la Grande Mosquée de Dakar que des centaines de fidèles ont décidé de battre le macadam pour l’arrêt du «massacre». Prévue juste après la prière de 14h GMT, la marche n’a finalement démarré qu’aux alentours de 15h au grand portail du sanctuaire musulman du centre ville.
Une canicule qui dope les marcheurs
C’est sous une forte canicule diluée par un vent frais et suave que les manifestants ont bravé le bitume de l’avenue Malick Sy pour se diriger vers le boulevard général De Gaule devenu par la force des marches qui s’y organisent «le boulevard des lamentations». Ils ont été des centaines à brandir pancartes et banderoles pour manifester leurs mécontentements contre ce qui se passe présentement en Palestine et qu’ils qualifient «de situation d’injustice». Du début à la fin, ils n’ont cessé de scander : «Allou Akbar».
Le décor est au summum. Symbolisé par la couleur verte et le drapeau de la Palestine qui ondoie à l’effet du faible vent de cet après-midi de vendredi. Les jeunes qui débordent d’énergie qui ont été aux avants postes de cette marche ont noué à leur front des brassards verts sur lesquels ils ont écrit «Hamas».
Le drapeau israélien brûlé
Plus la procession avance, plus les gens sont plus déterminés. La marche bat ainsi son plein avec les slogans et écriteaux de dénonciations qui se singularisent de virulence. «Israël assassin, arrêter génocide… ». Excédés par les tueries et massacres de leurs frères musulmans, les jeunes n’ont pas hésité à carboniser le drapeau Israélien devant les forces de l’ordre Sénégalaise.
Sur la principale banderole, on peut lire «Comité Palestinien Sénégal/ Arrêt des relations diplomatiques avec Israël». Cette inscription qui trône en tête de peloton de la marche encadre les autorités religieuses, politiques et de la société civile qui ont pris part à la manifestation. Ainsi, on peut citer : le président de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH), Assane Dioma Ndiaye, le prédicateur à la radio Sud Fm, Oustaz Alioune Sall, Me Boucounta Diallo, le député et secrétaire général du Mouvement pour la Réforme et le Développement Social (MRDS), Imam Mbaye Niang, entre autres. Les membres du Comité palestinien résident au Sénégal et les étudiants et élèves musulmans du Sénégal ont aussi été à la première loge. Cette marche fédératrice a aussi regroupé d’autres nationalités telles que des libano syrien, des marocains, algériens, mauritaniens…
La procession des étudiants et élèves musulmans et leurs sympathisants s’est déroulée sous une forte escorte policière. Les forces de l’ordre ont veillé au grain tout au long de la marche qui a été sans anicroches. A hauteur du rond point du boulevard général De Gaulle, les marcheurs ont observé une pause. Un moment mis à profit par les autorités pour faire quelques déclarations.
La communauté internationale pointée du doigt
Le député et leader du MRDS, Imam Mbaye Niang a, en effet, manifesté sa solidarité et sa compassion à qes frères musulmans avant de dénoncer la situation dramatique qui prévaut à Gaza. L’homme politique et religieux en même temps a pointé du doigt la passivité de la communauté internationale qui selon lui, soutient de manière flagrante Israël. Imam Mbaye Niang a, tout bonnement, demandé aux autorités sénégalaises de rompre les relations diplomatiques avec l’Etat Hébreux.
Le président de l’ONDH, Me Assane Dioma Ndiaye a, pour sa part, estimé que «l’attaque des israéliens sur la bande de Gaza est aux antipodes de la charte Internationale des droits de l’homme. C’est une violation des droits de l’homme, c’est simplement de l’irresponsabilité. La communauté internationale doit se saisir et s’autosaisir pour instaurer une paix définitive dans cette partie du Moyen orient».
Une canicule qui dope les marcheurs
C’est sous une forte canicule diluée par un vent frais et suave que les manifestants ont bravé le bitume de l’avenue Malick Sy pour se diriger vers le boulevard général De Gaule devenu par la force des marches qui s’y organisent «le boulevard des lamentations». Ils ont été des centaines à brandir pancartes et banderoles pour manifester leurs mécontentements contre ce qui se passe présentement en Palestine et qu’ils qualifient «de situation d’injustice». Du début à la fin, ils n’ont cessé de scander : «Allou Akbar».
Le décor est au summum. Symbolisé par la couleur verte et le drapeau de la Palestine qui ondoie à l’effet du faible vent de cet après-midi de vendredi. Les jeunes qui débordent d’énergie qui ont été aux avants postes de cette marche ont noué à leur front des brassards verts sur lesquels ils ont écrit «Hamas».
Le drapeau israélien brûlé
Plus la procession avance, plus les gens sont plus déterminés. La marche bat ainsi son plein avec les slogans et écriteaux de dénonciations qui se singularisent de virulence. «Israël assassin, arrêter génocide… ». Excédés par les tueries et massacres de leurs frères musulmans, les jeunes n’ont pas hésité à carboniser le drapeau Israélien devant les forces de l’ordre Sénégalaise.
Sur la principale banderole, on peut lire «Comité Palestinien Sénégal/ Arrêt des relations diplomatiques avec Israël». Cette inscription qui trône en tête de peloton de la marche encadre les autorités religieuses, politiques et de la société civile qui ont pris part à la manifestation. Ainsi, on peut citer : le président de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH), Assane Dioma Ndiaye, le prédicateur à la radio Sud Fm, Oustaz Alioune Sall, Me Boucounta Diallo, le député et secrétaire général du Mouvement pour la Réforme et le Développement Social (MRDS), Imam Mbaye Niang, entre autres. Les membres du Comité palestinien résident au Sénégal et les étudiants et élèves musulmans du Sénégal ont aussi été à la première loge. Cette marche fédératrice a aussi regroupé d’autres nationalités telles que des libano syrien, des marocains, algériens, mauritaniens…
La procession des étudiants et élèves musulmans et leurs sympathisants s’est déroulée sous une forte escorte policière. Les forces de l’ordre ont veillé au grain tout au long de la marche qui a été sans anicroches. A hauteur du rond point du boulevard général De Gaulle, les marcheurs ont observé une pause. Un moment mis à profit par les autorités pour faire quelques déclarations.
La communauté internationale pointée du doigt
Le député et leader du MRDS, Imam Mbaye Niang a, en effet, manifesté sa solidarité et sa compassion à qes frères musulmans avant de dénoncer la situation dramatique qui prévaut à Gaza. L’homme politique et religieux en même temps a pointé du doigt la passivité de la communauté internationale qui selon lui, soutient de manière flagrante Israël. Imam Mbaye Niang a, tout bonnement, demandé aux autorités sénégalaises de rompre les relations diplomatiques avec l’Etat Hébreux.
Le président de l’ONDH, Me Assane Dioma Ndiaye a, pour sa part, estimé que «l’attaque des israéliens sur la bande de Gaza est aux antipodes de la charte Internationale des droits de l’homme. C’est une violation des droits de l’homme, c’est simplement de l’irresponsabilité. La communauté internationale doit se saisir et s’autosaisir pour instaurer une paix définitive dans cette partie du Moyen orient».