Le docteur en sociologie de la communication à la Sorbonne met à nu tous les manquements, les tares et les turpitudes des journalistes de la presse privée. Il a estimé que «la corruption est le même fléau qui gangrène la profession de journalisme dans ces trois pays ouest africains».
Mor Faye décrit parfois de façon assez humoristique les méthodes de corruption comme la course au perdiems et autres pratiques sournoises. Pour lui, «c’est une forme corruption déguisée». Toujours dans le registre des mécanismes de corruption, le sociologue a relevé «la couverture de manifestation avec pour actes le détournement de deniers publics, la défense d’hommes d’affaires douteux, l’instrumentalisation de pression et de lobbying au profit d’intérêts occultes, les marchés publics des patrons de presses, du non respect des procédures judiciaires sur les marchés publics par les patrons de presse». Il a, également mis en exergue «la cristallisation des clivages ethniques à des fins politiques au profit des partis au pouvoir et des partis de l’opposition».
L’enseignant de la sociologie des médias à l’Université Gaston Berger de Saint Louis a, par ailleurs, tenté de comprendre pourquoi cette presse dont on attendait tant s’est révélée en fin de compte aussi médiocre. Il a, ainsi, décelé un fait notoire qu’est l’absence de formation. «Si l’on met de côté quelques transfuges de la presse d’Etat, ce sont soit des diplômés sans emploi, soit même des jeunes ayant arrêté leurs études», a-t-il fait remarquer. Mor Faye a, par ailleurs, que «ces journalistes mal formés sont mal payés et, pour survivre, ils développent un ensemble de pratiques». En effet, a-t-il insisté, beaucoup de journalistes de la presse privée écrite n’ont pas de formation. L’auteur du nouvel ouvrage de souligner : «la formation sur le tas ne permet pas véritablement d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice du métier».
Fort de ce constat, le professeur de l’université René Descartes Paris V-Sorbonne, Monique Hirschhorn qui a préfacé le livre a soutenu que «la presse privée ne serait qu’un leurre idéologique, un moyen de faire croire aux citoyens qu’ils vivent en démocratie. Est-ce à dire qu’il n’y a aucun espoir ?», s’est-elle demandée. Mor Faye de répondre : «tout n’est pas perdu»
Mor Faye décrit parfois de façon assez humoristique les méthodes de corruption comme la course au perdiems et autres pratiques sournoises. Pour lui, «c’est une forme corruption déguisée». Toujours dans le registre des mécanismes de corruption, le sociologue a relevé «la couverture de manifestation avec pour actes le détournement de deniers publics, la défense d’hommes d’affaires douteux, l’instrumentalisation de pression et de lobbying au profit d’intérêts occultes, les marchés publics des patrons de presses, du non respect des procédures judiciaires sur les marchés publics par les patrons de presse». Il a, également mis en exergue «la cristallisation des clivages ethniques à des fins politiques au profit des partis au pouvoir et des partis de l’opposition».
L’enseignant de la sociologie des médias à l’Université Gaston Berger de Saint Louis a, par ailleurs, tenté de comprendre pourquoi cette presse dont on attendait tant s’est révélée en fin de compte aussi médiocre. Il a, ainsi, décelé un fait notoire qu’est l’absence de formation. «Si l’on met de côté quelques transfuges de la presse d’Etat, ce sont soit des diplômés sans emploi, soit même des jeunes ayant arrêté leurs études», a-t-il fait remarquer. Mor Faye a, par ailleurs, que «ces journalistes mal formés sont mal payés et, pour survivre, ils développent un ensemble de pratiques». En effet, a-t-il insisté, beaucoup de journalistes de la presse privée écrite n’ont pas de formation. L’auteur du nouvel ouvrage de souligner : «la formation sur le tas ne permet pas véritablement d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice du métier».
Fort de ce constat, le professeur de l’université René Descartes Paris V-Sorbonne, Monique Hirschhorn qui a préfacé le livre a soutenu que «la presse privée ne serait qu’un leurre idéologique, un moyen de faire croire aux citoyens qu’ils vivent en démocratie. Est-ce à dire qu’il n’y a aucun espoir ?», s’est-elle demandée. Mor Faye de répondre : «tout n’est pas perdu»
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