Les imams ne décolèrent pas. Ils engagent la bataille religieuse
Les imams de Guédiawaye ne lâchent pas prise. Ils poursuivent leur lutte dans les lieux de culte. En ce nouvel an, ils ont demandé à tous les fidèles musulmans et chrétiens d’organiser des séances de prières le dimanche 11 janvier dans les mosquées et églises pour un Sénégal de paix, de prospérité et surtout pour la réussite de leur combat (baisse du prix de l’électricité).
Le collectif des résidents de Guédiawaye maintient intact sa détermination à aller jusqu’au bout pour obtenir la baisse du prix de l’électricité. En cette période où les vœux de nouvel an fusent de partout, il a invité les populations à prier en vue de la réussite de leur combat. Le porte parole du collectif, imam Youssoupha Sarr a indiqué au micro de nos confrères de la RFM que c’est lors de la réunion du comité exécutif du mouvement que la décision a été prise. «Nous demandons à tous les sénégalais, le clergé et les imams de faire des prières dans la journée du dimanche 11 janvier pour que la paix règne au Sénégal, surtout pour notre cause afin que 2009 soit une année qui nous fasse oublier nos problèmes de 2008».
Cette journée de prière est une autre phase dans la lutte du comité des résidents de Guédiawaye. Ces habitants de la banlieue ont commencé par une marche le samedi 6 décembre dernier. Cette manifestation avait drainé une foule immense et avait fait beaucoup de bruits. L’originalité de ce combat, c’est que les imams et les notables de Guédiawaye sont aux avants postes et réclament une baisse du prix de l’électricité, les surfacturations et les délestages intempestifs.
Après une rencontre avec le ministre de l’Energie, Samuel Sarr et ses services et un conseil interministériel sur la question, qui n’ont, selon eux, abouti à rien, le collectif des résidents de Gédiawaye avait ainsi prévu une assemblée générale le 21 décembre 2008 pour informer la base de l’état des négociations et décider de la suite du mouvement. Mais cette rencontre a été finalement interdite par le préfet qui a déployé sur les lieux une armada de force de l’ordre.
«L’Etat ne peut pas nous réduire au calme, ni au mutisme. Nous avons des canaux plus efficaces tels que le téléphone, la proximité ou les mosquées dans lesquelles nous sommes avec les fidèles », avait expliqué leur coordonnateur et porte-parole, imam Youssoupha Sarr.
Le collectif ne démord pas et compte aller jusqu’au bout de sa logique. Il profite de ses sorties dans la presse pour appeler à la généralisation de la lutte au niveau des autres quartiers et localités du pays. Il a, aussi, appelé au respect du mot d’ordre qui est de surseoir au paiement de la facture d’électricité du mois d’octobre jusqu’à nouvel ordre.
Le président de la République, Abdoulaye Wade n’a, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2008, aucunement fait allusion à la marche des imams de la banlieue qui est une première dans l’histoire de notre pays.
Le collectif des résidents de Guédiawaye maintient intact sa détermination à aller jusqu’au bout pour obtenir la baisse du prix de l’électricité. En cette période où les vœux de nouvel an fusent de partout, il a invité les populations à prier en vue de la réussite de leur combat. Le porte parole du collectif, imam Youssoupha Sarr a indiqué au micro de nos confrères de la RFM que c’est lors de la réunion du comité exécutif du mouvement que la décision a été prise. «Nous demandons à tous les sénégalais, le clergé et les imams de faire des prières dans la journée du dimanche 11 janvier pour que la paix règne au Sénégal, surtout pour notre cause afin que 2009 soit une année qui nous fasse oublier nos problèmes de 2008».
Cette journée de prière est une autre phase dans la lutte du comité des résidents de Guédiawaye. Ces habitants de la banlieue ont commencé par une marche le samedi 6 décembre dernier. Cette manifestation avait drainé une foule immense et avait fait beaucoup de bruits. L’originalité de ce combat, c’est que les imams et les notables de Guédiawaye sont aux avants postes et réclament une baisse du prix de l’électricité, les surfacturations et les délestages intempestifs.
Après une rencontre avec le ministre de l’Energie, Samuel Sarr et ses services et un conseil interministériel sur la question, qui n’ont, selon eux, abouti à rien, le collectif des résidents de Gédiawaye avait ainsi prévu une assemblée générale le 21 décembre 2008 pour informer la base de l’état des négociations et décider de la suite du mouvement. Mais cette rencontre a été finalement interdite par le préfet qui a déployé sur les lieux une armada de force de l’ordre.
«L’Etat ne peut pas nous réduire au calme, ni au mutisme. Nous avons des canaux plus efficaces tels que le téléphone, la proximité ou les mosquées dans lesquelles nous sommes avec les fidèles », avait expliqué leur coordonnateur et porte-parole, imam Youssoupha Sarr.
Le collectif ne démord pas et compte aller jusqu’au bout de sa logique. Il profite de ses sorties dans la presse pour appeler à la généralisation de la lutte au niveau des autres quartiers et localités du pays. Il a, aussi, appelé au respect du mot d’ordre qui est de surseoir au paiement de la facture d’électricité du mois d’octobre jusqu’à nouvel ordre.
Le président de la République, Abdoulaye Wade n’a, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2008, aucunement fait allusion à la marche des imams de la banlieue qui est une première dans l’histoire de notre pays.
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