Joutes du 22 Mars prochain, c’est parti. Dans à peu près deux (2) semaines, les citoyens sénégalais pourvus de droit de vote vont choisir leurs dirigeants au niveau le plus proche, local. A la base. C’est le juste mot. Et dans cinq cent quarante trois (543) collectivités locales que compte le pays. Comme une meute de chiens à jeun, nos politiciens parcourent le Sénégal et, même des profondeurs. Ils trimballent avec leurs éternelles professions de foi. Ils nous abrutissent à coups de politicailleries. Des promesses à la pelle ! Du papotage et papillotage !
Le peuple souverain est vraiment invité au ressaisissement. Il doit rompre avec ces fantasmagories trompeuses et fumeuses bêlées en pêche… électorale. Il doit refuser d’être réduit à du simple bétail électoraliste. Une modique somme empochée le temps d’une campagne peut – elle valoir ou combler cinq (5) ans de misère noire, d’indifférence, d’abandon et d’oubli ? L’autre nous apprend qu’«un peuple ne dispose que les dirigeants qu’il mérite ».
Ces échéances tant attendues doivent susciter en nous un réveil citoyen en fanfare. Aujourd’hui, face à la prégnance de la demande sociale, à la paupérisation galopante qui happe nos foyers, au système éducatif pris entre mille feux, à la surenchère du désespoir profond qui habite chacun d’entre nous, l’on doit se garder de vendre son âme au diable.
« Chat échaudé craint l’eau froide », nous instruit le bon vieil adage. Le citoyen sénégalais qui souffre le martyre et vivote aujourd’hui peut lancer : « citoyen affamé craint bulletin bleuâtre ».
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste – Ecrivain
Tel : 76 580 68 10 / 70 10 00 187
E – mail : yboupenda@yahoo.fr
Le peuple souverain est vraiment invité au ressaisissement. Il doit rompre avec ces fantasmagories trompeuses et fumeuses bêlées en pêche… électorale. Il doit refuser d’être réduit à du simple bétail électoraliste. Une modique somme empochée le temps d’une campagne peut – elle valoir ou combler cinq (5) ans de misère noire, d’indifférence, d’abandon et d’oubli ? L’autre nous apprend qu’«un peuple ne dispose que les dirigeants qu’il mérite ».
Ces échéances tant attendues doivent susciter en nous un réveil citoyen en fanfare. Aujourd’hui, face à la prégnance de la demande sociale, à la paupérisation galopante qui happe nos foyers, au système éducatif pris entre mille feux, à la surenchère du désespoir profond qui habite chacun d’entre nous, l’on doit se garder de vendre son âme au diable.
« Chat échaudé craint l’eau froide », nous instruit le bon vieil adage. Le citoyen sénégalais qui souffre le martyre et vivote aujourd’hui peut lancer : « citoyen affamé craint bulletin bleuâtre ».
Ibrahima NGOM Damel,
Journaliste – Ecrivain
Tel : 76 580 68 10 / 70 10 00 187
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