L'ancien ministre des sports et leader du Front Populaire, Bacar Dia
Bacar Dia accuse ! Bacar Dia dénonce ! Amer, l’ancien ministre des Sports et des Loisirs l’était hier. Profitant de sa passation de service au siège de son ancien département, sis la zone B, le secrétaire général du Front populaire a fusillé ces détracteurs.
Du Parti démocratique sénégalais dont certains membres estime-t-il avaient demandé au Président de la République de lui retirer le département d’Information au football, chacun en a pris pour sa grade. Toutefois, il n’a pas jugé nécessaire de citer de noms.
“Malgré les forces rétrogrades tapies dans l’ombre, j’ai autorisé 2STV, Canal Info, Walf Tv et la RDV, grâce à Wade“, martèle-t-il sous un tonnerre d’applaudissements de ses militants qui ont pris d’assaut l’immeuble qui abrite le département des Sports.
Et d’ajouter : “il y a douze mois, j’ai été amené à gérer le département des Sports et des Loisirs. Mais le président Wade ne sait pas, que de blocages en blocages que de résistances en résistances, multiples et multiformes, depuis douze mois que je suis là, malgré mille et une demandes, ils n’ont pas voulu que je fasse passation de services par le département de Loisirs“.
“C’est pourquoi, M. le ministre, je vous ai dit dans le secret de mon bureau, que je me considère comme ministère des Sports parce que douze mois que je le demande, le département des Loisirs ne m’est pas parvenu“. “J’ai demandé et Dieu sait que j’ai demandé. Mais je n’ai jamais compris pourquoi, je ne pouvais pas avoir ce département ?“
“Mais je suis sûr et je souhaite que mon frère Keïta, ne rencontre pas ces mêmes blocages. Que le département des Loisirs lui soit rétribué conformément à la volonté du Président. Volonté qui n’est toujours respecté par certains“, déclare-t-il sur un ton ferme.
“Ces lobbies financiers que je méprise“
C’est en parlant du sport et particulièrement du football que Bacar Dia a dévoilé sa colère. “Dans le domaine du Sport, contrairement aux fausses vérités savamment diffusées, par ceux que certains semblent appelaient de grands lobbies et qui ne m’émeuvent point. De “grands riches“ qui ne me font pas frémir et ne me font même pas marcher lentement pour les regarder. De “grands lobbies“ qui n’ont jamais eu le courage de s’exprimer et que j’ai toujours géré avec le plus grand mépris, des hommes ne veulent faire de la pratique du sport que le reflet des plus riches, j’ai voulu être la voix des sans voix“, tonne-t-il sous une salve d’applaudissements.
Comme pour étayer ses propos, il fait une confidence. “Ma mère de son vivant de son vivant me disait ; alors que je commençais mes premiers pas en politique : “mon cher fils, l’important n’est pas de gagner ou de perdre. L’important est de rester debout“, face à ces lobbies ; ces manipulateurs de l’ombre, ces hommes qui ne parlent que par personne interposée. Je leur dis que je suis encore debout“.
“Je préfère ma dignité, mes convictions aux compromis qui doivent mener à la compromission“, ajoute-t-il.
Et comme s’il voulait mettre en garde son successeur, Bacar Dia soutient : “Notre conviction, c’est qu’un homme qui refuse de rester debout, un homme qui se sommet aux lobbies et au pression, n’est pas un homme d’Etat“.
“Pour défendre les valeurs de l’Etat, de la République, je préfère parler avec ma conscience et ma conscience seulement“.
“Non au diktat de l’argent“
“Ma conviction reste qu’il n’y a pas de petites ou de grandes Fédérations. Qu’il faut sortir le sport du diktat de l’argent et recentrer les équipes nationales autour de symboles qui s’appellent patriotisme, drapeau national, sentiment de fierté nationale“, soutient Bacar Dia qui était hier très en verve.
“Je félicite les jeunes qui étaient au CHAN qui ont compris qu’il faut arrêter les chantages, les manipulations, les menaces, proférées au ministre des Sports qui passe. Les intimidations de certains dirigeants du sport, qui s’en servent sans jamais servir le sport. Je m’insurge ici, contre ces forces tapies dans l’ombre qui souvent prétendent ne rien demander, mais qui en définitive occupent des responsabilités pour le prestige, les carnets d’adresse, les cartes de visite, tout en restant si loin des champs d’opérations sportives. Le sport ne doit pas être un tremplin“, ajoute-t-il. Puis, il décrète : “alors moins de primes et plus de sentiments de fierté nationale pour gagner.
Car entre 2000 et 2009, le Chef de l’Etat a injecté des milliards sans résultats dans le football. Les ruptures s’imposent“. “Mais les ruptures c’est aussi le courage. Et le courage nous en avons et je sais aussi que vous en avez. Les seuls critères pour porter le maillot national sont le sentiment de fierté nationale et la compétence“, tranche-t-il.
Du Parti démocratique sénégalais dont certains membres estime-t-il avaient demandé au Président de la République de lui retirer le département d’Information au football, chacun en a pris pour sa grade. Toutefois, il n’a pas jugé nécessaire de citer de noms.
“Malgré les forces rétrogrades tapies dans l’ombre, j’ai autorisé 2STV, Canal Info, Walf Tv et la RDV, grâce à Wade“, martèle-t-il sous un tonnerre d’applaudissements de ses militants qui ont pris d’assaut l’immeuble qui abrite le département des Sports.
Et d’ajouter : “il y a douze mois, j’ai été amené à gérer le département des Sports et des Loisirs. Mais le président Wade ne sait pas, que de blocages en blocages que de résistances en résistances, multiples et multiformes, depuis douze mois que je suis là, malgré mille et une demandes, ils n’ont pas voulu que je fasse passation de services par le département de Loisirs“.
“C’est pourquoi, M. le ministre, je vous ai dit dans le secret de mon bureau, que je me considère comme ministère des Sports parce que douze mois que je le demande, le département des Loisirs ne m’est pas parvenu“. “J’ai demandé et Dieu sait que j’ai demandé. Mais je n’ai jamais compris pourquoi, je ne pouvais pas avoir ce département ?“
“Mais je suis sûr et je souhaite que mon frère Keïta, ne rencontre pas ces mêmes blocages. Que le département des Loisirs lui soit rétribué conformément à la volonté du Président. Volonté qui n’est toujours respecté par certains“, déclare-t-il sur un ton ferme.
“Ces lobbies financiers que je méprise“
C’est en parlant du sport et particulièrement du football que Bacar Dia a dévoilé sa colère. “Dans le domaine du Sport, contrairement aux fausses vérités savamment diffusées, par ceux que certains semblent appelaient de grands lobbies et qui ne m’émeuvent point. De “grands riches“ qui ne me font pas frémir et ne me font même pas marcher lentement pour les regarder. De “grands lobbies“ qui n’ont jamais eu le courage de s’exprimer et que j’ai toujours géré avec le plus grand mépris, des hommes ne veulent faire de la pratique du sport que le reflet des plus riches, j’ai voulu être la voix des sans voix“, tonne-t-il sous une salve d’applaudissements.
Comme pour étayer ses propos, il fait une confidence. “Ma mère de son vivant de son vivant me disait ; alors que je commençais mes premiers pas en politique : “mon cher fils, l’important n’est pas de gagner ou de perdre. L’important est de rester debout“, face à ces lobbies ; ces manipulateurs de l’ombre, ces hommes qui ne parlent que par personne interposée. Je leur dis que je suis encore debout“.
“Je préfère ma dignité, mes convictions aux compromis qui doivent mener à la compromission“, ajoute-t-il.
Et comme s’il voulait mettre en garde son successeur, Bacar Dia soutient : “Notre conviction, c’est qu’un homme qui refuse de rester debout, un homme qui se sommet aux lobbies et au pression, n’est pas un homme d’Etat“.
“Pour défendre les valeurs de l’Etat, de la République, je préfère parler avec ma conscience et ma conscience seulement“.
“Non au diktat de l’argent“
“Ma conviction reste qu’il n’y a pas de petites ou de grandes Fédérations. Qu’il faut sortir le sport du diktat de l’argent et recentrer les équipes nationales autour de symboles qui s’appellent patriotisme, drapeau national, sentiment de fierté nationale“, soutient Bacar Dia qui était hier très en verve.
“Je félicite les jeunes qui étaient au CHAN qui ont compris qu’il faut arrêter les chantages, les manipulations, les menaces, proférées au ministre des Sports qui passe. Les intimidations de certains dirigeants du sport, qui s’en servent sans jamais servir le sport. Je m’insurge ici, contre ces forces tapies dans l’ombre qui souvent prétendent ne rien demander, mais qui en définitive occupent des responsabilités pour le prestige, les carnets d’adresse, les cartes de visite, tout en restant si loin des champs d’opérations sportives. Le sport ne doit pas être un tremplin“, ajoute-t-il. Puis, il décrète : “alors moins de primes et plus de sentiments de fierté nationale pour gagner.
Car entre 2000 et 2009, le Chef de l’Etat a injecté des milliards sans résultats dans le football. Les ruptures s’imposent“. “Mais les ruptures c’est aussi le courage. Et le courage nous en avons et je sais aussi que vous en avez. Les seuls critères pour porter le maillot national sont le sentiment de fierté nationale et la compétence“, tranche-t-il.