Le studio de la radio communautaire Oxy-jeunes
A toute chose malheur est bon. Cet adage cadre parfaitement avec le sort des radios communautaires qui après une suspension de certaines d’entre-elles, un atelier est organisé ce mercredi 22 avril pour plancher sur les modalités d’amélioration de leur cahier de charges. Les parties prenantes de cette rencontre ont été l’Union des Radios Associatives et Communautaires (URAC), le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) et Enda Graf sahel. Elles se sont penchées sur le cadre juridique et réglementaire de ces radios.
Le secrétaire général de l’Union des Radios Associatives et Communautaires (URAC), Bababar Diouf a invoqué les articles 18 et 19 du cahier de charges pour indiquer qu’ils sont "trop contraignants et ne participent pas à la promotion de la radio communautaire au Sénégal". Ces articles visent, selon lui "la diffusion d'informations, de messages ou débats à caractère politique et sur l'interdiction de la publicité".
Babacar Diouf a estimé que cette rencontre a permis de mettre l’accent sur les insuffisances du cahier de charges. Mais, a-t-il ajouté, cela va aussi permettre de sensibiliser l’ensemble des partenaires sur cette question essentielle.
Le président de l’URAC a fait savoir que «ces radios intéressent les groupes vivant au dessous du seuil de la pauvreté, souvent marqués par l’analphabétisme et surtout la culture et l’oralité».
Le secrétaire exécutif d’ENDA Graff a souligné que «ces radios souffrent le plus souvent de manque de personnel et de la vétusté des matériels». Emmanuel N’Dione est d’avis que «cette rencontre est le lieu de revoir le fonctionnement de ces radios car elles constituent un outil de développement».
Le député Abdou Sané qui a pris part à la rencontre a indiqué que des propositions de lois vont être faites au niveau de l’Assemblée nationale. «Nous allons faire du lobbying auprès des décideurs et en même temps auprès du président de la République», a-t-il promis. Le député a, en outre, affirmé que «ces radios ont leur leurs places dans le paysage médiatique».
A noter que cet atelier a vu la participation du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et du Bureau Sénégalais des Droits d’Auteurs (BSDA).
Le secrétaire général de l’Union des Radios Associatives et Communautaires (URAC), Bababar Diouf a invoqué les articles 18 et 19 du cahier de charges pour indiquer qu’ils sont "trop contraignants et ne participent pas à la promotion de la radio communautaire au Sénégal". Ces articles visent, selon lui "la diffusion d'informations, de messages ou débats à caractère politique et sur l'interdiction de la publicité".
Babacar Diouf a estimé que cette rencontre a permis de mettre l’accent sur les insuffisances du cahier de charges. Mais, a-t-il ajouté, cela va aussi permettre de sensibiliser l’ensemble des partenaires sur cette question essentielle.
Le président de l’URAC a fait savoir que «ces radios intéressent les groupes vivant au dessous du seuil de la pauvreté, souvent marqués par l’analphabétisme et surtout la culture et l’oralité».
Le secrétaire exécutif d’ENDA Graff a souligné que «ces radios souffrent le plus souvent de manque de personnel et de la vétusté des matériels». Emmanuel N’Dione est d’avis que «cette rencontre est le lieu de revoir le fonctionnement de ces radios car elles constituent un outil de développement».
Le député Abdou Sané qui a pris part à la rencontre a indiqué que des propositions de lois vont être faites au niveau de l’Assemblée nationale. «Nous allons faire du lobbying auprès des décideurs et en même temps auprès du président de la République», a-t-il promis. Le député a, en outre, affirmé que «ces radios ont leur leurs places dans le paysage médiatique».
A noter que cet atelier a vu la participation du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et du Bureau Sénégalais des Droits d’Auteurs (BSDA).