Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) cherche ses marques et gagnerait à s’allier avec le Rewmi après sa débâcle électorale du 22 mars. Mais Doudou Wade est monté au créneau pour exiger que le maire de Thiès soit d’abord entièrement blanchi par la Haute Cour de justice avant de retrouver les «prairies bleues». Réputé proche de son oncle, le président du groupe parlementaire de la majorité n’aurait pas osé s’aventurer sur un terrain aussi périlleux sans en avoir reçu l’aval. Les rapports entretenus par Abdoulaye Wade et l’ancien jardinier de ses rêves défient toute rationalité. Au sein de leurs partis respectifs, Wade et Idrissa Seck n’ont donné aucun détail sur leur brouille. Le premier avait lui-même dit à Oumar Sarr, que nul à part lui et Idrissa Seck ne sait ce qui les oppose. Pour avoir le toupet de retarder le retour de son frère banni, le président du groupe parlementaire libéral a sans doute dû être briffé par le palais. Par son occupant ou par le fils de celui-ci.
Me Wade, dont Jeune Afrique a annoncé le deal avec son fils putatif, a fini de démontrer qu’il avait plus d’un tour dans son sac. Habitué à souffler le chaud et le froid, Gorgui peut, d’une part, négocier pour le retour de son fils spirituel et, de l’autre, actionner ses faucons pour démontrer à son protagoniste qu’il n’est pas désiré. Histoire de calmer les ardeurs d’un Idrissa Seck requinqué par sa victoire aux Locales. Le retour d’Idrissa Seck est plus qu’impopulaire au sein du PDS. Du temps de sa toute puissance, l’ancien Premier ministre faisait et défaisait les carrières au gré de ses humeurs. En véritable homme fort, il était plus craint qu’adulé par ses frères libéraux. En témoigne la joie suscitée par sa descente aux enfers dans la galaxie Wade et le nombre de caciques longtemps opposés à son retour.
Des manœuvres qui sentent «Krim»
Plus qu’Abdoulaye Wade, son fils Karim a plus de raisons de faire obstacle au projet de réconciliation. C’est suite à la mise à l’écart du président de Rewmi qu’il a pu constituer son réseau et afficher ses ambitions politiques. Après la bérézina électorale connue par la Génération du concret, Karim Wade est en mauvaise posture pour accueillir Idrissa Seck. Durant la campagne électorale, lui et son cousin Doudou Wade ont multiplié les échanges de bons procédés. Ce ne serait donc pas étonnant qu’il l’ait actionné pour faire obstacle au retour annoncé à quelques semaines des élections locales. En ces temps, les réactions s’étaient multipliées dans son camp pour fustiger le projet de réconciliation entre Wade et son ancien numéro deux.
Idrissa Seck qualifié de force politique incontournable par Hassane Ba, a toujours fait part de sa volonté de récupérer le PDS. Avec un parti à la ramasse, Wade a-t-il le choix de laisser ses faucons obstruer sa seule chance de retrouver une légitimité politique issue d’une majorité sociologique ?
Me Wade, dont Jeune Afrique a annoncé le deal avec son fils putatif, a fini de démontrer qu’il avait plus d’un tour dans son sac. Habitué à souffler le chaud et le froid, Gorgui peut, d’une part, négocier pour le retour de son fils spirituel et, de l’autre, actionner ses faucons pour démontrer à son protagoniste qu’il n’est pas désiré. Histoire de calmer les ardeurs d’un Idrissa Seck requinqué par sa victoire aux Locales. Le retour d’Idrissa Seck est plus qu’impopulaire au sein du PDS. Du temps de sa toute puissance, l’ancien Premier ministre faisait et défaisait les carrières au gré de ses humeurs. En véritable homme fort, il était plus craint qu’adulé par ses frères libéraux. En témoigne la joie suscitée par sa descente aux enfers dans la galaxie Wade et le nombre de caciques longtemps opposés à son retour.
Des manœuvres qui sentent «Krim»
Plus qu’Abdoulaye Wade, son fils Karim a plus de raisons de faire obstacle au projet de réconciliation. C’est suite à la mise à l’écart du président de Rewmi qu’il a pu constituer son réseau et afficher ses ambitions politiques. Après la bérézina électorale connue par la Génération du concret, Karim Wade est en mauvaise posture pour accueillir Idrissa Seck. Durant la campagne électorale, lui et son cousin Doudou Wade ont multiplié les échanges de bons procédés. Ce ne serait donc pas étonnant qu’il l’ait actionné pour faire obstacle au retour annoncé à quelques semaines des élections locales. En ces temps, les réactions s’étaient multipliées dans son camp pour fustiger le projet de réconciliation entre Wade et son ancien numéro deux.
Idrissa Seck qualifié de force politique incontournable par Hassane Ba, a toujours fait part de sa volonté de récupérer le PDS. Avec un parti à la ramasse, Wade a-t-il le choix de laisser ses faucons obstruer sa seule chance de retrouver une légitimité politique issue d’une majorité sociologique ?
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