Les rédactions des deux quotidiens sénégalais après le passage des voyous
Les douze coupables du saccage des locaux des journaux «l’As» et «24 heures Chrono» ne vont plus purger que trois ans de prison ferme. C’est ainsi qu’en a décidé la Cour d’appel de Dakar.
Coupable d’«association de malfaiteurs, de vols commis avec violence, de rassemblement illicite causant des dommages aux personnes et aux biens, d’actions diverses, de coups et blessures volontaires et de dommage à la propriété immobilière d’autrui», ils avaient été condamnés le 11 septembre 2008, à 5 et 6 ans. Le tribunal avait alloué au journal « L’As » 20 millions de dommages et intérêts, ainsi que 2 millions de dommages et intérêts au vigile de « 24 heures Chrono » roué de coups et dépossédé de son téléphone portable.
C’est dans la soirée du 17 août que les locaux de « L’As » et de « 24 heures Chrono » ont été sauvagement saccagés et des employés violentés. Quelques jours auparavant, l’ancien ministre des Transports aériens, Farba Senghor, avait publié un communiqué pour prévenir qu’il allait répondre à la violence verbale et écrite, par une violence physique. Son nom a plusieurs fois été cité lors du procès.
Coupable d’«association de malfaiteurs, de vols commis avec violence, de rassemblement illicite causant des dommages aux personnes et aux biens, d’actions diverses, de coups et blessures volontaires et de dommage à la propriété immobilière d’autrui», ils avaient été condamnés le 11 septembre 2008, à 5 et 6 ans. Le tribunal avait alloué au journal « L’As » 20 millions de dommages et intérêts, ainsi que 2 millions de dommages et intérêts au vigile de « 24 heures Chrono » roué de coups et dépossédé de son téléphone portable.
C’est dans la soirée du 17 août que les locaux de « L’As » et de « 24 heures Chrono » ont été sauvagement saccagés et des employés violentés. Quelques jours auparavant, l’ancien ministre des Transports aériens, Farba Senghor, avait publié un communiqué pour prévenir qu’il allait répondre à la violence verbale et écrite, par une violence physique. Son nom a plusieurs fois été cité lors du procès.