Mballo Dia Thiam, secrétaire général du SUTSAS
Dix jours après les élections locales, la pression commence pour l’application des promesses électorales. Le Bureau Exécutif National du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) a invité le gouvernement à respecter ses engagements. Il lui demande d’ériger les centres de santé en hôpitaux de niveau I pour un meilleur rapprochement des soins secondaires de qualité aux populations. Il a, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 1er avril, exhorté l’Etat à réformer les textes existant depuis des décennies et à procéder au transfert des compétences au niveau des collectivités locales telles que indiquées par la loi du 22 mars 1996.
Le secrétaire général national du SUTSAS, Mballo Dia Thiam a rappelé qu’ «ils se sont toujours battus pour la révision du décret 96 1135 portant transfert de compétences dans les domaines de la santé et de l’action sociale mais hélas le dilatoire encore le dilatoire et toujours le dilatoire», a-t-il fustigé.
Les syndicalistes ont, en outre, estimé que «ces comités de santé sont, pour la plupart, des objets de convoitises personnelles, même si la contribution des populations est supérieure à celle de l’Etat par endroit».
Ils ont aussi évoqué les assises Nationales de la santé qui datent de 2000. Pour eux, «les recommandations issues de ces Assises souffrent d’une insuffisance notoire d’application car jusqu’ici les directions régionales de la santé n’ont pas vu le jour».
Les compagnons de Mballo Dia Thiam sont, par ailleurs, revenus sur la question de la dette hospitalière qui depuis 2004 et 2005 n’a pas été épongée. Ils ont précisé que seuls 2 milliards ont été alloués par l’Etat du Sénégal à certains hôpitaux malgré cela aucune amélioration n’a été constatée.
«Le SUTSAS en appelle au chef de l’Etat pour la révision de tous les textes qui constituent un frein au bon fonctionnement des structures sanitaires et sociales mais aussi à retenir entres autres le code de l’hygiène, le statut des travailleurs et de l’assainissement, les lois hospitalières, le décret 961135 de même le décret 92118 portant organisation et fonctionnement des comités de santé», a lancé Mballo Dia Thiam.
Le secrétaire général national du SUTSAS, Mballo Dia Thiam a rappelé qu’ «ils se sont toujours battus pour la révision du décret 96 1135 portant transfert de compétences dans les domaines de la santé et de l’action sociale mais hélas le dilatoire encore le dilatoire et toujours le dilatoire», a-t-il fustigé.
Les syndicalistes ont, en outre, estimé que «ces comités de santé sont, pour la plupart, des objets de convoitises personnelles, même si la contribution des populations est supérieure à celle de l’Etat par endroit».
Ils ont aussi évoqué les assises Nationales de la santé qui datent de 2000. Pour eux, «les recommandations issues de ces Assises souffrent d’une insuffisance notoire d’application car jusqu’ici les directions régionales de la santé n’ont pas vu le jour».
Les compagnons de Mballo Dia Thiam sont, par ailleurs, revenus sur la question de la dette hospitalière qui depuis 2004 et 2005 n’a pas été épongée. Ils ont précisé que seuls 2 milliards ont été alloués par l’Etat du Sénégal à certains hôpitaux malgré cela aucune amélioration n’a été constatée.
«Le SUTSAS en appelle au chef de l’Etat pour la révision de tous les textes qui constituent un frein au bon fonctionnement des structures sanitaires et sociales mais aussi à retenir entres autres le code de l’hygiène, le statut des travailleurs et de l’assainissement, les lois hospitalières, le décret 961135 de même le décret 92118 portant organisation et fonctionnement des comités de santé», a lancé Mballo Dia Thiam.