Le collectif René Sanchez pour la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf va mettre en branle son plan d’actions dès ce samedi 21 février. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 17 février, il a indiqué que cela va démarrer par un sit-in le samedi prochain à 16H au niveau de l’avenue Malick Sy . «Puisqu’il est venu le temps de la riposte nous allons mettre en œuvre la première phase de notre plan d’actions à partir de ce jour et ce jusqu’au 22 mars 2009 » a indiqué le porte parole du collectif Moustapha Niang. Il s’agit, entre autres, de «l’organisation de marches et de sit-in que nous tiendrons avec ou sans autorisation de l’autorité administrative, la destruction de tous travaux réalisés sur le site. A cet égard nous mettons en garde le promoteur attributaire du site, l’entrepreneur et les ouvriers contre toute tentative de s’opposer à nos actions. Le plan d'actions comporte aussi l’appel à un vote sanction contre la liste de la coalition Sopi 2009 aux élections locales du 22 mars 2009, l’interdiction pour les candidats des listes de la ville de la coalition Sopi 2009 de faire campagne dans les communes d’arrondissement du Plateau et de la Médina» a fait savoir le porte parole.
Le soutien des politiques et parlementaires
Le collectif René Sanchez pour la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf, situé à Reubeuss à proximité du centre ville, a reçu le soutien de parlementaires de l'opposition et du parti au pouvoir et d’organisations citoyennes. En effet, la conférence de presse a vu la présence des députés Imam Mbaye Niang et Cheikh Bamba Diéye, d'un représentant de la famille omarienne, des militants de l’opposition et du parti au pouvoir, du représentant de la jeunesse Lébou de Dakar, d'un représentant d’une organisation des habitants de Kédougou. Cette région a perdu un de ses fils lors d’une manifestation des jeunes pour réclamer des infrastructures mais aussi des emplois dans les entreprises en charge de l'exploitation des ressources minières de cette nouvelle région.
Par ailleurs, les responsables du collectif ont fustigé la démarche adoptée pour affecter le site à un promoteur étranger. «Est-ce qu’on a délimité le site ? Qui a encaissé l’argent ? Est-ce que c’est le trésor ? Est ce qu’on a fait un appel d’offre ?» Ce sont autant de questions qu’ils ont mis sur la table, tout en s’indignant de la destruction nocturne du stade. Ils ont estimé que «le projet est plein de zones d’ombre et que jusqu’à présent personne ne sait exactement la nature du projet. Personne ne sait si c’est un projet immobilier ou hôtelier».
L’ambassadeur de Chine dégage sa responsabilité
Pour des éclairages, ces responsables ont fait savoir qu’ils ont rencontré l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Sénégal et celui-ci leur a indiqué que la Chine n’a rien à voir avec le projet que ce sont des privés chinois. «Un centre d’affaires, casino, salle de jeux, dancing restaurant, salle de spectacles, n’est pas approprié dans un lieu qui abrite une grande mosquée et les mausolées des vénérés Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall, c’est un détournement de nos croyances religieuses. L’Etat veut priver la jeunesse d’espace de sports et de loisirs» a estimé le collectif.
Il exige «la préservation de la vocation d’aire de sports du site, l’engagement de l’Etat à construire sur le même site un complexe sportif ».
Le soutien des politiques et parlementaires
Le collectif René Sanchez pour la sauvegarde et la réhabilitation du stade Assane Diouf, situé à Reubeuss à proximité du centre ville, a reçu le soutien de parlementaires de l'opposition et du parti au pouvoir et d’organisations citoyennes. En effet, la conférence de presse a vu la présence des députés Imam Mbaye Niang et Cheikh Bamba Diéye, d'un représentant de la famille omarienne, des militants de l’opposition et du parti au pouvoir, du représentant de la jeunesse Lébou de Dakar, d'un représentant d’une organisation des habitants de Kédougou. Cette région a perdu un de ses fils lors d’une manifestation des jeunes pour réclamer des infrastructures mais aussi des emplois dans les entreprises en charge de l'exploitation des ressources minières de cette nouvelle région.
Par ailleurs, les responsables du collectif ont fustigé la démarche adoptée pour affecter le site à un promoteur étranger. «Est-ce qu’on a délimité le site ? Qui a encaissé l’argent ? Est-ce que c’est le trésor ? Est ce qu’on a fait un appel d’offre ?» Ce sont autant de questions qu’ils ont mis sur la table, tout en s’indignant de la destruction nocturne du stade. Ils ont estimé que «le projet est plein de zones d’ombre et que jusqu’à présent personne ne sait exactement la nature du projet. Personne ne sait si c’est un projet immobilier ou hôtelier».
L’ambassadeur de Chine dégage sa responsabilité
Pour des éclairages, ces responsables ont fait savoir qu’ils ont rencontré l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Sénégal et celui-ci leur a indiqué que la Chine n’a rien à voir avec le projet que ce sont des privés chinois. «Un centre d’affaires, casino, salle de jeux, dancing restaurant, salle de spectacles, n’est pas approprié dans un lieu qui abrite une grande mosquée et les mausolées des vénérés Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall, c’est un détournement de nos croyances religieuses. L’Etat veut priver la jeunesse d’espace de sports et de loisirs» a estimé le collectif.
Il exige «la préservation de la vocation d’aire de sports du site, l’engagement de l’Etat à construire sur le même site un complexe sportif ».
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