Des hommes en armes supposés appartenir au MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance) ont commis ces derniers jours plusieurs actes de banditisme dans la région sud du Sénégal : incursions dans des villages, braquages de véhicules sur les routes… Est-ce l’approche de la fête de la Korité qui motive ces actes ? Faut-il également y voir un sens politique ? Ces nouvelles exactions renforcent en tout cas un peu plus l’exaspération des populations. Certaines ont manifesté à Samine ce vendredi 26 août 2011.
Repoussés jeudi 25 août par l’armée, après avoir braqué de nombreux véhicules à hauteur de Teubi, sur la route entre Ziguinchor et Bignona, les présumés rebelles sont réapparus ce vendredi 26 sur l’axe Sénoba-Ziguinchor. Ils ont dû se replier dans la forêt après des échanges de tirs intenses à Diango.
Les porteurs d’armes ont également fait incursion dans le village de Petit-Koulaye. « Ils sont passés en début de matinée et se sont rendus dans deux boutiques où ils ont pris de l’argent, quelques marchandises et des friandises » explique un habitant qui ne cache pas son désarroi. « La visite d’hommes armés, dit-il, est toujours traumatisante pour des villageois ».
« On est inquiets, renchérit un professionnel du transport. Deux jours de suite, nous entendons parler de braquages. Nous,sincèrement, nous pensons qu’il n’y a pas de sécurité »
Plus au sud, à Samine, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, les populations de plusieurs localités ont laissé éclater leur colère après avoir été elles-mêmes victimes ces derniers temps d’incursions rebelles. Elles ont tenté de bloquer la route pour protester et réclamer une meilleure protection de l’Etat.
Source: Rfi
Repoussés jeudi 25 août par l’armée, après avoir braqué de nombreux véhicules à hauteur de Teubi, sur la route entre Ziguinchor et Bignona, les présumés rebelles sont réapparus ce vendredi 26 sur l’axe Sénoba-Ziguinchor. Ils ont dû se replier dans la forêt après des échanges de tirs intenses à Diango.
Les porteurs d’armes ont également fait incursion dans le village de Petit-Koulaye. « Ils sont passés en début de matinée et se sont rendus dans deux boutiques où ils ont pris de l’argent, quelques marchandises et des friandises » explique un habitant qui ne cache pas son désarroi. « La visite d’hommes armés, dit-il, est toujours traumatisante pour des villageois ».
« On est inquiets, renchérit un professionnel du transport. Deux jours de suite, nous entendons parler de braquages. Nous,sincèrement, nous pensons qu’il n’y a pas de sécurité »
Plus au sud, à Samine, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, les populations de plusieurs localités ont laissé éclater leur colère après avoir été elles-mêmes victimes ces derniers temps d’incursions rebelles. Elles ont tenté de bloquer la route pour protester et réclamer une meilleure protection de l’Etat.
Source: Rfi