Moundiaye Cissé, représentant de l'ONG 3D, a mis en lumière la nécessité urgente de rationaliser le paysage politique sénégalais, confronté à une prolifération exponentielle des partis politiques. Cette expansion, selon Cissé, est le résultat direct du clientélisme politique et d'une législation obsolète.
Depuis l'adoption de la première loi sur les partis politiques en 1976 sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, le nombre de partis a explosé de manière vertigineuse. Moundiaye Cissé souligne que cette tendance s'est accélérée sous les présidences successives, avec un pic atteint lors du mandat du président Abdoulaye Wade, puis de son successeur Macky Sall. Les chiffres sont éloquents : "de 4 partis en 1976, le pays est passé à 42 sous Abdou Diouf, pour atteindre 326 aujourd'hui, selon les données du ministère de l'Intérieur", a fait savoir savoir Moundiaye Cissé dans l'émission Point De Vue sur la RTS où il était l'invité.
"Le clientélisme politique", explique Cissé, est le principal moteur de cette prolifération. Il y ajoute "l'idée selon laquelle le pouvoir nécessite une coalition de partis a encouragé la création de nouveaux partis dans l'espoir d'obtenir des gains politiques et économiques."
Un aspect particulièrement préoccupant est le manque de transparence et de responsabilité qui accompagne cette prolifération. "Sur les 326 partis enregistrés, seuls 70 ont une adresse connue," laissant le reste dans l'anonymat et alimentant les soupçons quant à leurs véritables motivations et financements.
Face à cette situation, l'ONG 3D appelle à une réforme en profondeur du "cadre législatif régissant les partis politiques, afin d'instaurer des mécanismes de rationalisation."
Moundiaye Cissé résume ainsi la position de son organisation : "Les partis politiques sont nécessaires, mais il ne faut pas en abuser."
Depuis l'adoption de la première loi sur les partis politiques en 1976 sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, le nombre de partis a explosé de manière vertigineuse. Moundiaye Cissé souligne que cette tendance s'est accélérée sous les présidences successives, avec un pic atteint lors du mandat du président Abdoulaye Wade, puis de son successeur Macky Sall. Les chiffres sont éloquents : "de 4 partis en 1976, le pays est passé à 42 sous Abdou Diouf, pour atteindre 326 aujourd'hui, selon les données du ministère de l'Intérieur", a fait savoir savoir Moundiaye Cissé dans l'émission Point De Vue sur la RTS où il était l'invité.
"Le clientélisme politique", explique Cissé, est le principal moteur de cette prolifération. Il y ajoute "l'idée selon laquelle le pouvoir nécessite une coalition de partis a encouragé la création de nouveaux partis dans l'espoir d'obtenir des gains politiques et économiques."
Un aspect particulièrement préoccupant est le manque de transparence et de responsabilité qui accompagne cette prolifération. "Sur les 326 partis enregistrés, seuls 70 ont une adresse connue," laissant le reste dans l'anonymat et alimentant les soupçons quant à leurs véritables motivations et financements.
Face à cette situation, l'ONG 3D appelle à une réforme en profondeur du "cadre législatif régissant les partis politiques, afin d'instaurer des mécanismes de rationalisation."
Moundiaye Cissé résume ainsi la position de son organisation : "Les partis politiques sont nécessaires, mais il ne faut pas en abuser."