L’opposition trouve du plaisir dans la situation actuelle de tourmente et de déconfiture du président de la République. La Coalition Bennoo Siggil Senegaal a exulté en commentant les huées, les brassards rouges et les violences qu’ont connus les tournées du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). En conférence de presse ce mardi au nouveau siège de la Ligue Démocratique (LD), le chargé de la communication de la coalition de l’opposition, Serigne Mbaye Thiam a estimé que «la population ne l’aime pas. C’est pourquoi, il (Wade) profère des menaces à l’endroit des populations qui ne voteraient pas pour la Coalition Sopi 2009». Le responsable politique du Parti Socialiste (PS) a aussi évoqué la situation de panique que vit une bonne partie des responsables libéraux en l’occurrence le président du Sénat, Pape Diop qui a été victime à plusieurs reprises de jets de pierres. «Il s’y ajoute aussi le cas Pape Diop qui, pour éviter le pire (les jets des pierres et les brassards rouges) est obligé d’être escorté par des camions de GMI (Groupement Mobile d’Intervention)».
La guerre contre les enseignants
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal a, par ailleurs, dénoncé les ‘’irrégularités et les violations’’ notées sur la loi électorale. Le responsable du PS et chargé de la communication de l’opposition a fait savoir que des autorités administratives et Abdoulaye Wade sont en train de commettre des ‘’irrégularités et des violations’’. Ces «irrégularités et violations» sont, selon Serigne Mbaye Thiam relatives à la composition et aux profils des membres des bureaux de vote. Il a précisé que l’article L65 indique que les présidents, les assesseurs et les secrétaires des bureaux de vote doivent être désignés parmi les fonctionnaires de la hiérarchie A, B et C en activité ou à la retraite (…). L’opposition dite significative a, ainsi, révélé que «dans certaines collectivités locales, les autorités administratives ont fait appel à des élèves et étudiants pour les former afin qu’ils occupent ces postes dans les bureaux de vote alors que des enseignants existent en nombre suffisant dans ces départements».
Les responsables de la Coalition Benno Siggil Senegaal craint que cette stratégie soit utilisée pour museler et combattre les enseignants qui sont depuis quelques temps perpétuellement en grève. «Nous soupçonnons une volonté du vouloir de casser du syndicaliste au détour de ses élections». Les camarades de Amath Dansokho, leader du Parti de l’Indépendance et du Travail envisage de saisir la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) que la loi donne, selon eux, les moyens de contrôle nécessaire et la prérogative de valider les arrêtés portants nomination des membres de bureau de vote, «même si elle est toujours timide dans ses initiatives», a déploré Serigne Mbaye Thiam.
Saisine de la CENA sur la campagne "déguisée" de Wade
Le chargé de communication de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal a, par ailleurs, signalé que «Abdoulaye Wade a violé l’article L59 relative à l’interdiction des propagandes déguisées 30 jours avant le début de la campagne. Cette violation est, selon lui, venue confirmer celle relative à l’utilisation des moyens, biens et des deniers publics pour les besoins de la campagne électorale au nom du chef de l’Etat.
Des chiffres variables dans le fichier
Le fichier électoral est revenu sur la plateforme de griefs de l’opposition. Le président de la commission, communication des listes pour la régularité et la transparence des élections, du comité électoral national de Bennoo Siggil Senegaal a décelé avec des chiffres à l’appui quelques incohérences sur le site officiel des élections du ministère de l’Intérieur. «Le fichier comptait auparavant 4818913 électeurs. Et nous avons constaté que le fichier qui a été mis en ligne sur internet sur le site www.elections.sn, compte 4819134 électeurs soit une différence de 221 électeurs», a fait remarqué le responsable socialiste. Il a ajouté que ce sont des chiffres qui sont censés être définitivement arrêtés. Or, a-t-il indiqué ce chiffre est en train d’évoluer dans certaines collectivités locales d’une amplitude de 200 à 300 électeurs de plus.
La guerre contre les enseignants
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal a, par ailleurs, dénoncé les ‘’irrégularités et les violations’’ notées sur la loi électorale. Le responsable du PS et chargé de la communication de l’opposition a fait savoir que des autorités administratives et Abdoulaye Wade sont en train de commettre des ‘’irrégularités et des violations’’. Ces «irrégularités et violations» sont, selon Serigne Mbaye Thiam relatives à la composition et aux profils des membres des bureaux de vote. Il a précisé que l’article L65 indique que les présidents, les assesseurs et les secrétaires des bureaux de vote doivent être désignés parmi les fonctionnaires de la hiérarchie A, B et C en activité ou à la retraite (…). L’opposition dite significative a, ainsi, révélé que «dans certaines collectivités locales, les autorités administratives ont fait appel à des élèves et étudiants pour les former afin qu’ils occupent ces postes dans les bureaux de vote alors que des enseignants existent en nombre suffisant dans ces départements».
Les responsables de la Coalition Benno Siggil Senegaal craint que cette stratégie soit utilisée pour museler et combattre les enseignants qui sont depuis quelques temps perpétuellement en grève. «Nous soupçonnons une volonté du vouloir de casser du syndicaliste au détour de ses élections». Les camarades de Amath Dansokho, leader du Parti de l’Indépendance et du Travail envisage de saisir la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) que la loi donne, selon eux, les moyens de contrôle nécessaire et la prérogative de valider les arrêtés portants nomination des membres de bureau de vote, «même si elle est toujours timide dans ses initiatives», a déploré Serigne Mbaye Thiam.
Saisine de la CENA sur la campagne "déguisée" de Wade
Le chargé de communication de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal a, par ailleurs, signalé que «Abdoulaye Wade a violé l’article L59 relative à l’interdiction des propagandes déguisées 30 jours avant le début de la campagne. Cette violation est, selon lui, venue confirmer celle relative à l’utilisation des moyens, biens et des deniers publics pour les besoins de la campagne électorale au nom du chef de l’Etat.
Des chiffres variables dans le fichier
Le fichier électoral est revenu sur la plateforme de griefs de l’opposition. Le président de la commission, communication des listes pour la régularité et la transparence des élections, du comité électoral national de Bennoo Siggil Senegaal a décelé avec des chiffres à l’appui quelques incohérences sur le site officiel des élections du ministère de l’Intérieur. «Le fichier comptait auparavant 4818913 électeurs. Et nous avons constaté que le fichier qui a été mis en ligne sur internet sur le site www.elections.sn, compte 4819134 électeurs soit une différence de 221 électeurs», a fait remarqué le responsable socialiste. Il a ajouté que ce sont des chiffres qui sont censés être définitivement arrêtés. Or, a-t-il indiqué ce chiffre est en train d’évoluer dans certaines collectivités locales d’une amplitude de 200 à 300 électeurs de plus.