Le Fonds monétaire international (FMI) a dévoilé ses perspectives économiques pour l'Afrique subsaharienne, prévoyant un taux de croissance de 8,4 % pour le Sénégal en 2025. Ce chiffre place le pays parmi les économies les plus dynamiques de la région.
Globalement, l’activité économique en Afrique subsaharienne a dépassé les attentes en 2024, affichant une croissance de 4 %, contre 3,6 % l’année précédente. Cette performance est en partie attribuée à « l’adoption de politiques économiques plus rigoureuses, qui ont permis de réduire les déséquilibres macroéconomiques, avec notamment un ralentissement de l’inflation et une stabilisation du niveau d’endettement. »
En début d’année 2025, « l'inflation médiane s'établissait à 4,5 % et le ratio dette/PIB médian restait sous la barre des 60 %. Cependant, la région reste confrontée à d’importants défis. » Le FMI alerte sur « un nouveau choc lié à la détérioration rapide de l'environnement économique mondial. Les tensions commerciales, alimentées par des mesures protectionnistes prises notamment par les États-Unis, et la baisse de la demande extérieure affectent négativement les perspectives de croissance. » Pour 2025, la croissance régionale devrait ralentir à 3,8 %, avant de remonter légèrement à 4,2 % en 2026, soit des révisions à la baisse de respectivement 0,4 et 0,2 point de pourcentage par rapport aux précédentes prévisions.
Les difficultés s'aggravent pour les pays exportateurs de matières premières et ceux ayant une forte exposition commerciale aux États-Unis. À cela s’ajoutent des conditions financières plus strictes et la perspective d’une diminution des flux d’aide publique au développement, ce qui pourrait accroître la précarité des populations les plus vulnérables.
En outre, plusieurs pays continuent de faire face à « une inflation élevée, nécessitant le maintien de politiques monétaires restrictives et d’une gestion budgétaire prudente. » Le FMI recommande de poursuivre « les ajustements économiques pour soutenir la croissance sans compromettre la stabilité macroéconomique. » Le rapport souligne aussi l'importance d'élargir les marges de manœuvre budgétaires, d'améliorer la collecte des recettes, de rationaliser les dépenses publiques et de renforcer la gestion des finances publiques. Le secteur privé est appelé à jouer un rôle central dans l’atteinte des objectifs de développement à long terme. Des réformes structurelles en matière de gouvernance, d’amélioration du climat des affaires et d'intégration régionale sont également jugées essentielles.
En Afrique subsaharienne, près d’une personne sur trois vit toujours sous le seuil de pauvreté. Le FMI insiste ainsi sur la nécessité d’adopter des stratégies de croissance diversifiée, favorisant la création d’emplois et soutenant les plus vulnérables. Pour les pays les plus pauvres et fragiles, le maintien de l’appui financier international reste crucial afin d’éviter un creusement des écarts de développement. Selon le FMI, un accès prévisible aux marchés mondiaux pour les produits africains demeure l’un des leviers les plus efficaces pour soutenir durablement la région.
Globalement, l’activité économique en Afrique subsaharienne a dépassé les attentes en 2024, affichant une croissance de 4 %, contre 3,6 % l’année précédente. Cette performance est en partie attribuée à « l’adoption de politiques économiques plus rigoureuses, qui ont permis de réduire les déséquilibres macroéconomiques, avec notamment un ralentissement de l’inflation et une stabilisation du niveau d’endettement. »
En début d’année 2025, « l'inflation médiane s'établissait à 4,5 % et le ratio dette/PIB médian restait sous la barre des 60 %. Cependant, la région reste confrontée à d’importants défis. » Le FMI alerte sur « un nouveau choc lié à la détérioration rapide de l'environnement économique mondial. Les tensions commerciales, alimentées par des mesures protectionnistes prises notamment par les États-Unis, et la baisse de la demande extérieure affectent négativement les perspectives de croissance. » Pour 2025, la croissance régionale devrait ralentir à 3,8 %, avant de remonter légèrement à 4,2 % en 2026, soit des révisions à la baisse de respectivement 0,4 et 0,2 point de pourcentage par rapport aux précédentes prévisions.
Les difficultés s'aggravent pour les pays exportateurs de matières premières et ceux ayant une forte exposition commerciale aux États-Unis. À cela s’ajoutent des conditions financières plus strictes et la perspective d’une diminution des flux d’aide publique au développement, ce qui pourrait accroître la précarité des populations les plus vulnérables.
En outre, plusieurs pays continuent de faire face à « une inflation élevée, nécessitant le maintien de politiques monétaires restrictives et d’une gestion budgétaire prudente. » Le FMI recommande de poursuivre « les ajustements économiques pour soutenir la croissance sans compromettre la stabilité macroéconomique. » Le rapport souligne aussi l'importance d'élargir les marges de manœuvre budgétaires, d'améliorer la collecte des recettes, de rationaliser les dépenses publiques et de renforcer la gestion des finances publiques. Le secteur privé est appelé à jouer un rôle central dans l’atteinte des objectifs de développement à long terme. Des réformes structurelles en matière de gouvernance, d’amélioration du climat des affaires et d'intégration régionale sont également jugées essentielles.
En Afrique subsaharienne, près d’une personne sur trois vit toujours sous le seuil de pauvreté. Le FMI insiste ainsi sur la nécessité d’adopter des stratégies de croissance diversifiée, favorisant la création d’emplois et soutenant les plus vulnérables. Pour les pays les plus pauvres et fragiles, le maintien de l’appui financier international reste crucial afin d’éviter un creusement des écarts de développement. Selon le FMI, un accès prévisible aux marchés mondiaux pour les produits africains demeure l’un des leviers les plus efficaces pour soutenir durablement la région.
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