Le ministre de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop
Le ministre de l’Economie et des Finances a donné des éclairages sur les véritables motivations de la vente de 9% de ses actions à France Télécom qui va ainsi devenir l’actionnaire majoritaire avec 52% des actions. Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop explique cela par une urgence de trouver de l’argent frais. C’est en marge de la signature d’une convention avec l’Union Européenne ce mercredi qu’il a donné ces explications. «Je ne vois pas pourquoi l’Etat doit garder ses actions, alors qu’on a des besoins à combler, de nouvelles infrastructures, des routes à construire, certains projets à financer, la dette intérieure même si elle est payée dans sa totalité», a souligné le ministre de l’Economie et des Finances.
En réplique aux travailleurs de la SONATEL qui ruent dans les brancards depuis l’annonce de la nouvelle, il l’a fait savoir : ils «détenaient en 1997, lorsque l’Etat privatisait la société, 10% des actions. Ces mêmes travailleurs ne disposent que de 5% actuellement. Qu’est ce qu’ils ont fait de leur 5% ?», s’est-il interrogé.
L’argentier de l’Etat a tenu à indiquer que le Sénégal ne s’est pas fait piégé comme d’aucuns l’estiment. Selon lui, «l’Etat a demandé à une banque d’évaluer la valeur de ces actions, ce que France Télécom a aussi fait». Le ministre d’expliquer : «il s’est trouvé qu’une action de la Sonatel coûterait 138000 F CFA. Nous avons négociés jusqu'à obtenir 156000f CFA avec France Télécom, un prix très convenable».
Le ministre de l’Economie et des Finances a, par ailleurs tenu à rassurer les travailleurs. «Les intérêts des travailleurs seront protégés comme convenu lors des négociations. Nous avons essayés de protéger au maximum les travailleurs pour qu’ils continuent d’avoir les mêmes avantages. C’est ainsi, qu’il a été décidé pendant les négociations de maintenir le siége de la société à Dakar, que le directeur général restera un sénégalais, de même que la majorité des travailleurs», a-t-il ajouté en précisant que s’il y a des décisions importantes à prendre, la SONATEL va être privilégiée.
Le ministre de l’économie et des finances et la Commission Européenne ont signé ce mercredi 15 avril 2009 trois conventions de financement d’un montant de 88,2 milliards. Ces financements concernent un appui Budgétaire de 75 millions d’Euros, un appui Institutionnel au secteur de l’Assainissement de 3,5 millions d’Euros et de la réhabilitation de la route Saint-Louis/Rosso de 56millions d’Euros soit un montant global de 88,2 milliards de Francs Cfa. Ces projets entrent dans le cadre du 10éme FED (fonds Européenne de développement).
En réplique aux travailleurs de la SONATEL qui ruent dans les brancards depuis l’annonce de la nouvelle, il l’a fait savoir : ils «détenaient en 1997, lorsque l’Etat privatisait la société, 10% des actions. Ces mêmes travailleurs ne disposent que de 5% actuellement. Qu’est ce qu’ils ont fait de leur 5% ?», s’est-il interrogé.
L’argentier de l’Etat a tenu à indiquer que le Sénégal ne s’est pas fait piégé comme d’aucuns l’estiment. Selon lui, «l’Etat a demandé à une banque d’évaluer la valeur de ces actions, ce que France Télécom a aussi fait». Le ministre d’expliquer : «il s’est trouvé qu’une action de la Sonatel coûterait 138000 F CFA. Nous avons négociés jusqu'à obtenir 156000f CFA avec France Télécom, un prix très convenable».
Le ministre de l’Economie et des Finances a, par ailleurs tenu à rassurer les travailleurs. «Les intérêts des travailleurs seront protégés comme convenu lors des négociations. Nous avons essayés de protéger au maximum les travailleurs pour qu’ils continuent d’avoir les mêmes avantages. C’est ainsi, qu’il a été décidé pendant les négociations de maintenir le siége de la société à Dakar, que le directeur général restera un sénégalais, de même que la majorité des travailleurs», a-t-il ajouté en précisant que s’il y a des décisions importantes à prendre, la SONATEL va être privilégiée.
Le ministre de l’économie et des finances et la Commission Européenne ont signé ce mercredi 15 avril 2009 trois conventions de financement d’un montant de 88,2 milliards. Ces financements concernent un appui Budgétaire de 75 millions d’Euros, un appui Institutionnel au secteur de l’Assainissement de 3,5 millions d’Euros et de la réhabilitation de la route Saint-Louis/Rosso de 56millions d’Euros soit un montant global de 88,2 milliards de Francs Cfa. Ces projets entrent dans le cadre du 10éme FED (fonds Européenne de développement).
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