Dès le départ, les négociations ont été marquées par des lenteurs et des blocages. Selon Mme Wan, représentante syndicale, la convention collective aurait dû être signée en juillet 2023.
Cependant, le patronat a brusquement suspendu les discussions, plongeant le processus dans un "silence incompréhensible". L'intervention du ministère du Travail en septembre a permis de relancer le dialogue, mais les propositions patronales sont jugées inacceptables par les syndicats.
Cependant, le patronat a brusquement suspendu les discussions, plongeant le processus dans un "silence incompréhensible". L'intervention du ministère du Travail en septembre a permis de relancer le dialogue, mais les propositions patronales sont jugées inacceptables par les syndicats.
Lors de l'Assemblée Générale tenue ce samedi, cinq propositions majeures formulées par les employeurs ont été catégoriquement rejetées : il s'agit des Indemnités de licenciement. En effet, le patronat propose une révision à la baisse, une mesure jugée inacceptable par les employés.
Ensuite la Gratification annuelle : Malgré un chiffre d'affaires record – passé de 200 millions de FCFA en 1977 à 276 milliards aujourd'hui – les employeurs refusant de maintenir une gratification annuelle pour les travailleurs.
Frais d'inhumation : Les proposent une allocation de 200 000 FCFA, bien en deçà des 500 000 FCFA réclamés par le syndicat.
Écart salarial : Une stagnation des augmentations, notamment pour les agents de maîtrise, avec une réduction de 1 %, exacerbe les frustrations.
Enfin l'Assurances retraites : Le refus d'accorder une partie des cotisations patronales après cinq ans d'ancienneté prive les travailleurs de tout bénéfice avant leur retraite.c
Alors face à ce qu'ils considèrent comme une atteinte à leurs droits, les travailleurs envisagent d arborer des brassards rouges les 18, 19 et 20 décembre pour exprimer leur mécontentement.
Si aucune avancée n'est constatée, une grève générale paralysera le secteur des assurances le 24 décembre, avec des répercussions sur l'ensemble de l'économie sénégalaise.
Alors face à ce qu'ils considèrent comme une atteinte à leurs droits, les travailleurs envisagent d arborer des brassards rouges les 18, 19 et 20 décembre pour exprimer leur mécontentement.
Si aucune avancée n'est constatée, une grève générale paralysera le secteur des assurances le 24 décembre, avec des répercussions sur l'ensemble de l'économie sénégalaise.
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