Le secrétaire général de la LD, Abdoulaye bathily
Les femmes de la Ligue Démocratique (LD) organisent la résistance contre le projet de loi instituant la vice-présidence. Dans une déclaration reçue à la rédaction, Khioudia Mbaye et ses camarades dénigrent une telle initiative en estimant qu’elle est «inutile» et qu’elle a des «desseins inavoués».
Le Mouvement national des Femmes de la LD a rappelé qu’une «flopée de femmes devenues ministres, sénateurs ou députés, une femme honorable nommée Premier ministre, une loi soi-disant de la parité, tout a été tenté ! Mais rien qui soit pour un positionnement rationnel et efficace, rendant honneur au mérite de vaillantes femmes, héritières des fortes traditions de courage et d’honorabilité de femmes illustres, des temps immémoriaux à nos jours». En réalité, a-t-il ajouté, «les femmes de Wade n’ont rien pu faire qui les ait valorisées elles-mêmes ou qui ait rendu leur action appréciable aux yeux des usagers du service public et encore moins des masses populaires. Elles ont souvent fini avilies ou insultées, en tout cas dépréciées et suspectées, à tort ou à raison, de toutes sortes de turpitudes».
A ce titre, les camarades d’Abdoulaye Bathily ont indiqué que «la situation est en tous les cas inacceptable. Il appelle les femmes à «dénoncer l’inutile loi sur la vice-présidence, qui n’a d’autre but que de chauffer la place pour le fils, pas plus valeureux ni méritant que leurs fils, à refuser de servir de prétexte au nième tripatouillage de la constitution sous Wade». Khoudia Mbaye et son équipe demandent à la gent féminine de « faire le serment d’honneur de ne servir que les intérêts du peuple et de leurs enfants, d’exiger de l’Etat qu’il se préoccupe des vrais problèmes des femmes qui ne restent pas assez à l’école, accouchent dans les champs et les maisons, vont encore à la corvée d’eau et de bois mort, meurent sous les coups et le viol et surtout de dénoncer et combattre la promotion de contre-valeurs comme le larbinisme, l’immoralité et l’absence d’éthique».
En vue de contrer ce projet de loi, le MNF/LD appelle ses membres et «à se tenir prêtes à répondre au plan d’action qui dira halte et fera échec au projet de dévolution monarchique du pouvoir, à laver à grande eau l’honneur entaché de leur pays et de leur genre».
Les femmes de l’opposition ont estimé que «Abdoulaye Wade, en rupture de banc avec la République, a suffisamment démontré qu’il n’avait d’autres soucis que ses petits intérêts et ses petites ambitions au service desquels il ne sait rien faire d’autre que de mettre ses petits hommes et ses petites femmes. Il n’est que de voir pour s’en convaincre l’infestation de l’Etat et des institutions par la famille, les alliés et les potes, organisés en clans et autres factions, qui se relaient ou se font relever les uns par les autres. D’ailleurs, notre conviction étant que Wade n’est même plus du tout maître de ces jeux là, il nous faut une expertise sur son état de santé !»
Le Mouvement national des Femmes de la LD a rappelé qu’une «flopée de femmes devenues ministres, sénateurs ou députés, une femme honorable nommée Premier ministre, une loi soi-disant de la parité, tout a été tenté ! Mais rien qui soit pour un positionnement rationnel et efficace, rendant honneur au mérite de vaillantes femmes, héritières des fortes traditions de courage et d’honorabilité de femmes illustres, des temps immémoriaux à nos jours». En réalité, a-t-il ajouté, «les femmes de Wade n’ont rien pu faire qui les ait valorisées elles-mêmes ou qui ait rendu leur action appréciable aux yeux des usagers du service public et encore moins des masses populaires. Elles ont souvent fini avilies ou insultées, en tout cas dépréciées et suspectées, à tort ou à raison, de toutes sortes de turpitudes».
A ce titre, les camarades d’Abdoulaye Bathily ont indiqué que «la situation est en tous les cas inacceptable. Il appelle les femmes à «dénoncer l’inutile loi sur la vice-présidence, qui n’a d’autre but que de chauffer la place pour le fils, pas plus valeureux ni méritant que leurs fils, à refuser de servir de prétexte au nième tripatouillage de la constitution sous Wade». Khoudia Mbaye et son équipe demandent à la gent féminine de « faire le serment d’honneur de ne servir que les intérêts du peuple et de leurs enfants, d’exiger de l’Etat qu’il se préoccupe des vrais problèmes des femmes qui ne restent pas assez à l’école, accouchent dans les champs et les maisons, vont encore à la corvée d’eau et de bois mort, meurent sous les coups et le viol et surtout de dénoncer et combattre la promotion de contre-valeurs comme le larbinisme, l’immoralité et l’absence d’éthique».
En vue de contrer ce projet de loi, le MNF/LD appelle ses membres et «à se tenir prêtes à répondre au plan d’action qui dira halte et fera échec au projet de dévolution monarchique du pouvoir, à laver à grande eau l’honneur entaché de leur pays et de leur genre».
Les femmes de l’opposition ont estimé que «Abdoulaye Wade, en rupture de banc avec la République, a suffisamment démontré qu’il n’avait d’autres soucis que ses petits intérêts et ses petites ambitions au service desquels il ne sait rien faire d’autre que de mettre ses petits hommes et ses petites femmes. Il n’est que de voir pour s’en convaincre l’infestation de l’Etat et des institutions par la famille, les alliés et les potes, organisés en clans et autres factions, qui se relaient ou se font relever les uns par les autres. D’ailleurs, notre conviction étant que Wade n’est même plus du tout maître de ces jeux là, il nous faut une expertise sur son état de santé !»