Mohamadou SY Siré
Une relecture de la théorie de Karl Marx sur le Mouvement pourrait donner à voir que le couple ‘’Macky et Mimi’’, au commande des Affaires (au sens de trouver des solutions à des questions concrètes et immédiates) et non au sommet du Pouvoir (au sens du mot valaf ‘’nguur ak nguuruu’’ ) de la République, est aussi une victoire de cette ‘’nouvelle Gauche’’ qui a su négocié avant beaucoup d’agilité, de tact et de stratégie dans leur trajectoire politique et professionnelle, le tournant décisif que fut Novembre 1989, avec la chute du mur de Berlin qui fut le point de départ d’une nouvelle configuration du nouveau monde.
En jetant un coup d’œil sur le rétroviseur, on peut affirmer sans risque de se tromper, que la génération des Mamadou Dia, Majmouth Diop, Abdoulaye Ly etc…fut les pionniers de cette Gauche sénégalaise qui avait portée à bras le corps, le combat des masses populaires et paysannes sur les systèmes de rente et de prédation. Malheureusement, Senghor et ses alliés d’ici et de là bas, ont réussi à inhiber cette vision économique et cet humanisme politique de cette Gauche historique (socialisme africain, communisme et marxisme) qui déroulait en son temps dans les années 60, nous auraient (peut-être) permis de dépasser le stade économique et politique où nous en sommes dans ces années 2000.
La seconde génération des Hommes (Bathily, Savané, Dansokho etc..) et des partis de Gauche (LD, PADS, PIT etc..) ont fini sur le rivage parce que n’ayant pas pu réussir leur virage à 360°, imposé par l’économie mondialisée (triomphe du capitalisme de marché) et l’avènement du village planétaire (TICs), en ne comprenant pas que le Capitalisme venait juste de remporter une bataille mais la Droite n’avait pas encore et totalement gagné la guerre. Que le repli stratégique du combattant sur le théâtre des opérations n’est pas nécessaire une fuite en avant encore moins une capitulation, mais seulement comme le disent les valafs ‘’Jambar dawuul dafa wuuti dollé’’.
C’est d’ailleurs ce qu’a parfaitement compris et bien réussi, la troisième génération de ces ‘’Hommes de Gauche’’ (Macky, Mimi et tous ces Hommes à l’APR, au PDS et au PS et qui ont toujours le cœur à Gauche), en changeant les règles du jeu en leur faveur et en leur avantage, en migrant vers d’autres sphères professionnelles ou politiques (Société civile, ONG, Institutions internationales, Partis Centristes et de Droite, Mouvements associatifs, Syndicalisme, Consultance), tout en gardant leur âme ‘’propre’’, fondamentalement ancré dans ces idéaux de la Gauche progressiste et leur cœur, toujours à Gauche. Avant de revenir triompher sur le champ de bataille, en surprenant ‘’l’ennemi’’ et en l’attaquant à son point faible pour remporter la guerre. C’est une véritable leçon de stratégie militaire dans le champ politique qui est entrain d’être donnée par cette troisième génération d’hommes et de femmes foncièrement de Gauche et le cœur toujours à Gauche, qui a compris que la Politique est une course de fond et non pas une course de vitesse. Et pour que le temps Politique triomphe du temps électoral, la meilleure manière de se retrouver était… de se séparer et de disperser, pour gagner en trajectoires, en expériences, en épaisseur et en amplitude.
Le couple ‘’Macky et Mimi’’, ayant tous deux fait leurs classes et leurs humanités politiques à AJ/PADS-donc à Gauche- avant de se retrouver au PDS pour Macky et aux systèmes des Nations-Unies pour Mimi-, symbolise aussi quelque part, une victoire de cette ‘’Gauche nouvelle’’ qui transcende le cloisonnement historique Gauche/Droite parce que le développement et le progrès prenne en charge moins leur contradiction que leur conciliation.
Le couple ‘’Macky et Mimi’’, issus de la troisième génération de la Gauche sénégalaise, ont pu réussir la dialectique nécessaire et complémentaire entre la Gauche et la Droite, au point de transférer dans une structure organisationnelle de Droite (APR), toute la dynamique fonctionnelle et idéologique de Gauche, en faisant de l’APR, le creuset de gauchistes panafricanistes, de communistes, de trotskystes, de socialistes et de libéraux.
Le Gouvernement de ‘’Macky et Mimi’’ est aussi le symbole de cette rupture souhaité dans la conduite des affaires de la Cité dont notre pays a tant besoin et dont les volontaires pour l’animer et la conduire ne sont pas à chercher nécessairement et absolument dans le vivier des politiciens professionnels et autres entrepreneurs politiques, mais dans tous les segments des force vives de la Nation.
Au nom de nos défunts doyens pionniers (Mamadou Dia, Majemout Diop, Abdoulaye Ly etc..), au nom de tous nos camarades de lutte des années des années 60 aux années 90 qui ont payé de leur vie leur engagement politique dans les valeurs et la vision de la Gauche, dans la clandestinité comme à visage découvert, ont vu leur avenir brisé, leur carrière professionnelle compromise et leurs familles et couples éclatés, injustement, du seul fait qu’ils ont osé pensé et parlé autrement que la pensée et le parler du plus fort pendant le parti unique, durant le multipartisme limité et celui intégral, vous, ‘’Macky et Mimi’’ et Nous, tous ces hommes et ces femmes qui ont encore leur cœur à Gauche), avons l’occasion historique d’honorer leurs mémoires, en réussissant l’ultime combat qui veuille d’être mené: celui de l’Homme pour l’Homme.
Honoré leur mémoire du combat pour lequel ils et elles se sont sacrifiés, c’est aussi leur faire un ‘’don de Nous’’, un don de soi: C’est réussir la mission (soulager et améliorer sans cesse, les conditions globales de vie ‘’santé, éducation, emploi, sécurité’’ de nos concitoyens et concitoyennes au nom de la justice sociale et de la morale politique d’une part et d’autre pays, inscrire notre pays, le Sénégal, sur la rampe du progrès et des Nations émergentes), coûte que coûte, vaille que vaille. Osez sortir des sentiers battus, pensez notre devenir par et pour nous-mêmes (Enracinement), tout en étant attentifs aux signaux provenant de l’extérieur (Enrichissement). Parce que simplement et plus que jamais, les raisons de notre lointaine lutte n’a jamais été aussi actuelle. La forte connotation sociale des chantiers engagés par ‘Macky (Bourse familiale, Couverture maladie universelle, mécanisation de l’Agriculture, dialogue sociale) et le discours de Mimi (alléger les souffrances et améliorer les conditions de vie de nos concitoyens) permettent d’espérer que les sacrifices de nos devanciers ne seront pas vains. La lutte continue.
Mohamadou SY ‘’Siré’’ / siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie & Management
Casablanca, Maroc
En jetant un coup d’œil sur le rétroviseur, on peut affirmer sans risque de se tromper, que la génération des Mamadou Dia, Majmouth Diop, Abdoulaye Ly etc…fut les pionniers de cette Gauche sénégalaise qui avait portée à bras le corps, le combat des masses populaires et paysannes sur les systèmes de rente et de prédation. Malheureusement, Senghor et ses alliés d’ici et de là bas, ont réussi à inhiber cette vision économique et cet humanisme politique de cette Gauche historique (socialisme africain, communisme et marxisme) qui déroulait en son temps dans les années 60, nous auraient (peut-être) permis de dépasser le stade économique et politique où nous en sommes dans ces années 2000.
La seconde génération des Hommes (Bathily, Savané, Dansokho etc..) et des partis de Gauche (LD, PADS, PIT etc..) ont fini sur le rivage parce que n’ayant pas pu réussir leur virage à 360°, imposé par l’économie mondialisée (triomphe du capitalisme de marché) et l’avènement du village planétaire (TICs), en ne comprenant pas que le Capitalisme venait juste de remporter une bataille mais la Droite n’avait pas encore et totalement gagné la guerre. Que le repli stratégique du combattant sur le théâtre des opérations n’est pas nécessaire une fuite en avant encore moins une capitulation, mais seulement comme le disent les valafs ‘’Jambar dawuul dafa wuuti dollé’’.
C’est d’ailleurs ce qu’a parfaitement compris et bien réussi, la troisième génération de ces ‘’Hommes de Gauche’’ (Macky, Mimi et tous ces Hommes à l’APR, au PDS et au PS et qui ont toujours le cœur à Gauche), en changeant les règles du jeu en leur faveur et en leur avantage, en migrant vers d’autres sphères professionnelles ou politiques (Société civile, ONG, Institutions internationales, Partis Centristes et de Droite, Mouvements associatifs, Syndicalisme, Consultance), tout en gardant leur âme ‘’propre’’, fondamentalement ancré dans ces idéaux de la Gauche progressiste et leur cœur, toujours à Gauche. Avant de revenir triompher sur le champ de bataille, en surprenant ‘’l’ennemi’’ et en l’attaquant à son point faible pour remporter la guerre. C’est une véritable leçon de stratégie militaire dans le champ politique qui est entrain d’être donnée par cette troisième génération d’hommes et de femmes foncièrement de Gauche et le cœur toujours à Gauche, qui a compris que la Politique est une course de fond et non pas une course de vitesse. Et pour que le temps Politique triomphe du temps électoral, la meilleure manière de se retrouver était… de se séparer et de disperser, pour gagner en trajectoires, en expériences, en épaisseur et en amplitude.
Le couple ‘’Macky et Mimi’’, ayant tous deux fait leurs classes et leurs humanités politiques à AJ/PADS-donc à Gauche- avant de se retrouver au PDS pour Macky et aux systèmes des Nations-Unies pour Mimi-, symbolise aussi quelque part, une victoire de cette ‘’Gauche nouvelle’’ qui transcende le cloisonnement historique Gauche/Droite parce que le développement et le progrès prenne en charge moins leur contradiction que leur conciliation.
Le couple ‘’Macky et Mimi’’, issus de la troisième génération de la Gauche sénégalaise, ont pu réussir la dialectique nécessaire et complémentaire entre la Gauche et la Droite, au point de transférer dans une structure organisationnelle de Droite (APR), toute la dynamique fonctionnelle et idéologique de Gauche, en faisant de l’APR, le creuset de gauchistes panafricanistes, de communistes, de trotskystes, de socialistes et de libéraux.
Le Gouvernement de ‘’Macky et Mimi’’ est aussi le symbole de cette rupture souhaité dans la conduite des affaires de la Cité dont notre pays a tant besoin et dont les volontaires pour l’animer et la conduire ne sont pas à chercher nécessairement et absolument dans le vivier des politiciens professionnels et autres entrepreneurs politiques, mais dans tous les segments des force vives de la Nation.
Au nom de nos défunts doyens pionniers (Mamadou Dia, Majemout Diop, Abdoulaye Ly etc..), au nom de tous nos camarades de lutte des années des années 60 aux années 90 qui ont payé de leur vie leur engagement politique dans les valeurs et la vision de la Gauche, dans la clandestinité comme à visage découvert, ont vu leur avenir brisé, leur carrière professionnelle compromise et leurs familles et couples éclatés, injustement, du seul fait qu’ils ont osé pensé et parlé autrement que la pensée et le parler du plus fort pendant le parti unique, durant le multipartisme limité et celui intégral, vous, ‘’Macky et Mimi’’ et Nous, tous ces hommes et ces femmes qui ont encore leur cœur à Gauche), avons l’occasion historique d’honorer leurs mémoires, en réussissant l’ultime combat qui veuille d’être mené: celui de l’Homme pour l’Homme.
Honoré leur mémoire du combat pour lequel ils et elles se sont sacrifiés, c’est aussi leur faire un ‘’don de Nous’’, un don de soi: C’est réussir la mission (soulager et améliorer sans cesse, les conditions globales de vie ‘’santé, éducation, emploi, sécurité’’ de nos concitoyens et concitoyennes au nom de la justice sociale et de la morale politique d’une part et d’autre pays, inscrire notre pays, le Sénégal, sur la rampe du progrès et des Nations émergentes), coûte que coûte, vaille que vaille. Osez sortir des sentiers battus, pensez notre devenir par et pour nous-mêmes (Enracinement), tout en étant attentifs aux signaux provenant de l’extérieur (Enrichissement). Parce que simplement et plus que jamais, les raisons de notre lointaine lutte n’a jamais été aussi actuelle. La forte connotation sociale des chantiers engagés par ‘Macky (Bourse familiale, Couverture maladie universelle, mécanisation de l’Agriculture, dialogue sociale) et le discours de Mimi (alléger les souffrances et améliorer les conditions de vie de nos concitoyens) permettent d’espérer que les sacrifices de nos devanciers ne seront pas vains. La lutte continue.
Mohamadou SY ‘’Siré’’ / siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie & Management
Casablanca, Maroc
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