
« Une personne ne peut pas se permettre de tenir des propos injurieux envers une autorité ou un citoyen et s’en sortir simplement parce qu’elle est proche du pouvoir. Alors que, dans le même temps, un opposant qui tient les mêmes propos est aussitôt interpellé par la justice. Les Sénégalais ne vont pas cautionner cette manière de faire », a-t-il averti.
Le coordonnateur du COSCE en a profité pour lancer un appel aux autorités actuelles, leur demandant de tirer des leçons du régime précédent. « Quand ils étaient dans l’opposition et qu’ils subissaient ces injustices, la population les a soutenus. Ils doivent retenir cela. Envoyer des gens en prison à tout-va ne les empêchera pas de s’exprimer. On ne peut pas emprisonner les pensées. À l’époque, Macky Sall avait enfermé environ deux mille (2000) personnes qualifiées de détenus politiques. Cela n’a pas empêché les Sénégalais de parler, de manifester ou d’analyser. Le régime actuel doit comprendre que ce n’est pas la solution », a-t-il soutenu.
Il a également dénoncé une impunité sélective. « Des personnes de leur camp profèrent des insultes, et rien ne leur arrive. C’est de l’impunité pure», a -t-il regretté.
Moundiaye Cissé a aussi critiqué le comportement de certains chroniqueurs et hommes politiques, les appelant à plus de retenue. « Je ne suis pas d’accord avec l’attitude de certaines personnes comme Abdou Nguer, qui s’exprime sans retenue. On peut faire de la politique ou commenter l’actualité avec courtoisie. Insulter une autorité ou un citoyen lambda, ce n’est pas acceptable», a indiqué le patron de l'ONG 3D.
Selon lui, il ne doit pas y avoir de traitement à géométrie variable, « il faut agir de manière équitable. Si un membre du pouvoir insulte, qu’il subisse les mêmes sanctions. Mais protéger un partisan tout en punissant un opposant, ça, on ne l’acceptera pas. »
Enfin, concernant les victimes des émeutes postélectorales, Moundiaye Cissé a affirmé que la société civile était prête à les accompagner dans leurs démarches de réparation.
Il a également plaidé pour une réconciliation nationale. « Le climat politique a divisé les Sénégalais, même au sein des familles, simplement parce qu’ils soutiennent des camps opposés. Il est temps de réparer ces fractures», a-t-il argué.
Le coordonnateur du COSCE en a profité pour lancer un appel aux autorités actuelles, leur demandant de tirer des leçons du régime précédent. « Quand ils étaient dans l’opposition et qu’ils subissaient ces injustices, la population les a soutenus. Ils doivent retenir cela. Envoyer des gens en prison à tout-va ne les empêchera pas de s’exprimer. On ne peut pas emprisonner les pensées. À l’époque, Macky Sall avait enfermé environ deux mille (2000) personnes qualifiées de détenus politiques. Cela n’a pas empêché les Sénégalais de parler, de manifester ou d’analyser. Le régime actuel doit comprendre que ce n’est pas la solution », a-t-il soutenu.
Il a également dénoncé une impunité sélective. « Des personnes de leur camp profèrent des insultes, et rien ne leur arrive. C’est de l’impunité pure», a -t-il regretté.
Moundiaye Cissé a aussi critiqué le comportement de certains chroniqueurs et hommes politiques, les appelant à plus de retenue. « Je ne suis pas d’accord avec l’attitude de certaines personnes comme Abdou Nguer, qui s’exprime sans retenue. On peut faire de la politique ou commenter l’actualité avec courtoisie. Insulter une autorité ou un citoyen lambda, ce n’est pas acceptable», a indiqué le patron de l'ONG 3D.
Selon lui, il ne doit pas y avoir de traitement à géométrie variable, « il faut agir de manière équitable. Si un membre du pouvoir insulte, qu’il subisse les mêmes sanctions. Mais protéger un partisan tout en punissant un opposant, ça, on ne l’acceptera pas. »
Enfin, concernant les victimes des émeutes postélectorales, Moundiaye Cissé a affirmé que la société civile était prête à les accompagner dans leurs démarches de réparation.
Il a également plaidé pour une réconciliation nationale. « Le climat politique a divisé les Sénégalais, même au sein des familles, simplement parce qu’ils soutiennent des camps opposés. Il est temps de réparer ces fractures», a-t-il argué.
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