Intervenant lors d'une table ronde organisée à Saly (Mbour, ouest) par l’Association des anciens élèves de l’Ecole nationale des travaux publics et du bâtiment (AENTPB), M. Fall a expliqué que certains matériaux utilisés dans le secteur de la construction, comme le fer à béton, ne respectent pas les normes internationales.
Dans les bureaux de visite technique, "les ingénieurs calculent les structures en béton armé et déterminent le diamètre des fers qui doivent résister à l’attraction, en fonction de leurs diamètres", a-t-il argumenté au cours de cette rencontre axée sur le thème "L'anarchie dans l’occupation du sol et la construction : quelles solutions durables ?".
Seulement, seule une seule société dakaroise commercialise le matériel qu'il faut. "Par contre, vous allez dans n’importe quelle quincaillerie, vous verrez que le diamètre qu’on vous vend n’est pas celle réclamée", a-t-il dit.
M. Fall, membre de l’AENTPB, a expliqué que les barres de fer ont des longueurs commerciales internationales. Sur cette base, la barre de fer doit faire 12 m. Or, le type de fer à béton de 12 m vendu dans la plupart des quincailleries sénégalaises est d'une longueur comprise entre 10,50 m et 11 m.
‘’C’est en réalité des coups qui viennent alourdir la construction. Quand vous calculez vos poteaux qui font trois mètres, vous achetez la barre de fer, une barre doit faire un poteau. Or, il se trouve que si vous l’acheter dans les quincailleries et que la barre fait onze mètres, vous aurez une barre plus pour compléter et avoir votre poteau’’, a encore Samba Khary Fall.
‘’Les autorités doivent prendre des mesures pour le respect des normes. Je veux dire par là les fers sont importés et ils passent sous le contrôle de l’autorité. C’est comme si vous achetez un sac de 50 kilogrammes de riz et qu’en fait dans ce sac on vous met 40 kilogrammes de riz. C’est la même chose avec le fer", a souligné l’ingénieur en génie civile.
Avec APS
Dans les bureaux de visite technique, "les ingénieurs calculent les structures en béton armé et déterminent le diamètre des fers qui doivent résister à l’attraction, en fonction de leurs diamètres", a-t-il argumenté au cours de cette rencontre axée sur le thème "L'anarchie dans l’occupation du sol et la construction : quelles solutions durables ?".
Seulement, seule une seule société dakaroise commercialise le matériel qu'il faut. "Par contre, vous allez dans n’importe quelle quincaillerie, vous verrez que le diamètre qu’on vous vend n’est pas celle réclamée", a-t-il dit.
M. Fall, membre de l’AENTPB, a expliqué que les barres de fer ont des longueurs commerciales internationales. Sur cette base, la barre de fer doit faire 12 m. Or, le type de fer à béton de 12 m vendu dans la plupart des quincailleries sénégalaises est d'une longueur comprise entre 10,50 m et 11 m.
‘’C’est en réalité des coups qui viennent alourdir la construction. Quand vous calculez vos poteaux qui font trois mètres, vous achetez la barre de fer, une barre doit faire un poteau. Or, il se trouve que si vous l’acheter dans les quincailleries et que la barre fait onze mètres, vous aurez une barre plus pour compléter et avoir votre poteau’’, a encore Samba Khary Fall.
‘’Les autorités doivent prendre des mesures pour le respect des normes. Je veux dire par là les fers sont importés et ils passent sous le contrôle de l’autorité. C’est comme si vous achetez un sac de 50 kilogrammes de riz et qu’en fait dans ce sac on vous met 40 kilogrammes de riz. C’est la même chose avec le fer", a souligné l’ingénieur en génie civile.
Avec APS